Le site complet compte à ce jour 143 articles : il est à votre disposition. Toutes les pages sont issues de mes recherches personnelles et universitaires. Les emprunts à des auteurs sont signalées et il n'y a aucun élément qui tombe sous le coup de la protection des données des lois européennes sans compter que je respecte avant tout la tradition de libertés et de démocratie de la république française. En tant que citoyen français je me conforme à la législation française. Toutes les photos publiées l'ont été avec l'accord des personnes à la date de leurs publications. Ces pages ainsi que tous les documents produits sont assujettis à Copyright et droits d'auteur. Il n'y a aucune raison commerciale, ni déclarée ni cachée, pour la construction de ce blog. Vous pouvez aussi aller sur le moteur de recherche à droite de votre écran sur cette page. Vous pouvez rechercher tout ce qui vous intéresse, du dessin à la peinture, à l'archéologie, à l'architecture, à la poésie, à la sculpture, aux pages magazines, pour votre stricte curiosité ou culture personnelle, et pour toute autre action ne débordant pas le cadre strict de la consultation. Pour les universitaires qui voudraient produire certains de ces travaux, me contacter sur la partie "blogger" en bas de page, en me laissant votre adresse courriel de messagerie. Pour clarifier mes compétences professionnelles, voici le panorama de mes formations. Lycée technique, mécanique, où j'ai appris le dessin industriel que j'ai par la suite appliqué au dessin d'architecture de relevés archéologiques appris à l'université de Poitiers. Formation militaire BMP1 (engagé trois ans dans les Commandos Troupes de Marine - 22° RIMA puis 1° BPCS - Importante formation à la topographie si utile pour mes recherches archéologiques) - Formation d'Infirmier du Secteur Psychiatrique en 28 mois, IDE par Réforme Hospitalière - Nombreux travaux et nombreuses formations avec des maîtres de la peinture (lithographie, gravure, peinture,...) et de la littérature contemporaine. Doctorat Lettres et Arts (mention Très Honorable avec Félicitations), Histoire de l'Art et Archéologie, Université de Provence Centre d'Aix à partir d'autres formations de ce cycle à l'Université de Tours (2 ans - Centre d'Etudes Supérieures de la Renaissance), de l'Université de Poitiers (2 ans - Centre d'Etudes Supérieures de Civilisation Médiévale), et deux ans de formation en lettres à l'université de Nice, et stages divers - Diplôme Inter-Universitaire de la Faculté de Médecine de Lille, "La Santé Mentale dans la Communauté" en lien avec l'OMS/CCOMS. Sur Google "Les budgets aidants..".http://www.ccomssantementalelillefrance.org/sites/ccoms.org/files/Memoire-Peynaud.pdf. J'exerce au C.H.Cannes en tant que coordinateur/responsable des Ateliers Thérapeutiques-Psychothérapie Institutionnelle du Pôle Santé Mentale en Intra Hospitalier)
Pour voir des liens avec de nombreux articles sur les 143 que compte ce blog, veuillez vous reporter en bas de page. Merci.
Spontanément le lecteur peut faire le lien avec deux autres articles consacrés à la poésie, et avatars, sur ce blog :Pierre Courtaud : mois de mars 2012
Jean-Marie Bouet : mois de juin 2012
POUR UNE INCIDENCE DE LA POESIE SUR l'ART CONTEMPORAIN voir :"Langages de l'Art Contemporain - Répétition ordinaire, translation, bifurcation..., mois de septembre 2013 - Rédaction des articles de ma thèse sur une nouvelle introduction à partir d'éléments d'observation puisés dans la cour de l'ABAC le matin du 13 septembre 2013.
Le site officiel des Mots d'Azur :
Il y a un peu plus d'un an je découvrais
"Les Mots d'Azur"
dans le cadre splendide du Château de Mouans-Sartoux, entre Cannes et Grasse.
Ce splendide château provençal du XVI° siècle est d'abord le site qui abrite le Centre d'Art Concret de la Côte d'Azur.
C'EST UN LIEU OU LES HERBES SONT DES ETOILES, OU LES CIEL ET LES ASTRES REFLETENT LES SIECLES, OU LES SIECLES S'EGRENNENT AUX MURMURES DES PIERRES QUE RACONTENT LES POETES SOUS LES VOÛTES QUI N'ONT RETENU QUE LES CONFIDENCES DES AMOURS A MOTS TROP SOUVENT CACHES
Le divin Ulysse du chant homérique de ces lieux secrets c'est le président "des Mots d'Azur", Pierre-Jean Blazy, poète accompagné de sa muse Marie Gay, rivale de Sapho et de Louise Labé .
Nous en resterons là du seizième siècle
Entrons maintenant dans la Légende des Temps Modernes
Ce soir Les Mots d'Azur ont invité un parterre de grands, de très grands talents :
J'ai l'honneur de vous présenter Zorica Sentic poète Serbe, romancière et humanitaire de langues française et serbe.
Zorica Sentic dit qu'elle n'est ni poète ni écrivain mais qu'elle aime les mots. A l'entendre, à l'écouter on le comprend. On aborde son talent et son art qui se démarquent à la fois des sensibilités françaises et si rattache énormément par ses présentations de poèmes dont elle dit que c'est la machine à écrire qui fait ça toute seule : Ecriture Automatique Surréaliste ou Zorica Sentic a-t-elle rencontré quelque fois la Dactylopoésie d'Henri Chopin ? Je ne saurais vous le dire. A t-elle aimé Stéphane Mallarmé, Guillaume Apollinaire, Raoul Hausmann, Les Lettristes, les Spatialistes, Henri Pichette ? Je ne saurais encore vous le dire... La seule chose que je puisse vous dire c'est lisez, ou regardez car cette poésie est autant littéraire que visuelle, et pourtant elle se réinscrit spontanément dans le fil de la phrase
J'aime, du verbe "aimer"
Zorica Sentic
ce n'est pas seulement un poète, c'est une femme de la Serbie, de ce pays où elle trouve ses racines, duquel elle partage les drames. Militante, oui mais sans politique, militante pour la dignité des hommes et des femmes de son pays, militante pour la langue française, militante pour l'instruction des enfants de son pays, des montagnes, comme elle le dit elle-même. Si vous lui donnez des livres, ils seront photographiés, et expédiés dans ces montagnes de la Serbie où des enfants n'ont jamais vu de livre.
A partir de là j'ai envie de me taire, j'ai envie de redonner la parole à ces voûtes du château de Mouans-Sartoux où nous avons pu accueillir, grâce aux Mots d'Azur, une si grande âme, et je laisse la parole à ceux qui entourent ce soir Zorica Sentic, et pour commencer Pierre-Jean Blazy le Président des Mots d'Azur
et ensuite des amis artistes, la pianiste, elle aussi de très grand talent, Elzbieta Dedek
Savez-vous qu'en Serbie la pomme est la première et la plus ancienne des offrandes ?
Les publications de Zorica Sentic sont tantôt en Serbe et tantôt en Français.
(désolé, la photo est un peu floue, mais le symbole est tellement beau !)
Elzbieta Dedekqui n'est pas là ce soir par hasard, certes non,
(magnifique, un moment je me suis cru invité chez George Sand aux Fêtes Romantiques de Nohant dans la Vallée Noire entre La Châtre pas loin du pays du Grand Meaulnes au plus près des Maîtres Sonneurs de la forêt de Tronçais, et Châteauroux au coeur du Bas Berry aux portes de La Brenne baignée dans la brume des étangs et d'autre légendes, et là bas tout au bout les somptueux pays de La Loire où nous attendent Du Bellay, Ronsard et Rabelais, ou alors dans ces théâtres et salons que fréquentaient la haute société raffinée et cultivée parisienne du XIX° siècle autour de Franz Liszt, de Frédéric Chopin, et toujours de George Sand, bien sûr, et Verlaine aux aguets attendant Rimbaud dans le brouillard des rues industrieuses et citadines d'où jailliront tant de lumières, tant de Romances qui font encore l'avant-garde de ce nouveau millénaire, tout neuf sous les doigts enchanteurs d'Elzbieta Dedek)
car elle accompagne sur les airs de Chopin le poète
Christophe Forgeot
et la danseuse
Fabienne Courmont
qui présentent un spectacle performance dont la toute prochaine représentation aura lieu à Théoule, tout en haut des falaises dans un lieu paradisiaque où je vais vous emmener. Pour l'instant restons au Château de Mouans Sartoux, voici nos trois artistes
Et je ne résiste pas à vous présenter d'abord cette photo d'Elzbieta Dedek, avec un texte en serbe qui vient de lui être offert par Zorica Sentic, puisqu'on ne la verra que peu lorsque dans la performance de Christophe Forgeot et de Fabienne Courmont elle sera au piano
Alors place à Christophe Forgeot et à Fabienne Courmont pour leur performance poétique sur la musique de Frédéric Chopin
Mais ce soir Pierre-Jean Blazy avait décidé de faire la fête des arts, de nous éblouïr, et sa conception de la soirée était elle-même un performance dans laquelle il avait intégré deux autres remarquables artistes qui furent eux aussi très très applaudis, et à juste titre.
Dites, Monsieur Blazy, comment faites-vous pour dénicher de telles merveilles ?
La soprano Claudette Ory
ont créé ce soir un véritable évènement, soit en duo, soit le pianiste accompagnant la soprano. Moment intense de rencontre des arts. Ne parle t-on pas du lyrisme du poète ?
Entre les performances vocales, celles de l'instrument et de la poésie, ces instants magiques chantent à nos âmes et nos mémoires s'en souviennent longtemps.
La magie de la soirée battait son plein lorsque, soudain, Chantal Cudel nous antraïna vers Verlaine. Moment inattendu et trop court. Merci Chantal, par votre voix magnifique, la Romance est superbe.
Bruno Niver
aux passions déchaînées nous entraînant dans la folle courses de ce bateau
Comme je descendais des Fleuves impassibles,
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :
Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles,
Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs
[...]
La tempête a béni mes éveils maritimes.
Plus léger qu'un bouchon j'ai dansé sur les flots
Qu'on appelle rouleurs éternels de victimes,
Dix nuits sans regretter l'oeil niais des falots !
En écoutant la fougue de Bruno Niver et l'excellence de sa diction, me sont venus en mémoire de vagues souvenirs de Shelley du temps où j'étudiais l'anglais littéraire et du temps où je me passionnais pour les Romantiques Anglais. Chemin faisant, les souvenirs revenaient plus précis et j'imaginais un temps qu'A. Rimbaud avait dévoré les vers de P.B.Shelley avec passion :
"My saoul is an enchanted boat,
WhIch, like a sleeping swan, doth float,
Upon the silver waves of thy sweet singing;
And thine doth like an angel sit
Beside a helm conducting it,
Whilst all the winds with melody are ringing,
It seems to float ever, for ever,
Upon that many-winding river,
Beetween mountaines, wood, abysses,
A paradise of wildernesses!
Till, like one in slumber bound,
Borne to the ocean, I float down, around,
Into à sea profond, of ever-spreading sound."
" Prometheus unbound - acte II"
Je vous donnes une traduction approximative de ces vers extraits de l'acte II du Prométhée délivré de Percy Bisshe Shelley (1792-1822)
"Mon âme est un bateau enchanté,
Qui, comme un cygne assoupi, se balance,
Sur les vagues d'argent de la douceur de ton chant;
Et la tienne (ton âme) comme un ange au gouvernail le dirige ("le" pour bateau)
Pendant que tous les vents reprennent le chant mélodieux.
Il me semble toujours flotter, pour toujours,
Au-dessus de cette rivière tortueuse,
Entre les montagnes, les forêts, les abîmes,
Paradis sauvage et solitaire;
Enfin, comme un prisonnier du sommeil,
Emporté vers l'océan, je dévale, tourbillonne,
Dans une mer profonde, de sons répétés à l'infini."
je ne sais pas si ma traduction est très bonne. Je vous demande simplement d'admettre que c'est ainsi que ces vers auraient pu trotter dans ma tête - rencontrer ceux de Rimbaud -, si mon souvenir en avait été plus précis, en écoutant
Bruno Niver.
Ce fut un moment intense de recherche intérieure
La poésie rivalisant avec le chant et le piano des airs d'opérette à ceux de Chopin, les poètes reprenant l'offensive de la performance, ce fut au tour de
Patricia Brenner
d'intervenir avec ses propres textes
suivie de
alors que ce soir Elsa Verna se tient dans l'ombre d'un fond de salle où elle rejoint une amie où la lumière de l'objectif sait pourtant la rejoindre (à droite sur la photo si-dessous). Elsa Verna est d'abord un poète mais aussi, avec Marie Gay, une des chevilles ouvrières de l'association des Mots d'Azur
La soirée se termine alors, comme dans toutes les fins de spectacle, rendez-vous à la
Sortie des Artistes
La plasticienne Michèle Berger (de droite à gauche sur la photo ci-dessus) vient rejoindre Marie Gay et Patricia Brenner et quatre autres amis se joignent à eux pour la photo.
qui, spontanément se recompose de nouveaux amis dont le chanteur Cyrille Brenner époux de Patricia Brenner (derrière Patricia, avec des lunettes).
suivie de Patrice Reich qui précède Bruno Niver
Alors que dans la salle un peu vide le Président Pierre-Jean Blazy règle quelques ultimes formalités...pour une prochaine performance poétique
Et Monsieur le Président puisque vous en êtes à discuter avec Christophe Forgeot et que j'aperçois Elzbieta Dedek qui vient vous rejoindre avec son beau sourire, que Patricia et Cyrille Brenner prennent part à la conversation
je vous propose sans plus attende de retrouver nos perfomeurs sur la Corniche d'Or au
"Jardin de l'Extase"
C'est le nom de l'endroit magique et secret
où je vous emmène maintenant
Vous vous souvenez de cette chanson qui commençait comme ça :
" C'est un décor de Riviera,
Y'a des tziganes........."
C'est là !
Doucement, doucement, tout doucement je vous entraîne derrières ces papyrus aux sources du Nil
Derrière un Nil aux sources du Nil confondues dans la montagne,
O B S C U R E
des sources du Nil
de plus en plus O B S C U R E
que dévoile peu à peu la divinité sur la roue des mystères, soleil, puis char solaire, puis soleil, puis roue, tout simplement aux frontières des hommes et du divin
la roue tourne, libère ses senteurs, ses fleurs et ses odeurs
Le paysage hésite encore, se dévoile et se dérobe aux lumières d'azur
puis
surgit doucement, en silence,
presque modeste et inquiétant, comme un ailleurs qu'on n'aurait pas prévu
et qui est là
pourtant
en son sein
une danse, déesse tôt éclose
en train de naître
aux confins du divin et du païen
naissance douloureuse aux ors du temps
en satin abandonnée aux limites d'une pensée d'une
offrande, offerte à la danse des sources du Nil
le spectacle commence dans le silence des mots du poètes, puis se tait,
et c'est alors que le chant divin d'Orphée entre en scène, invite le public dans les tourbillons de l'âme conquise par la musique céleste et délicieuse.
Le poète apaise, la divinité poursuit, sa danse, sa transe, son extase !
et repart
et tournoie et se fond dans les ombres du temple où l'amour perpétue son chant
jusqu'à l'écroulement mélodieux
au pied du poète
dont les vers conquis de grasse
et d'élégance à la beauté en une révérence
dans l'atmosphère aux corps imprégnés de lumière, d'encens, de vers, de musique et de danse.
Les acteurs s'en vont, la divinité triomphe
impassible, souveraine et muette
Le cortège des invités ayant compris la fin sacrificielle du silence, s'en va,
retrouver les fontaines qui s'étaient tues pendant le drame, enveloppées de nuit où une autre déesse, cependant, encore lumineuse, montrait ce chemin, acteurs involontaires du silence en performance d'union des arts majeurs du théâtre antique dans des Jardins de l'Extase.
Et dans ce décor surnaturel, notre divinité, surprise, se réincarne : danseuse de chaire et dos, avec cet air quelque peu mystérieux des êtres dont on ne sait jamais s'ils sont réels ou imaginaires
telle est Fabienne Courmont notre danseuse de ce soir, tantôt ici derrière la baie de Cannes toute en lumières, ou devant, on ne sait plus, et tantôt là, sortie de quelque bosquet où survivent encore des lumières attardées de la Riviera enchanteresse
c'est un peu magique
cette magie de Fabienne Courmont a tellement bien su nous faire vivre ce soir jusqu'à réinventer le chant de la Symphonie du Silence du poète
Christophe Forgeot
chforgeot.wix.com/christopheforgeot
chforgeot.wix.com/christopheforgeot
au centre de l'image, en compagnie de son épouse et de Pierre-Jean Blazy, le Président des Mots d'Azur qui avait fait ce soir le déplacement avec Marie Gay ici en compagnie de
Milla Abdel Kader et de Nicole Rascle Présidente de l'Association des Beaux Arts de Cannes
que je venais de surprendre en grande discussion au sujet de ce très beau spectacle de la soirée
retrouvons Christophe Forgeot qui nous présente maintenant sa fille
Soirée qui fut aussi sous le charme de la pianiste virtuose
Elzbieta Dedeck
(si vous voulez lui envoyer vos compliments je vous donne ici, en confidence réservée aux amis de cette soirée privée, son adresse électronique
encore plus radieuse que les lumières de la baie de Cannes à l'horizon...
Et, ci dessous, je ne résiste pas au plaisir de vous présenter le CD qu'elle m'a offert ce soir et qu'elle m'a dédicacé (je cache simplement le nom du lieu qui doit rester secret)
Elzbieta Dedek pose pour la photo avec des amis de la soirée, que allez bientôt reconnaitre
Nicole Rascle et Milla Abdel Kader qui nous présentent un autre artiste,
le danseur de Flamenco
Marco El Curandero
nous voici de retour dans le décor de Riviéra de la chanson du début de cette soirée.
Alors, si vous aussi vous voulez transformer votre hacienda en décor de Rivièra vous pouvez contacter cet artiste très sympathique à l'adresse électronique suivante
marcoelcurandero@yahoo.fr,
et si vous voulez un avant goût de son talent vous pouvez toujours aller le voir sur You Tube.
et la soirée se continue avec des amis artistes que vous connaissez déjà et d'autres plus discrets mais qui sont bien là comme le Professeur de Musique et de Chant.
Tous ces amis j'espère vous les représenter bientôt, vous en présenter d'autres et j'espère que vous saurez faire appel à leurs talents, à leurs immenses talents.
En suivant les Mots d'Azur et son Président Pierre-Jean Blazy vous ne pouvez pas faire autrement
Je laisse le soin de fermer les portes de cette magnifique soirée sur les bords enchanteurs de la Rivera à Nicole Rascle et à Milla Abdel Kader
ET UN GRAND MERCI
AUX GENEREUX PROPRIETAIRES DE CES LIEUX MAGIQUES
qui ont tenu à rester dans l'ombre de ces images.
AUX GENEREUX PROPRIETAIRES DE CES LIEUX MAGIQUES
qui ont tenu à rester dans l'ombre de ces images.
En attendant les prochaines manifestations des MOTS d'AZUR
Dont les journées du Livre à Mouans-Sartoux
(consultez le blog officiel des Mots d'Azur pour avoir tous ces renseignements)
je ne peux résister au plaisir de vous présenter un recueil de poésie de
Pierre-Jean-Blazy
et si j'ai sélectionné seulement deux pages ne croyez pas que le reste des poèmes soit moins beau.
Je suis sur les tons de la couverture de ce joli recueil, illustrée d'une peinture de
Patrick Cornée
"Miss Méditerranée"
ça commence par une très belle dédicace, à moi : je me renarcissise, aussi, à travers mes amis poètes
J'aime beaucoup cette dédicace, et je l'aimerais tout autant si elle était éparse dans les vers
des poèmes tant elle résume bien ce retour à la vie par la passion qui gagne le coeur des hommes
à la rencontre du
Coeur des Filles
Mais ce n'est qu'un préambule, une feuille tombée de l'arbre des très belles pages que vous pourrez lire dans la suite de ce très beau moment de littérature française
avec des audaces de syntaxe qui font la richesse de chaque poème,
qui créent cette fuite des images...qui fuient...
Les
Mots d'Azur
c'est aussi une présence dans les médiathèque pour des présentations d'oeuvres et des signatures comme ci dessous celle de Pierre-Jean Blazy
à
MOUGINS
Passons à un tout autre domaine, celui du haïku, mais pas seulement, je dirais plutôt... mais attendons...
Marie Gay
L'art du haïku est une pratique poétique japonaise qui vise une dimension philosophique et spirituelle. C'est, dans la définition généralement admise par les auteurs, un court poème qui utilise un langage imagé dans le but de communiquer l'essence de "l'expérience de la nature ou de la saison intuitivement liée à la condition humaine".
Le poème court n'est pas nécessairement un haïku. D'autres forme sont connues dans la littérature comme l'épitaphe qui peut être court ou long, le pamphlet, la morale, le billet, le compliment, la satire, le limerick...
Le poème court n'est pas nécessairement un haïku. D'autres forme sont connues dans la littérature comme l'épitaphe qui peut être court ou long, le pamphlet, la morale, le billet, le compliment, la satire, le limerick...
Ce qui a mon sens fait l'intérêt du haïku c'est la maîtrise nécessaire de la fulgurance à laquelle il conduit pour aboutir la forme contenant/contenu. On me contestera peut-être ce regard sur la chose, mais pas cet emploi très maîtrisé chez Marie Gay. Le coeur même du poème, un vers, un seul, "frictionne" avec les deux vers d'encadrement pour atteindre cette dimension sublimée de l'image vers son essence spirituelle. Trop souvent le haïku, par les rigueurs de sa forme est sec, trop cérébral, sans la saveur de cette nature, de cette terre, de ces saisons dont il voudrait transcender l'essence. Ici c'est tout le contraire. En plus, chaque recueil est en lui-même un tableau, une mosaïque qui fait que le poème court s'inscrit encore dans une autre dimension, reconquiert une autre forme, la sert, en farandole des fêtes villageoises
en escarpins de ballerine sur des parquets aux ailes de fougères.
Les heures se sont écoulées, une à une. La farandole ne vibre plus que de silence consumé. Les êtres et la nature sont fondus dans l'aurore meurtrière de la nuit : l'amour a vécu.
Restent les traces de ces instants trop courts.
A-peine saisit par la plume du poète, ce n'était qu'un rêve.
Qui s'envole, vole, tourbillonne, vole et s'en va...loin, loin, déjà...!
Je te rattrape.
Toi le poète
à l'aube d'un nouveau jour.
A bientôt pour le Festival du Livre à Mouans-Sartoux
les 5, 6 et 7 octobre 2012
de la plage aux tentes du Grand Mongol il n'y a que la route à prendre,
depuis Cannes jusqu'à Mouans-Sartoux
et ça y est, vous y êtes
au
FESTIVAL DU LIVRE
de
Mouans-Sartoux
Bien sûr la presse et les médias sont là
Bien sûr les rues du village sont devenues des
quais de Seine
Et puis il y a des énigmes
Un coup d'oeil rapide et on y va
de la tente du grand mongol on s'engouffre dans le Labyrinthe,
on franchit des cases et des cellules,
tout le beau monde littéraire et humanitaire est là
et tout cela nous amène naturellement
aux
Mots d'AZUR
où
Zorica Sentic est déjà en compagnie de quelques un de ses lecteurs et admirateurs
Zorica Sentic qui est bientôt rejointe par Christophe Forgeot
et Pierre-Jean Blazy qui nous présente
Coralie Folloni
alors que la saxophoniste
Caterine Naget-Polo
rejoint le groupe après une performance que je n'ai pas pu voir, car sortant de mes ateliers d'art thérapie je suis arrivé en retard.
Mais comme nous avons à faire à de véritable artistes, et de grande qualité, Caterine Naget-Polo et Christophe Forgeot ont reproduit une part de leur performance devant le stand des Mots d'Azur
et Zorica Sentic en grande esthète, comprenant elle aussi qu'il se passe ici quelque chose de magnifique, saisit l'appareil photo
pour fixer ces
instants magiques
qui nous rappellent une autre soirée avec Christophe Forgeot qui est décidément un fin organisateur de performances
associant les arts, et principalement la musique, voire la danse et la musique, et on s'en souvient avec les Jardins de l'Extase
un peu plus haut sur cette page
Pierre-Jean Blazy prend alors le micro pour féliciter les artistes mettant l'accent sur la très belle prestation de Caterine Naget-Polo
soulignant que c'est là la seule animation Musicale/Poétique du Festival du Livre en cette première journée
du Vendredi 5 octobre 2012.
Nous partons maintenant faire un tour dans les autres stands, nous reviendrons ensuite vers les poètes des Mots d'Azur pour des présentation plus détaillées de leurs oeuvres.
je commence par les voisins des Mots d'Azur
avec une très jolie et très sympathique hôtesse,
qui vous propose des lots à gagner en décrochant les étoiles
On ne pouvait pas rêver mieux pour un Festival du Livre
Lydie Jourdan représente l'art de la reliure
et plus loin on aperçoit le stand de la prévention Drogue et Sida
ailleurs ce sont des éditions d'art
Lydie Jourdan représente l'art de la reliure
au détour d'une allée, oh surprise , j'aperçois la boutique de Brigitte Broc
une grande amie des Mots d'Azur
elle aussi très surprise de me voir. Nous échangeons quelques beaux souvenirs
et Brigitte accepte de poser pour la postérité, du Festival du Livre bien sûr
je repars dans le dédale des boutiques
qui démultiplie les espaces
et tout au fond là bas le
Café Beaux Livres
où se prépare la seconde performance des
Mots d'Azur
Pierre-Jean Blazy est déjà sur scène pour accueillir les trois artistes de cette superbe prestation
on reconnaît sur scène
le poète récitant
Philippe Molino
aux cuivres, clarinette et saxophone
Jean-Marc Baccani
aux percussions et bruitages
Alexandre Davin
dont le jeu m'a vivement impressionné car il a introduit là, grâce aussi aux deux autres excellents performeurs
le sonore dans la poésie, en poésie sonore avec du bruitisme tel qu'Henry Chopin aurait peu l'avoir conçu, imaginé et créé autour de la dactylo poésie et de la poésie sonore en pleine création parallèle de la poésie
SPATIALISTE
et de l'émergeance de
FLUXUS,
Fluxus qui ne sera toutefois jamais reconnu comme un
mouvement de l'art
et, du coup, le corps de
Philippe Molino
prenait toue sa dimension d'instrument de la voix
magnifiquement introduite et soutenue en écho par les cuivres de
Jean-Marc Baccani
c'était un véritable spectacle de Café-Théâtre
et le public avide de qualité et d'originalité
ne s'y est pas trompé, le public était là, à chaque vers, à chaque son plus nombreux, plus captif et plus enthousiaste
poésie visuelle, poésie sonore, poésie des vers, même Roman d'Arthur Rimbaud était réinjecté dans un univers de nouvelle poésie performance,se souvenant que les poètes zutistes sont de ceux qui ont participé à la naissance de ces veines théâtrales et poétiques comme Henri Chopin me le soulignait lors de notre première entrevue à Bagnolet en 2000 où je recueillais tous ces éléments d'histoire de l'art de la bouche même de son créateur
(pour ceux qui veulent en savoir plus long sur ce sujet, voir mon paragraphe consacré à Henri Chopin dans la page Pierre Courtaud sur ce blog - mois de mars 2012)
voici le spectacle
de cette
Poésie en Mouvement
soutenue par
Les Mots d'Azur.
peut évaluer à sa juste mesure ce que son association des
Mots d'Azur
a permis d'introduction en nouveautés et innovations artistiques dans une manifestation littéraire grand public, ou de littérature pour tous, au sein d'un Festival du Livre très réussi mais hélas, à mon goût, quelque peu terni par les discours à larges colorations politiques diffusés dans les rues. Moi ce genre de chose me dérange, mais fort heureusement Caterine Naget-Polo (saxophone) et Bruno Niver (comédien) étaient là pour maintenir le spectacle de rue de ce très beau festival à un haut niveau artistique.
Heureusement l'art, la musique, la poésie sont là et à ce niveau ce n'est que du bonheur
alors
continuons ce bonheur au stand des
Mots d'Azur
avec une présentation
plus détaillée des artistes du kiosque présents ce samedi 6 octobre 2012
Nous retrouvons bien sûr Zorica Sentic
Avant sa performance de dimanche
qui suit avec grand intérêt la discussion entre Pierre Jean Blazy
et
Wenfried Koeffler
Wenfried Koeffler qui partage aussi le kiosque des Mots d'Azur
avec
Gisèle Sens
qui introduit elle aussi la poésie visuelle, la poésie par l'image et le mot
Ainsi, c'est clair, toute la Provence est animée par la passion des Mots d'Azur
a la recherche de la rencontre des arts dans un même élan
poétique
Pendant que
Caterine Naget-Polo
poursuit à l'extérieur sa performance avec
Bruno Niver
C'est l'arrivée de
Mary Gay
http://photospoesies.blogspot.fr/
qui arrive très élégante mais à contre jour (pour l'objectif)
toutefois bien en pleine lumière poétique pour ce qui est de l'art
ce jeu sur les contrastes...
En revanche il n'est pas toujours facile de se repérer dans son oeuvre car Marie signe aussi
Marie Ravoux
Mais c'est toujours à voir
comme nous le verrons aussi plus loin avec les poèmes ouverts de Pierre Jean Blazy.
Les poèmes à lire et à voir de Marie Gay (Ravoux)
Marie Gay
qui revient avec son nom de jeune fille
pour signer deux nouveaux recueils
que je vous présente.
Marie Gay
et ses poèmes d'images ou ses images poèmes
car en fait l'image d'Emmanuel Gay, son frère, est autant un poème, un support à la création poétique du verbe qu'au verbe lui même entrant en composition du tableau. Les images frictionnent : celles du verbes, de la composition syntaxique, celles de la formulation de synesthésie entre formes et fonds
pour un substrat poétique qui se mêle à l'image sélectionnée, suivant sa composition, une sorte de concurrence en mise en page qui n'est plus du tout celle à laquelle on aurait pu s'attendre par le premier de couverture
j'ai été surpris par ces fonctions de l'image entre celle du photographe réutilisée en matériau poétique en fenêtre au centre haut de la page et celle marginale en bordure basse de la page du poète.
Ceci m'aide à introduire ces rideaux en écriture de ce second recueil de
Marie Gay
Pris dans ce fonctionnement de l'écriture dans la page je lis spontanément
ces rideaux d'écriture, sur le bord de la fenêtre, qui dévoilent et mettent à nu une âme
passionnée et délicate qui rencontre d'autres constructions d'images intimement unies au verbe.
http://photospoesies.blogspot.fr/
Comme j'en suis à ce moment de réflexion qui me renvoie à toutes ces recherches qui avaient été au coeur d'âpres discussions tout au long de ma participation passionnée à l'oeuvre de Pierre Courtaud
je saisis cet ouvrage tombé dans mes mains pendant le Festival du Livre de Mouans Sartoux
et j'essaie de comprendre ce qui se passe dans cet "ouvroir de littérature potentielle"
bien sûr je fais un clin d'oeil à l'OULIPO de Raymond Queneau
mais pas seulement
car
voici l'objet du crime littéraire comme Raymond Roussel aurait pu l'exprimer dans sa maison roulante aux rideaux fermés jusqu'aux crimes scéniques littéraires d'Antonin Artaud.
Je ne prends pas en cible cet ouvrage ci dessous que j'ai par ailleurs apprécié.
Je le produis comme témoins - et de qualité - d'un phénomène qui me préoccupe en recherche
alors que jamais on n'a autant entendu parler de culture, de ministres héros de la culture,
d'affaires culturelles, de budgets !
Cet ouvrage fonctionne par illustrations en synesthésie avec le texte, de pages en vis-à-vis,
fonctionnement le plus archaïque de l'illustration poétique donnée
par le grand exemple des Livres d'Heures du Moyen Âge
cette idée du fonctionnement de l'image mise en juxtaposition au texte sur deux pages draine la grande idée du livre illustré
l'image et le texte peuvent aussi se partager la page
L'image peut conquérir les trois quart de la composition des deux pages à la place du texte qui n'occupe plus qu'un quart
Maintenant je vais vous entraîner, toujours par ce même ouvrage
Les Artistes
dans un autre monde
en plein coeur du bouquin
voilà vous y êtes à New-York
Image de la modernité aux reflets aquatiques du goût romantique
par un texte annoncé en anglais qui mélange les langues
comme James Joyce l'a introduit en littérature
Ah !
friction de l'image, en images et verbes, sur une page blanche en aquarelles
au pluriel
Ce n'est plus là le degré zéro de l'écriture de Roland Barthes (1953) qui est pris en compte, c'est le degré zéro de l'image.
Le Suprématisme c'était Malevitch dans la Russie tsariste des années 10 depuis Goethe 1810,
les monochromes c'étaient les années Zéro d'après guerre jusqu'à Yves Klein
dans les années 60.
Cela fait trois images que nous avons changé de revue.
Nous sommes redescendus dans le temps
du temps ou Moretti illustrait Brel et offrait une sculpture colorée monumentale à La Défense
du temps où les compositions se composaient par des ensembles dont l'écriture même
était traitée comme un matériau entrant spontanément dans le texte sans rupture réelle entre potentiel
d'écriture potentielle et illustration (s) possible (s)
nous sommes revenus au temps des effets du Spatialisme et de la Dactylopoésie
et Léonard de Vinci en renfort
nous rejoignons bientôt Eluard
nous sommes avec les Romantiques
nous sommes dans les années 70
nous sommes avec Verlaine
nous sommes avec Leconte de Lisle
nous sommes avec la revue POESIE au quatrième de couverture surprenant
je voulais faire ce retour dans le temps proche de nous qui concerne en fait une seule génération de vie d'hommes et montrer à quel point la réflexion sur la composition même de la matière poétique du verbe à l'image à l'objet avait été profondément repensée à partir de Mallarmé et de ses emprunts aux manchettes de journaux, à quel point le Coup de Dès de 1898 nous concerne encore au quotidien nous qui croyons entrer dans la modernité en photographiant des grattes-ciels, en ménageant les langues et les formats de la lettre à l'image depuis l'art publicitaire du XIX° siècle, depuis James Joyce et prochainement je vous livrerais, à travers une iconologie de La Véronique, un article où je fais figurer d'autres expériences que celles de Joyce en matière d'Epiphanie tout en laissant cette invention à cet extraordinaire auteur et le mérite d'en avoir poussé le principe à son paroxysme et surtout à en avoir installé le mécanisme dans le panorama littéraire ordinaire.
Je voulais rendre cet hommage à Marie Gay qui m'a ramené à cette veine de l'histoire de la poésie en lui faisant faire un pas en avant au lieu de se conforter dans des expériences riches, excessivement intéressantes mais n'appartenant déjà plus à la recherche ni artistique ni littéraire, contrairement à la tentative de
Marie Gay.
Et, puisque j'en suis là avec cette extraordinaire revue POESIE qui était hyper vendue dans tous les kiosques à journaux dans les années post 68, je veux en profiter pour rendre hommage aux poètes pionniers de la radio depuis la période Surréaliste jusqu'à Huguette Champroux.
Je ne vais pas avoir l'outrecuidance de vous présenter ici un historique des poètes et de la radiophonie mais je vais tout de même cibler quelques jalons en pensant à quelques un des plus célèbre d'être eux, en leur rendant hommage à l'occasion de ce ces performances poétiques héritières de ces illustres devanciers qui furent aussi un peu les contemporains d'Henri Chopin qui lui n'a jamais fait de radio poétique sauf d'avoir créé la première anthologie de poésie sonore dans les années 60.
Mes sources sont essentiellement celles données par des articles orientés par des dépendances idéologiques. J'essai toutefois d'éviter cet obscurantisme littéraire et culturel en diversifiant mon matériau et je cros y arriver partiellement en "allant voir ailleurs".
Ayant une sainte horreur des dépendances partisanes et corporatistes je vous invite en toute liberté à la table radiophonique de la poésie
et je commence par Robert Desnos.
C'est en 1933, à l'occasion du lancement de la nouvelle série Fantomas, où Antonin Artaud assurant la direction artistique joue le rôle de Fantomas, que sur une musique de Kurt Weill, Robert Desnos créé la Complainte de Fantomas, à parir de passages ciblés des romans d'Allain et Souvestre. C'est une série de vingt-cinq petites pièces dont Alejo Carpentier assure la mise en ondes sonores. l'année suivant il publie les Sans Cou et en 1936 il réalise l'exploit de publier pour les ondes un poème par jour.
Robert Desnos ne s'arrêt pas là, il introduit l'art du poète dans le slogan publicitaire (La Qunintonine, la Marie Rose, le vermifuge Lune, ...). La recherche du rêve pour ses auditeurs est un objectif permanent pour Desnos et en 1938 avec des récits envoyés par ses auditeurs il créé Des Songes qui ont un franc succès. Puis il se lance dans l'écriture de chansons.
Dans les années 50 d'autres poètes comme Blaise Cendrars, Philippe Soupault, Jean Tardieu, Dylan Thomas, Paul Gison, créent par pour la radio. La BBC en Angleterre enchaînant dès 1954, avec la voie de Richard Burton, a également ses émissions poétiques radiophoniques.
Les années 68 sont riches de ces expériences.
Alors qu'en France naît l'Atelier de Création Radiophonique sur France Culture, Georges Perec pratique en Allemange le "hörspiel" (jeu pour l'oreille) sur un travail poétique évalué en exercice oulipien.
Le 19 mai 1979, Pérec de retour à Paris se poste dans une camionnette au carrefour Mabillon à Paris, à l'angle du boulevard Saint-Germain et de la Place Saint-Sulpice, célèbre place de la réunion des poètes et des éditeurs de poésie, un fois l'an à Paris. Ici Pérec lance une expérience poétique qui n'est pas sans parenté avec l'expérience de John Cage dans sa chambre sur une avenue New-Yorkaise hyper bruyante, essayant de mettre en musique les bruits de la rue.
Pérec se poste pendant six heures décrivant toute ce qu'il voit dans la rue "...décrire le reste : ce qu'on ne note généralement pas, ce qui ne se remarque pas, ce qui n'a pas d'importance : ce qu'il se passe quand il ne se passe rien, sinon du temps, des gens, des voitures et des nuages".
Ces propos poétiques sont enregistrés par Michel Creix, au Nagra. Le projet était sur douze ans à chaque fois sur un site différent. La voix de Claude Piéplu apporte à ces performances une autre note.
La voix qui accompagnera les expériences radiophoniques d'Huguette Champroux sera celle de Michel Londsale. Huguette Champroux a, à mon avis, le mérite d'avoir réussi ce tour de force de réunir ces voies de l'histoire de l'art contemporain d'expériences radiophoniques poétiques avec l'écriture poétique rétablissant le lien entre les Voyelles de d'Arthur Rimbaud et la performance presqu'anti-littéraire d'Henri Chopin, dans un ouvrage publié à La Main Courante en 1994 "Transfert, Direct, Différé" : le mot est un son en ondes...radiophoniques...
Ce furent les grandes heures de la poésie contemporaine sur les ondes radio.
Revenons aux
Mots d'Azur
de la
"Poésie en mouvement"
de
Pierre Jean Blazy
si toutefois nous les avions quittés, ce que je crois pas un seul instant
et intéressons nous à une autre voie de la poésie celle du fantastique porté à l'écran
avec
Alexandre Schoedler
C'est fini pour Samedi
Voici le dimanche 7 octobre, jour de clôture du
Festival du Livre
Avant la performance de Zorica Sentic, de Candice Burgare et de Frédérique Py,
retrouvons tout de suite
Magda Igyarto
qui nous présente ses recueils de poèmes
Métamorphoses
et
Emergence
mais je me rends compte que je n'ai pas de page(s) à vous présenter de cette très sympathique auteur qui m'avait pourtant laissé une très belle impression.
Je vous prie de m'en excuser
Et je vous emmène directement à la performance avant de revenir au stand des
Mots d'Azur
où nous retrouverons
Caterine Naget-Polo
,
Bruno Niver
,
Coralie Folloni
,
Christophe Forgeot
,
Pierre Jean Blazy
qui, pour l'heure accueille ses performeurs
de gauche à droite : Candice Burgare, Pierre-Jean Blazy, Zorica Sentic et Frédéric Py
au Café Beaux Arts Pierre-Jean Blazy
annonce la performance
les artistes s'installent
le public est au rendez-vous, les appareils photo commencent à fonctionner
nos performeurs entrent en action
tout le spectacle est le contrepoint de celui de la veille.
Il s'agit d'une performance statique avec deux récitants et une flûtiste
Pierre Jean Blazy est uniquement là pour tendre le micro à la flûtiste Frédérique PY
et rythmer ainsi le spectacle en temps forts et atténués.
Comme je vous présente le spectacle à travers
Zorica Sentic
sur la page qui lui est consacrée sur ce blog,
Candice Burgare et Frédérique Py.
Frédérique Py
c'est l'excellente flûtiste qui a surpris le public. Elle a été très applaudie
sur des airs de Jean-Sébastien Bach
la performance de ces artistes n'était pas, comme la veille, un spectacle pensé. C'était des interventions alternées d'auteurs qui lisaient leurs textes.
Quand je dis que ce n'était pas pensé , j'exagère.
Pierre-Jean Blazy avait très intelligemment fait intervenir Frédérique Py, plus habituée au spectacle,
pour ressouder la performance dans ses temps faibles, ou qui auraient pu être ressentis comme tel.
L'excellence de la musique a joué et a progressivement introduit le feu d'artifice, ou bouque fnal de la lecture des auteurs. Les textes avaient été choisis par Pierre-Jean Blazy
Pour sa part
Candice Burgare
a lu avec une réelle distinction et une réelle assurance
des textes extraits de son recueil de poèmes
lorsque je rencontrais Candice Burgare à l'occasion de ce cette performance, je fus surpris de déjà la connaître. Sans savoir qui elle était je la photographiais à un vernissage des pastels de
de
Pierre Marchetti
et j'ignorais que cette photo pourrait devenir un jour le symbole même de l'excélance de
Candice Burgare
si l'oeuvre de Candice Burgare atteint la maîtrise, la perfection, la variété, le professionnalisme et l'invention
de l'oeuvre de Pierre Marchetti dans son ensemble,
toutes disciplines confondues,
je crois qu'on ne peut rien lui souhaiter de mieux :
ce sera
FORMIDABLE !
Candice Burgare
était ce soir là accompagnée d'une amie, j'espère que cette amie ne m'en voudra pas de l'avoir laissée sur la photo car à sa place j'en serais ravi.
Au fait, s'agit-il d'une artiste ?
Auquel cas cette photo risque me resservir un jour ...!
Sortons maintenant faire un tour et oublions dans les rues le matraquage des hauts parleurs et de de leurs "idées"
Tiens, en me bouchant les oreilles, j'ouvre les yeux et qui est-ce qui apparaît ?
Mais oui c'est
Chantal Cudel
qui très gentiment me présente ses amis
De gauche à droite :
Ile Eniger, [Chantal Cudel], Jean-Marc Lafrenière (le québécois),
Jean-Michel Sananès.
Enfin ces maudits haut-parleurs sont couverts par un son beaucoup plus agréable
Celui du saxophone de Caterine Naget-Polo.
Je m'approche doucement d'elle,
je lui demande la permission de faire une photo. Aussitôt elle se met à son instrument et elle me dit oui.
Sa volte-face m'a un peu surpris car les artistes n'ont pas souvent ce type de réaction. Ils choisissent plus volontiers le bon profil que de se faire photographier avec un instrument qui marque l'effort sur le visage
Alors profil pour profil j'ai décliné le beau visage de
Caterine Naget-Polo,
en plus une femme saxophoniste qui garde toute sa féminité ce n'était pas à louper
voilà, ce morceau elle l'a joué spécialement pour vous, pour prendre ces photos.
Merci
je présente son CD avec le pianiste
Florian Verdier
Caterine Naget-Polo
qui n'était pas seule.
J'attends un peu et le comédien
Bruno Niver
entre en scène sur le parvis de l'espace Citoyens
(ça y est j'ai compris ce que voulait dire ce citoyen là)
j'aurais peu-être du effacer les visages des deux personnes derrière
Bruno Niver
mais lorsque j'ai voulu le faire je me suis ravisé en pensant que ces personnes, si elles se voient sur cette page, seront peut-être contentes de figurer auprès de cet excellent comédien;
Bruno Niver que nous retrouvons avec Caterine Naget-Polo
Entrons maintenant dans ce t espace Citoyen à la rencontre des autres artistes des
Mots d'Azur
En arrivant au kiosque des Mots d'Azur je suis attiré par de nouvelles pages
colorées. Ce sont des poèmes en vrac posés là par
Pierre Jean Blazy
j'ai coupé un vers, sans m'en rendre compte, en photographiant ce que le poète lui-même avait composé sur la table : la table à composer.
C'est Pierre Jean Blazy qui avait organisé cette "exposition" et je n'y ai rien changé.
Ce sont des poèmes courts, visuels comme ceux que Marie Gay avait exposés la veille. Il rejoignent aussi un peu la structure du haïkaï mais il s'en distingue aussi/
En exemple si je recompose ce poème ci dessous
La nuit des temps
[...]
dans les vestiaires du temps
je sélectionne deux vers à rimes embrassées qui encadrent deux vers suivis sans rimes
Ce travail sur les sites temporels est un travail sur les substantifs qui sont des lieux architecturés sans substance hormis celle que lui confère la nature poétique (antinomie détournée)
(substantif poétique)
d'une architecture décomposée des formes du poèmes, haïkaï et quatrain du sonnet, écho aux références architecturales de la demeure, de la maison spirituelle, telle qu'on peut l'appréhender chez Jean de La Croix au XVI° siècle dans l'univers du Carmel Réformé par Sainte-Thérèse d'Avilla.
La chambre crépusculaire de l'âme
Une forme de mystique de la nuit.
ou alors ce peut être également non plus une réduction du concept mais une su(b)stantation du concept
Le bonheur est une envie pour le changement de forme sans changement de corps
Je crois en Dieu
[...]
comme à une religion de
l'amour
le mot "croire" commun à Dieu et à la religion si et seulement si, parfois, et le soir, toute une chaîne réductive pour approcher le "Je crois" entre en conjugaison avec la chambre crépusculaire de l'âme qui serait le mot "amour"
Je lis les poèmes de Pierre Jean Blazy comme des formes eucharistiques.
Ailleurs j'avais repéré que c'est le jeu sur la syntaxe qui amène à ces voies spirituelles, à ces "entrées" plus exactement dans une spiritualité que ce poète ne permet toutefois pas de pénétrer véritablement, mais au seuil de laquelle il nous entraîne.
La contemplation, en effet, n'est autre chose qu'une infusion secrète,
pacifique et amoureuse de Dieu en l'âme ;
et cette infusion, lorsqu'elle ne rencontre pas d'obstacle,
embrase l'âme de l'esprit d'amour.
Jean de la Croix
Une autre forme spirituelle amoureuse est celle que nous avons déjà vécue aux
Jardins de l'Extase
avec
Christophe Forgeot
J'en avais détourné le cantique, de l'avais décliné dans les mêmes tons, pour mieux approcher la performance.
Maintenant je peux vous livrer le recueil
Mon cher
Christophe Forgeot,
vous qui maniez si bien la prose pour l'art poétique,
tel un antique,
souffrez que je vous offres quelques ors du héros à travers l'un de vos rivaux face à la muse
et les ors des ors des Eros tel que je l'ai compris lors de cette magnifique soirée que vous fîtes avec
Fabienne Courmont
et
Elzbieta Dedek
Revoici les ors de votre couverture
Voici les ors en vers
O l'immense suspens sec de l'or par la rose du jour
clair en fleur !
O couleur de la giroflée!
Et qui s'est ru, et qui éclate, et qui souffle et reprend
corps,
J'entends au coeur de la forêt finie,
Et qui reprend, et qui s'enroue, et qui se prolonge,
plus sombre,
L'appel inaccessible du cor.
L'appel sombre du cor inconsolable
A cause du temps qui n'est plus,
Qui n'est plus à cause de ce seul jour admirable
Par qui la chose n'est plus.
Qui fut une fois, hélas!
Une fois et qui ne sera plus :
A cause de l'or que voici !
A cause de la nuit que voici !
A cause de la lune et de la Grande-Ourse que voici.
C'était aux Jardins de l'Extase et vous y étiez, dans l'ombre des ors. Paul Claudel m'a alors soufflé ces vers pour vous les offrir en photos aux ors et giroflées de votre voucerture, à vous et à vos partenaires, pour célébrer la danse, la musique, les ors d'Eros et la poésie que vous représentez si bien à la manière antique.
Alors retrouvons les Mots d'Azur avec
Coralie Folloni
qui était à nouveau là ce dimanche
c'est d'abord un livre de correspondance poétique, comme ça posé sur le bord du meuble
et ensuite
c'est un livre qu'on prend
dans ses bras
et qu'on ouvre, à une page
Pour cheminer le temps
au hasard
Le Roi ou on ne sait quoi
avait écrit Gertrude Stein
Le jeu dans la rue n'est pas moins hasardeux
mais oui ! mais c'est bien sûr ! C'est Nicole Rascle, incognito.
Bon,
soyons discret
et regardons du côté d'ailleurs
du côté de
de
L'âge de faire
c'est toujours un peu la fontaine de Duchamp, mais plus sympa !
Qu'en pensez-vous ?
De son comité de rédaction!
Ah, je rencontre Marie Gay qui me présente Johanna Castel,
deux amies que nous allons retrouver plus bas,
et qui m'entraîne voir une autre de ses copines
une éditrice de littérature Gitane
et dehors les enfants s'amusent comme les grands
n'est-ce pas mon amie Lucette ?!
Et maintenant, puisque Lucette est une grande amatrice et fine experte en musique et particulièrement en musique lyrique
le hasard nous conduit
vers la prochaine étoile d'un soirée en l'église Saint-André à Mouans Sartoux :
la jeune soprano
Johanna Castel
que je surprends ici à la terrasse d'un café en compagnie de
Marie Gay
Désolé, je n'ai pas pu assister à ce spectacle, j'avais la grippe !
Et bien oui !
Mais dans le monde de l'art, lorsqu'il se passe des évènements un peu hors norme, il y a toujours une Providence.
On dit que les artistes (les grands bien sûr) sont les rivaux des Dieux et qu'à ce titre leurs destins sont souvent dramatiques.
Les muses sont coquines, toutefois, et savent être là quand il le faut
et réparer cette férocité jalouse de ces tyrans olympiens.
La muse de ce soir, la Providence pour cette page, c'est
Marie Gay
qui m'envoie ce bel article
et elle y ajoute ses photos
et je me dis que quelques soient nos dieux, tout comme celui présent ce soir sur cette photo - il est vrai qu'il était un peu chez lui dans cette église Saint-André - eh bien qu'ils sont toujours là eux aussi pour orner les plus beaux talents des plus rares fleurs
Une artiste qui offre tant de bonheur aux autres
n'a qu'un seul devoir
être heureuse parmi nous
Je n'ai retouché aucune photo de Marie Gay,
je les ai simplement laissé parler,
vous parler
et chanter
Merci Johanna Castel
pour cette magnifique soirée
sur la Côte d'Azur
avec nos amis
des
Mots d'Azur!
La Grippe !
Bon, il en restait bien un peu lorsque j'ai reçu le message de
Pierre-Jean Blazy
pour couvrir une nouvelle soirée à Mouans-Sartoux.
Elsa Verna
totalement investie dans son rôle d'Ambassadrice des
Mots d'Azur
représentait ce soir Pierre-Jean Blazy
La soirée était organisée par
Jean-François Peyron
(Responasble de la Section Adultes de la Bibliothèque de Mouans-Sartoux)
qui présentait un poète auteur et performeur
Timothée Laine
C'était un spectacle en
Récital de Voix parlée à la carte
Qui est
Timothée Laine
?
Alors, me direz-vous, un récital poétique
ressemble à un autre récital poétique
eh bien non !
Ces soir c'est le public qui choisit son programme, qui construit le spectacle avec la liste de textes proposés par Timothée Laine.
Après chaque lecture n'importe qui du public choisit un texte et Timothée Laine l'interprète ce qui donne un spectacle construit de façon improvisée et inattendue, avec des articulations que vous ne rencontreriez jamais dans un spectacle organisé.
Tout repose sur la performance de la mémoire de Timothée Laine, ayant mémorisé plus de 200 textes. Mais, pas seulement mémorisés par le texte, mémorisé également par le jeu scénique différent adapté à chaque texte. Ceci donne des choses tout à fait inattendues et véritablement nouvelles.
Le texte le plus inattendu en récital poétique est un texte qui ne se lit jamais sur une scène
et là je dois dire que j'ai assisté à un grand moment :
la lecture sur scène de ce poème de Stéphane Mallarmé publié une première fois en 1898 et une seconde fois en 1914
Un coup de dés jamais n'abolira le hasard
J'ai commencé cette rédaction en donnant un faux texte que j'ai laissé une journée vu que vous étiez très nombreux à venir lire cet endroit. A l'envers j'attendais du hasard des réflexions. Je n'en n'ai pas, je rectifie pour ceux qui auraient la curiosité, saisis du doute, de revenir sur ce texte ci dessous.
Ce qui change complètement la visIon prosaïque de la choses dramatique sauvée par le hasard,
"Du fond d'un naufrage" c'est le hasard même de l'écriture qui prend maintenant en compte "SOIT que l'Abime" écrit en trois vers sur le même début de page, non plus la forme poétique mais la page et la double page "naufrage cela direct de l'homme" en vis-à-vis sur deux pages, pour une redéfinition plastique du poème qui, du coup, donne à cette histoire un sens permanent de texte qui avance en échos de vers qui sautent alternativement d'une page à l'autre en fonction des jeux sonores et visuels des mots et de leurs constructions en vers et phrases, en polices de lettres qui changent constammant, qui vont d'une page à l'autre, reviennent sur la même page, repassent à l'autre et reviennent encore à l'autre, et change de double page pour se construire en pages simultanée/alternées car la simultanéité n'est pas systématique directe, comme par la lecture conjointe du poème de Blaise Cendras et des rythmes plastiques de Sonia Delaunay pour la La prose du transibérien et de la petite Jehanne de France écrit un peu plus tard en 1912, mais sur le temps des deux premières publications du Coup de dés. Et pendant ce temps le monde épiphanique commence à se construire tant en art plastique qu'en littérature. Ce temps qui jouera d'abord entre les vers et l'image chez Rouault deviendra purement un outils littéraire, sinon une prose poétique avec Joyce.
Plus tard, en 1961, Raymond Queneau écrira ses Cent Mille Milliards de Poèmes où toutes les pages sont découpées en autant de vers. En tournant chaque vers vous composez autant de poèmes que vous le voulez.
Nous sommes là avec ce coup de dés de Mallarmé sur la base d'une des plus fortes révolutions de l'art des années 1910, d'une des plus monumentales bases de l'art contemporain, outre l'introduction du hasard en art.
"Toute Pensée émet un Coup de Dès"
Ainsi se temine ce poème
Alors, comment lire un tel poème devant un public ?
Timothée Laine
prend un parti esthétique et il prévient son public que le sens en lui même va construire un édifice, une sorte de maison poétique en soi indépendante de l'histoire, une sorte d'abstraction scénique, ou plus exactement de vision plastique de la lecture poétique qui va construire une scénographie:
Ce poème reprend ce soir sa place historique de première performance littéraire, scénique et spatiale, car la scène ce peut être la page et la double page et c'est ce tour d force que
Timothée Laine
va nous faire vivre
L'axe de la double page
la première lecture du premier vers sur la page de droite
le premier vers en haut d'une page de gauche
l'autre vers qui suit sur la page de droite
le dernier vers de la double page sur la page de gauche
nouvelle double page
Lecture sur la page de droite
et ainsi de suite jusqu'à la fin du poème dont la lecture dure 9 minutes !
En quelque sorte Timothée Laine s'est lui-même mimé en train de lire sur une double page;
le spectateur voyant Timothée Laine par transparence en train de lire chaque vers à son exacte place sur les pages de Mallarmé.
Parfois la diction devient un véritable mécanisme de machine à écrire et le sens même du texte ne devient plus qu'un instrument sonore de "martelage" des mots et des vers.
CE FUT VERITABLEMENT UN TRES GRAND MOMENT
et en fin de spectacle j'ai été très agréablement surpris d'entendre des personnes du public regretter de ne pas avoir eu des moyen vidéos pour fixer ce moment privilégié, exceptionnel et pour moi tout à fait nouveau dans le champ de la performance poétique et artistique de façon plus générale.
Mais, allez vous me dire, vous radotez ! Vous avez déjà introduit ces éléments plus haut dans cette page !
Et vous aurez raison, mais pas tout à fait cependant.
En effet, le monde de l'art n'a guère transmis au grand public l'extraordinaire révolution de l'art contemporain à partir de la poésie du XIX° siècle. Au XX° siècle, depuis que Verlaine faisait vivre sa poésie dans ses parcs imaginaires des romances du XVIII° siècle, que Baudelaire avait introduit le sordide et la prose à la place des vers, depuis Rimbaud d'une façon générale, depuis Mallarmé plus précisément, la culture européenne a cédé à des choses d'outres frontières et océans qu'elle a cru nouvelles. En fait la culture occidentale, et particulièrement en France, s'est comme mise en sommeil pour laisser sa place à d'autres vecteurs qui voudraient nous faire croire qu'ils ont inventé. Et des gens comme moi ne sont pas tout à fait d'accord avec ces politiques politiciennes de la culture. Ces politiques d'autruches peu dignes, il est vrai.
Et oui c'est comme ça qu'on apprend que la Chine est en train de devenir la première plate forme artistique au monde alors que tout ça s'est fait et continue à se faire chez nous. Ceci dit je suis très intéressé par ce qui se passe en Chine et depuis longtemps.
Si vous reprenez l'histoire poétique en lien avec l'art contemporain vous allez vous rendre facilement compte que l'essentiel des révolutions artistiques du XX° siècle ont très très souvent un fondement poétique d'invention, et surtout en France. Les poètes, en quelque sorte, ont été les quasi forgerons de l'art contemporain et peu à peu ces séries d'expériences que je vous ai présentées sur ce blog m'ont permis d'exposer un peu plus en détail ce cheminement extraordinaire bien trop souvent laissé pour compte.
J'espère pouvoir reprendre cette présentation en tiroir, en redites et en reprise, en radotage pourquoi pas, mêlée à d'autres voies, à d'autres vecteurs qui contribuent à enrichir cette floraison extraordinaire de l'art poétique dans le champ de l'art contemporain.
Le jeu de mon appareil photo sent mes préoccupations plastiques et s'amuse avec elles
ci dessus
Timothée Laine
sur un poème de Jean de la Croix
et ci dessous
sur d'autres vers
La liste des poètes dont des textes ont été lu ce soir
Chrétien de Troyes
François Villon
Clément Marot
Jean de la Croix
Jean de la Fontaine
Théophile de Viau
l'Abbé de l'Attaignant
Marceline Desborde Valmore
Alphonse de Lamartine
Victor Hugo
Charles Baudelaire
Walt Whitman
Paul Verlaine
Arthur Rimbaud
Stéphane Mallarmé
Guillaume Apollinaire
Rainer Maria Rilke
Fernando Pessoa
Rabindranath Tagore
Saint-John Perse
Catherine Pzzi
Marina Tsvétaïeva
Louis Aragon
René Char
Léopold Sédar Senghor
Aimé Césaire
Michel Butor
Philippe Jacottet
Timothée Laine
jusqu'à la rencontre finale avec son public
absolument enchanté
et pour
Les Mots d'Azur
C'est
Elsa Verna
qui vient féliciter le poète qui est aussi un écrivain et d'après ce que
Timothée Laine
nous a lu ce soir de sa plume, on n'a qu'une envie : en lire plus !
Voilà, c'est la photo de la fin de cette magnifique soirée.
Alors reprenons la route,
non pas la mythique Nationale 7
qui nous amènerait à Nice, au pied du Paillon couvert par les jardins Alexande III par la Rue de France,
NON
tout simplement l'Autoroute du Soleil
qui nous conduit à
SAINT-ANDRE
de la Roche
et quand on vous dit que c'est une roche
c'est une roche !
Il y a eu à Saint-André de la Roche
un évènement poétique auquel j'étais invité.
J'ai confondu les dates et me voilà sur les traces d'une poésie naturelle à Saint-André au devant de laquelle le hasard me propulse
avant même ma rencontre avec les fantômes des poètes
qui sont déjà partis
ce qui est tout simplement pour moi l'âme de Matisse
en pays niçois
Une rose égarée dans les broussailles, qui dispute ses couleurs à la muraille qui les perd
et les retrouve grâce à la rose
ton sur ton
âme sur âme
discrète et belle pourtant
avant que cette beauté surannée ne la dispute à celle du graffeur et du taggueur
Les temps changent
et l'un épargne l'autre.
Autre fleur
Autre bulbe
C'est un cocon
C'est à la Médiathèque de Saint-André de la Roche
où cette annonce nous avait convié
où Madame
Sandra Hollard
me présente sa Médiathèque et son installation du cocon de poésie
entrons doucement dans ce cocon qui semble fait pour les petits enfants
car tout y serait à leur mesure
Si je ne crois pas qu'il faille aller chercher les sources de ce cocon dans l'Arte Povera de Mario Merz je pense que nous avons tous dans notre enfance des cabanes imaginaires ou réelles où nous avons rêvés.
En voyant les feuilles de ce cocon je pense aussi à ces cabanes de cantonniers qui ponctuaient tous les kilomètres les routes de nos campagnes, lorsque ceux-ci se déplaçaient à pied pour entretenir les fossés et qu'ils n'avaient d'autre abri que ceux de branchages, de feuilles et de fougères, qu'ils fabriquaient soigneusement pour s'y abriter en cas d'averse soudaine ou pour se tenir un peu au chaud en hiver, le temps de manger le maigre casse-croute de la journée.
La poésie est un lien profond entre tous les abris du corps et de l'âme,
de tous les refuges de l'imaginaire au réel.
L'artiste plasticien qui a composé ce cocon, cette structure, s'appelle
Ratko-Krsanin
Les éléments que je donne ici sont extraits d'un des sites consacrés à cet artiste. Je pense qu'il vaut mieux laisser la parole à l'artiste lorsque celui-ci l'a déposée sur un site public
Son nom se prononce Kréchanine, il est d'origine Serbe - Compatriote de Zorica Sentic (voir sa page sur ce blog). Il travaille et vit à Beaumont de Lomagne dans le département du Tarn et Garonne. Artiste peintre de formation il réalise et conçoit des décors évènementiels et cinématographiques. Il utilise dans sa démarche la peinture, les performances, les installations, la vidéo et la poésie
Cédons lui sa parole :
Les cocons de Ratko-Krsanin sont en plusieurs exemplaires et ils se déplacent de commune en commune pour des installations qui peuvent durer un mois comme à Saint-André.
Saint-André de la Roche
vallée de la Banquière, affluent du Paillon.
C'est aussi le site d'un château remanié au XVIII° siècle dont la façade de sa galerie (organe de l'architecture française qui relie traditionnellement deux corps de bâtiments en "passage" ou qui permet en façade de circuler d'un point à un autre du bâtiment, à la différence d'une loggia qui est une pièce ouverte à l'étage) est traitée par des arcs architecturés en leurres, plaqués sur le mur a effet de portique ou de galerie ouverte en portique. Ce motif ornemental d'animation d'un mur aveugle déployé en longueur a une origine romaine comme on peut le voir encore au troisième niveau d'élévation en extérieur du front-scenae du théâtre antique d'Orange. Ce château Saint-André est un des points forts, avec la serlienne de la façade de sa chapelle traditionnellement issue du vecteur architectural implanté à Nice par la chapelle du Jésus, du développement de l'art baroque dans le comté de Nice depuis la période baroque, environ 1615/25, 1715.
et ce soir ce qui m'a surpris c'est ceci
Lorsque sur ce blog je présenterai mon étude en thèse doctorale des églises du sud-ouest des Alpes - un des chapitres de ma thèse soutenue en 2001 - je vous montrerai que l'art de décorer les bâtiments fonctionne souvent dans le sud-ouest des Alpes par la "façade qui se voit", contrairement à d'autres veines de l'art , ou à d'autres régions française et même italiennes, voire alpines tout simplement, où les chevets sont richement ornés. Ici, non : comparez le chevet avec la façade. Aucun traitement architectural et même pas de couleur comme s'il y avait eu un autre bâtiment (détruit) plaqué contre le chevet, ce qui arrive aussi. En revanche, que les "restaurateurs" aient reproduit ce "schéma mental vernaculaire" m'incite à vous montrer ce trait de caractère de l'architecture polychrome de ces régions.
En allant un peu plus loin, un autre trait architectural pris en compte par la restauration de ce même bâtiment me permet d'introduire ici la notion de programme polychrome architectural à part entière de façon très simple, de façon à ce que chacun puisse aller un plus avant dans la logique architecturale polychrome même en art issu du baroque. L'articulation en réduction par des ressorts de la partie haute plus étroite de la façade de ce monunment religieux - qui pouvait devenir un frontispice orné comme en témoigne en vestige la serlienne surmontée de sa corniche qui fait ressaut, bien qu'aussi base du fronton deux fois plié, comme un avatar d'ordre abrégé hérité de Giulio Romano (1499-1546) - au corps du bâtiment projeté en arrière est un sujet d'étude coloré car ici c'est un choix de les avoir peint d'un même rose que le reste du bâtiment. Mentalement, représentez-vous les ressorts en blanc (et si vous le voulez aussi des chaines d'angles peintes droites ou harpées en partie inférieure de la façade) et déjà vous aurez un autre sens architectural de cette façade savamment pensée et réfléchie. Comme quoi le programme coloré fait bien intégralement partie du programme architectural et le travail de l'archéologue en histoire de l'art serait de retrouver les traces du premier programme coloré sinon d'analyser la logique architecturale du bâtiment en accord avec l'esprit du temps qui l'a généré et non pas en fonction de valeurs esthétiques contemporaines qui dans ce cas risqueraient vite nous faire déraper vers
des visions "minimalistes" qui seraient bien sûr ici tout à fait
hors sujet.
Seules les tuiles vernissées à la mode provençale apportent leur note colorée, quelque soit le point de vue que l'on puisse avoir autour du bâtiment.
Le charme de Saint-André c'est ce château et encore d'autre bâtiments colorés, d'autres couleurs, d'autres décors
j'essaierai de montrer - toujours en vous présentant sur ce blog d'autres pages réservées à l'habitat et à la polychromie architecturale dans le sud-ouest de Alpes - par quelles dynamiques, au fur et à mesure qu'on s'éloigne des vecteurs de l'architecture française de la période du rattachement du comté de Nice dans la seconde moitié du XIX° siècle - comment on passe des façades entièrement peintes aux frises, aux allèges ou frontons peints.
Car ces décors peints de cette période répondent en fait à l'architecture parisienne qui a été massivement construite sur la Côte à partir du rattachement de 1861 et des extraordinaires dotations de Napoléon III, ajoutées au tourisme d'hiver. Pour vous en rendre compte allez circuler en région parisienne dans les lotissements construits à cette période dans d'autres régions de France comme en Touraine ou dans les stations balnéaires de l'hexagone et plus près de nous à Monaco, et vous retrouverez exactement à la fois ce type d'architecture et ces décors peints mais moins massivement construits et réalisés et avec des variantes moins liées aux productions de céramiques monumentales de la région, de Vallauris à Menton. Même les décors en reliefs qui accompagnaient ces décors peints issus de répertoires ornementaux venaient de Paris et étaient commandés sur catalogues.
D'autres voies de la polychromie architecturale sont beaucoup plus anciennes comme celles que je vous présente sur ce blog à la page du mois de mars 1012 "Primitifs Niçois - Les chapelles peintes...jusqu'à nos jours", comme celles de certaines vallées comme les ardoises peintes de La Roya, comme celles de la tradition alpine que j'ai commencé à vous présenter par ma page à partir de Guillaume et que je reprendrai, comme celles de l'art français des XVII°, XVIII° et XIX° siècle, comme celles des apports ligures et parfois piémontais en relais d'autres veines de foyers culturels européens plus importants (Allemagne, Italie ou France). C'est en fait excessivement riche et c'est cette richesse qui est exceptionnelle dans le département des Alpes Maritimes mais qui fait aussi toute l'extrême complexité et l'intérêt de l'étude scientifique du sujet.
Toute la poésie de la chose.
Pour moi le charme inégalable du pays niçois du rattachement à la France c'est toujours dans ces beaux corps de bâtiments ornés d'une frise aux enduits colorés, noyés dans des jardins, tonnelles et pergolas aux persiennes vertes ou peintes au bleu de Marseille, de ce bleu censé éloigner les moustiques...
Le poème de Nice et de son arrière pays sera éternellement omniprésent tant que ces perles architecturales continueront à vivre et à émailler le paysage niçois
et la
Banquière
est toujours là depuis de début de l'histoire jusqu'à la fin
encaissée dans ses rochers cyclopéens
ou plus alerte dans ses escarpes maçonnées
Merci à
Saint-André de la Roche
et à sa Médiathèqe avec l'accueil si chaleureux de Madame
Sandra Hollard
pour ce moment de poésie
blanc et coloré
qui se termine avec d'autres fleurs
Amis des
MOTS D'AZUR
je ne dépose pas tout de suite les photos de cette superbe soirée où nous avons pu applaudir tant de talents
autour de l'invitée vedette
ILE ENIGER
je vais tout simplement vous faire attendre une petite semaine, ou un peu plus.
Toutefois pour vous faire patienter en franche amitié
je vous donne cette photo de groupe qui montre
combien la poésie est confraternelle et combien ces
rencontres au château de Mouans-Sartoux et partout ou se produisent
LES MOTS D'AZUR
les rencontres sont amicales
Dans une semaine : promis...!
Nous y voilà !
Pourquoi vous ais-je fait attendre une semaine et plus ?
Parce que j'étais parti à Paris : Je voulais voir l'exposition Canaletto au musée Maillol, et si j'ai découvert ce que je cherchais à travers cet artiste, du Lorrain à Vernet, aux artisans et tant pis si je pense qu'un artiste peut très bien se passer d'une boîte optique lorsqu'il maîtrise la perspective, que Canaletto ne semble pas toujours avoir bien maîtrisée sans sa boîte, comme on le voit aux avants-plans, aux figures qui masquent de douloureuses articulations d'escaliers, que j'ai pu regretter dans les analyses la fin de la grande école Chastel, et je n'en dirai pas plus, j'ai aussi redécouvert Maillol ! J'adore. Je suis de ceux qui regrettent ces magnifiques sculptures sur l'esplanade du Louvre. Pourquoi un grand génie de ce siècle n'aurait-il pas pensé à associer ces merveilles de Maillol à cette reprise de l'art antique qui ne serait qu'une très ordinaire antiquité de verre, très antique et encore plus antique face à un arc de triomphe non moins antique, sans la contre-pyramide qui elle est une invention qui justifie toutes les vulgarités de surface (sauf les bassins, magnifiques miroirs d'eau) : imaginez la pyramide sans ses atroces pyramidions, avec ses bassins, splendides, dans lesquels se refléteraient les sculptures de Maillol à la fois dans les verrières et dans les bassins, les sculpture éparses sur les gazons : l'ère Mitterrand aurait enfin laissé quelque chose de beau et de grand dans Paris ! Ce président laissera donc à la postérité des arts l'image qui lui revient...et c'est l'histoire qui fera le tri et qui commence déjà à bien le faire...c'est triste, très triste...
Mais ma réflexion s'est alors dégagée et j'ai essayé de comprendre, puisque je suis si radical avec les autres, comment moi aussi je pouvais prendre le risque de m'exposer aux plus virulentes critiques et j'ai joué le jeu avec mon appareil photo (comme j'ai été filmé par les caméras de surveillance et que personne n'est intervenu je pense que je ne suis pas interdit de vous produire les photos que j'ai prises dans ce musée de ces extraordinaires sculptures)
et puis mon objectif s'est fixé sur un intrus, sur cette pénétration du divin par un "crapaud" dit-on dans un diamand
il était là ce lien sculptural du "contemporain" et de "l'antique" :
SUFFISANT dans toute sa SUFFISANCE
C'était bien la bande dessinée à la rencontre du grand art
J'étais comblé
(la petite ouverture bien cadrée où disparaît l'éphémère entre deux antiques - cette diminution des champs géométriques dans les éclairages, cette perspective qui doit réponde à celle de Canaletto deux étages au-dessous)
Ce Roman de Rimbaud :
"-Voilà qu'on aperçoit un tout petit chiffon
D'azur sombre, encadré d'une petite branche,
Piqué d'une mauvaise étoile, qui se fond..."
Ces branches qui sont deux nus de Maillol, tout simplement...par les épaules et les seins...et les têtes...
dans l'encadrement d'une porte
et le voilà dans ses branches au Musée d'Art Contemporain de Porto (Portugal)
l'image est fugace, le poème demeure
le feuillage devient symbole, éparse des nymphes,
jaunissant,
et je suis alors retourné à l'appartement de mon neveu Frédéric, où j'ai logé (la chute dans le texte), et j'ai pris simplement des photos de Paris, et mon neveu m'a dit sa désolation de certaines réalisations de l'ère Pompidou, j'était aussi d'accord avec lui, mais Paris a une telle force, si on n'exagère pas trop et bien sûr qu'il suffit de prendre des photos dans Paris pour tout réconcilier
J'adore cette photo ci dessous, que je viens de prendre depuis cet appartement de Frédéric
Le fer de la dame éternelle croise le fer des chantiers de Paris. Les sentinelles des cheminées rouges sur lez zincs argentés absorbent ces perspectives des grandes ville d' EmileVerhaeren et ce triptyque bleu c'est à la fois Klein et Cendrars sur le gris de Marquet, sur l'Hôtel du Nord du Canal Saint-Martin tout près c'ici alors que La Villette se refait une beauté par une des grandes inventions architecturales du siècle, la rotonde en concurrence du centre Beaubourg
c'est tellement simple de faire de l'art contemporain à Paris
depuis les fenêtres de Frédéric, ou de sa terrasse sur le toit
que je n'ai pas pu résister, car, combinez ces deux photos, ci-dessus et ci-dessous :
c'est déjà Beaubourg
et moi Beaubourg: j'adore !
Tout comme il faut rendre hommage à certaines tentatives de Jack Lang : après, ce qu'elles sont devenues, c'est autre chose, ou comment elles ont été réalisées c'est encore autre chose. Ma rencontre récente avec une partenaire très proche des projets de ce ministre haut en couleurs, m'a permis de beaucoup nuancer ce que je voyais en réception, ignorant le grand intérêt et la réelle valeur de l'initiation, tout comme pour cette année de la poésie en 1983 dont je retrouve chez mon neveu l'affiche que je lui avais offerte avec deux autres affiches inscrites en poèmes manuscrits et inédits par Pierre Courtaud et Jacques Gasc
(que vous pouvez voir sur la page consacrée à Pierre Courtaud sur ce blog)
Et cela nous conduit directement à notre soirée poétique des
Mots d'Azur
avec son grand chantier de préparatifs dont le ministre de la culture de ce soir est le bien aimé
Président Pierre-Jean Blazy
qui surveille déjà l'arrivée et l'installation du public (un peu fou ou un peu flou ?)
ça y est, les artistes de ce soir peuvent s'installer
la salle est se garnit,bientôt plus de place, alors les derniers resteront debout, mais resteront
et
Ile Eniger
qui me surprend par la sobriété avec laquelle elle présente son art.
Mais avant elle se présente elle-même et c'est assez émouvant car ce poète a déjà un très beau palmarès à son actif.
Aussi avec votre permission, Madame, je vais reprendre un peu du texte que vous nous avez lu ce soir pour faire votre propre présentation.
Ile Eniger est née dans le Vaucluse, tout près d'Avignon. A son père, paysan, elle doit son profond respect de la terre. A sa mère, qui elle-même écrivait, elle doit sa vocation d'écrivain. Habitant ensuite pendant 20 ans dans le Mercantour, tout en haut des vallées niçoise, dans ce grand massif qui coiffe les Alpes-Maritimes et qui annonce les Alpes-de-Haute-Provence par la vallée de l'Ubaye, en transversale, anciens territoires de chasse des Rois d'Italie avant d'être définitivement rétrocédés à la France, Ile Eniger quitte ses montagnes trois jours par semaine pour aller enseigner le français et la philosophie à Monaco où elle était professeur. A travers sa profession, pendant quatre ans, Ile Eniger participe également à l'alphabétisation des des sortants de prison et des toxicomanes en voie de réinsertion.
Il y a une vingtaine d'années elle quitte l'enseignement pour se consacrer entièrement à l'écriture, alors qu'elle signe son premier contrat avec un éditeur. Elle ajoute à cette activité celle de conférencière, de collaboratrice à des revues de poésie, à des spectacles mettant en scène son propre travail d'écrivain, et à des ateliers d'écriture.
Alternative et Culture - Edts Corporandy - Cosmophonies Internationales furent les premiers éditeurs de Ile Eniger. Actuellement ses éditeurs sont Chemins de Plume, à Nice, Editions de Libre Feuille (sud-ouest), Collodion (Centre Nord Fce), Eds Parole (Var), Albiana (Corse).
Ile Eniger s'est également découvert une passion pour le Canada et elle prépare un recueil de correspondance avec l'écrivain québécois J.M. La Frenière : "Quelque chose veille"
Pour le Printemps des Poètes 2013 Ile Eniger prépare également un nouveau recueil aux Editions Chemin de Plume "Le raisin des ours". Ile Eniger c'est aussi un auteur primé dans de grandes manifestations des Prix Littéraires. Elle vient de recevoir le prix du livre d'artiste au Salon d'Automne de Paris pour l'année 2012 / Je vous le présente ci-dessous, avec des gravures de Michel Boucaut
Un premier roman d'Ile Eniger vient de paraître aux Edits Parole : "La femme en vol". Ce premier roman est dédié à son mari le peintre Bellet "A Emile, dont la solidarité, la bonté, l'amour, m'ont permis de croire à l'homme débout"
Avant de passer à la dédicace des livres dont elle a lu des extraits tout u long de cette première partie de cette soirée, Ile Eniger nous livre de dernières confidences. Elle a 65 ans et elle voue un "attachement viscéral au sacré de l'existence", "à la nécessité d'être sans tricher" (sic) :
"J'écris ce que je suis, je suis ce que j'écris"
Séance de dédicace, ici avec Brigitte Broc qui elle aussi avait été présentée par Les Mots d'Azur, au tout début des soirées à Mouans Sartoux alors que je n'avais pas encore commencé cette page. |
Voici quelques uns des livres qu'Ile Eniger a dédicacé ce soir.
Mais avant d'en arriver à cette séance de dédicaces il s'en est passé bien des chôses à cette soirée.
d'abord je veux rendre hommage à Frédérique Py qui a véritablement soulevé l'enthousiasme d'un public profondément ému par son jeu
et qui est en plus, en dehors du trac très perceptible en début de soirée, en fin de spectacle la plus simple et la plus aimable des personnes
Une fois de plus Pierre-Jean Blazy sait réunir autour de lui et des
MOTS D'AZUR
LE
"NEC PLUS ULTRA"
même si parfois il fait celui qui n'entend rien, comme ci dessus !
hum, hum !
Bon, bon, passons...
Chantal Cudel
m'a ensuite beaucoup amusé mais dans le bon sens de l'expression, dans le sens du compliment, car c'est ce "compliment" composé et lu par
Chantal Cudel pour Ile Eniger
En effet "le compliment" est un genre littéraire très en vogue dans les anciens régimes. Et, ce soir en écouter un, bien sûr dédié à Ile Eniger, m'a absolument ravi.
Mais ce qui m'a encore le plus amusé, c'est que ce compliment prenne des allures de manifeste pour une certaine tenue, une certaine veine de la poésie.
J'adore ces querelles d'écoles. Une école c'est extraordinaire lorsqu'elle arrive au dépassement d'elle-même, lorsqu'elle arrive à son paroxysme, à son anéantissement. Je ne connais pas d'école artistique anéantie autrement que par elle-même. La querelle des anciens et des modernes n'a toujours été qu'une querelle et cela n'a jamais empêché les auteurs de parvenir jusqu'à nous selon leurs mérites, leurs génies, leurs valeurs. L'histoire des peuples a tellement la faculté de balayer les querelles humaines que le génie s'en moque, et personnellement je ne saurais trop remercier Chantel Cudel que j'aime et apprécie beaucoup pour avoir fait revivre ce genre littéraire que je n'avais pas entendu depuis bien longtemps.
Et puisque nous en sommes à Chantal Cudel et à la magie des mots et des choses, regardons encore ce qu'elle nous a préparé pour ce soir, lisant admirablement de sa voix chaude et profonde
Elle nous a présenté ce soir un jeune guitariste, Maxime, âgé de 12 ans. Il a accompagné Chantal Culdel à la Guitare, Chantal a lu magnifiquement terminant à l'harmonica
je vous laisse découvrir en images
C'est alors que finissant sur des notes réconciliatrices
Marie Gay
s'installe doucement devant le micro
et nous lit avec beaucoup d'émotion et une réelle intensité servie par une diction impeccable
une superbe texte de
Pierre-Jean Blazy
alors que MIN captive dans le public, devant ses oeuvres plastiques, écoutant avec une profonde émotion
Marie Gay
se prépare déjà à venir en scène
lire ses propres textes
cédant ensuite la place à
Jacki Raimondi
bien sûr présentée par Pierre-Jean Blazy
pour lire des textes d'auteurs qu'elle aime.
Elle vient depuis la Corse où, me dit-elle, elle représente le Printemps des Poètes
Si vous voulez la contacter, elle m'a laissé son adresse électronique de messagerie
jacki.raimondi@gmail.fr
et elle est à Cannes de novembre jusqu'à la mi-février.
Du bout de l'assistance Madeleine-Marie n'ose pas trop dire qu'elle veut présenter un de ses textes. C'est la première fois que cette femme tout à fait charmante et pleine de vie présente ses textes. L'émotion est très grande mais le résultat fut beau
voilà un bel exemple à suivre de jeune auteur courageux, car il faut avoir du courage pour présenter soi même ses propres oeuvres, quand on ne l'a jamais fait.
EN TOUT CAS UN GRAND MERCI
Madeleine-Marie
et du courage il n'en fallu pas moins
à un autre Maxime, plus jeune, tout juste neuf ans, qui est venu des genoux de son papa
nous dire avec déjà une aisance d'acteur de très beaux vers
le public est ravi
conquis
même nos amis anglo-saxons, qui aiment la poésie et l'art, sont attentifs aux moindres mots.
La soirée fut une totale réussite
Chaun se lève, discute, échange des points de vue, se rencontre
Ci dessus le sculteur Sophie MARTY HUGUENIN et sont mari
La soprano Claudette Ory et une amie
Jacki Raimondi et son mari ou seule pour des inscriptions de liens
et puis encore Ile Eniger et son magnifique regard
une admiratrice des poètes, fort aimable de surcroît et qui se prête à la pose, avec une réelle grâce, merci Madame,
et encore d'autres admirateurs
et encore Chantal Cudel avec son petit protégé, avec les parents de Maxime
ou sans les parents
et encore d'autres admirateurs
et des rencontres entre artistes
et poètes
et regardez bien ce qui va se passer à la fin de cette soirée extraordinaire de l'amitié
ça commence par des visage souriants et amis, presqu'une photo de famille
et ça grandit
et ça grandit
et ça grandit
et ça devient très grand
et je vous jure que tout cela s'est fait cliché sur cliché, sans rien organiser, en fin de soirée.
C'est ça la grande amitié artistique et poétique qui règne autour des
Mots d'Azur
La prochaine soirée c'est quand ?
Pour ceux qui aiment aussi les rencontres d'exception ,
Juste après vous être imprégné de grande et belle poésie
vous pouvez
à non moins haut niveau
vous imprégner de grande et belle musique
soit avec
soit avec
une présentation faites par des spécialistes de la voix humaine
OU LES DEUX
Ce 18 janvier 2013, Les
Mots d'Azur
Tenaient leur assemblée générale annuelle dans l'aquarium de la Médiathèque de Mouans-Sartoux
autour du Président
Pierre-Jean Blazy
on retrouvait
Nicole Lanza
vice-présidente
Marie Gay
Secrétaire
Elisa Verna
trésorière
et les membres et amis de l'association comme
Cyrille et Patricia Brenner
Ile Eniger, poète, Jean-Michel Sananes, éditeur,
Isabelle Summo (Directrice de la Communication)
Fabien, poète, Brigitte Broc, poète, Lobsang, auteur, poète et plasticien,
Philippe Molino, poète et performeur, Chantal Cudel, poète, comédienne et chanteuse,
Marie Gay
Cette belle soirée se tenait au milieu d'une exposition fort intéressante
Ainsi, Les Mots d'Azur réussissaient
une nouvelle fois à réunir les arts autour d'eux
dans une sorte de complémentarité naturelle à laquelle
Philippe Molino
au piano
apportait sa touche personnelle
et des inscriptions issues de l'exposition se mêlaient même à la photo :
intervention surnaturelle dans cet aquarium des arts
pour une soirée qui se terminait par le verre de l'aimité
Nous retrouverons les
Mots d'Azur
au printemps des poètes le 24 mars
à la Nuit des Musées de Mougins le 18 mai
et la Vice Présidente et la Trésorière, toujours complices, vous donnent également rendez-vous aux soirées poétiques et musicales, voire dansées,
du
Château de Mouans-Sartoux
et si vous voulez plus de détails sur ces manifestations
je vous donne rendez-vous avec les explications et programmes de
Pierre-Jean Blazy
sur le site officiel des
Mots d'Azur
que de monde ce soir lundi 1° février 2013 !
chacun a bien du mal à trouver une place
les artistes s'installent et le public aussi
mais voila que là-bas, tout au fond, une silhouette inhabituelle à ces soirées captive l'attention
il s'agit de Monsieur le Maire de Mouans-Sartoux
André Aschieri
Maire et vice-président du Conseil Régional
tout le monde arrive à s'asseoir
les derniers retardataires aussi
eh oui Madame il ya ce soir véritablement foule et ce n'est pas simple de trouver une place
ça y est je crois que la soirée va pouvoir commencer
Ce soir j'ai une aide pour faire mes photos en la personne de l'adorable trésorière des Mots d'Azur,
et poète,
Elsa Verna
Elsa
est donc mon co-reporteur de cette soirée
Le Président
Pierre-Jean Blazy
nous présente le poète invité du soir
qui sait jouer avec les yeux des caméras
et offrir déjà de lui et de la poésie une image de jeunesse et de modernité poétique qui ne se démentira pas de la soirée.
ce poète c'est
Gérard PONS
qui a son atelier de poésie et de gravure au
Castellet
dans le département du VAR
il sera accompagné ce soir à le trompette et au piano par
Mathieu Pourtier
et son amie Lisa
La soirée commence. Sans qu'on y prenne garde, comme on respire, le poète nous entraîne dans son univers.
Le récital commence comme Guillevic près du comptoir.
ou Mac Orlan avec ses copains des brumes
et peu à
peu
à peu
le poète nous tend la main
et les ailes de la poésie sont celles du poète
qui se font apostrophe
dans un monde enchanteur et enchanté
tout se mélange, le passé et le présent et
Gérard PONS
nous montre avec un réel bonheur et un immense talent comment le monde de la poésie passée est aussi celui de la poésie présente. Et ces liens il les illustre en en faisant appel à l'éternité des auteurs qui se répondent à travers les siècles. Et ce sont les Stances à Marquise de Pierre Corneille de 1658
"Marquise, si mon visage
A quelques traits un peu vieux,
Souvenez-vous qu'à mon âge
Vous ne vaudrez guère mieux.
Le temps aux plus belles choses
Se plaît à faire un affront:
Il saura faner vos roses
Comme il a ridé mon front.
Le même cours des planètes
Règle nos jours et nos nuits:
On m'a vu ce que vous êtes;
Vous serez ce que je suis.
Cependant j'ai quelques charmes
Qui sont assez éclatants
Pour n'avoir pas trop d'alarmes
De ces ravages du temps.
Vous en avez qu'on adore;
Mais ceux que vous méprisez
Pourraient bien durer encore
Quand ceux-là seront usés.
Ils pourront sauver la gloire
Des yeux qui me semblent doux,
Et dans mille ans faire croire
Ce qu'il me plaira de vous
Chez cette race nouvelle,
Où j'aurai quelque crédit,
Vous ne passerez pour belle
Qu'autant que je l'aurai dit.
Pensez-y, belle Marquise;
Quoiqu'un grison fasse effroi,
Il vaut bien qu'on le courtise
Quand il est fait comme moi."
auxquelles
Tristan Bernard répond au début du XX°
"Peut-être que je serai vieille,
Répond Marquise, cependant
J'ai vingt-six ans, mon vieux Corneille
J'ai vingt-six ans, mon vieux Corneille
Et je t'emmerde en attendant "
ou pour nous entraîner vers des découvertes au XX° siècle de poètes disparus pendant la guerre 1914-18
comme avec ce recueil sublime du Lieutenant Albert-Paul Granier redécouvert par le poète François de Cornières dans une brocante le 1° mai 2008 à Mesquer en Loire-Atlantique.
Musique (extrait)
La neige duvetait l'espace comme un songe...
Au carrefour, la fontaine était figée...
Et alors que je passais
près de la source immobile,
glissèrent sur mon âme blanche,
fluides dans la neige papillonnante,
des accords légers et délicats,
comme des échos d'harmonica,
des accords aériens,
comme des murmures de séraphins,
comme des violes miraculeuses d'anges.
Au coin du carrefour, dans une grange,
un homme
appuyait doucement sa joue au violon
[...]
et cette autre merveille tirée de la rencontre brutale du poète avec l'horreur de la guerre, en 1914
NOCTURNE
La nuit calme adoucit l'espace désolé.
Les projecteurs, étirant leur long bras livide,
palpent l'espace vague, énumèrent le vide,
détaillent l'étendue à gestes calculés.
Par les ravins crépus, d'horreur échevelés,
où les obus aigus mordent à crocs avides,
des cadavres blêmis crispent leurs poings rigides
sur le Néant obscur près d'eux agenouillé.
Les blessés anxieux arc-boutent leur pensée
vers là-bas brumeux des choses effacées;
des bourgs incendiés braisillent dans la nuit,
et, benoîte, avec un sourire endolori,
la lune, bonne soeur éternellement pâle,
endimanche les morts d'un suaire d'opale.
Puis, c'est au tour de
RUTEBEUF
(environ 1230-1285) ce grand poète français du XIII° siècle repris par
Léo Ferré
composant cette célèbre chanson reprise par la chanteuse américaine
Joan Baez,
en français,
"Que sont mes amis devenus,
Que j'avais de si près tenus
Et tant aimés ?
Il sont allés que vent emporte
Et il neigeait devant ma porte...
Le vent les emporta..."
composé à partir des Griesches d'Eté et d'Yver de ce grand poète de la misère au moyen âge.
Le poète en arrive aussi à ses propres textes, dont le Président Pierre-Jean Blazy regretta que la lecture au cours de la soirée n'en fut pas plus abondante, et nous ne saurions le contester vu la qualité des oeuvres de
Gérard Pons
On feuillette un recueil de Gérard Pons
comme on ouvre un écrin.
On choisit un bijou, la pierre brille mais elle est imparfaite,
On se rabat sur le collier de perles fines
et on regrette déjà l'imperfection de la pierre,
Rubis ou Emeraude
l'opale est toujours au coeur de la transparence
l'ombre n'est pas une faute
--------------
" Les hauts des peupliers bruissent,
le ciel a des couleurs d'amour.
Ta robe dégrafée
libère un sein de soie
l'ombre est trop légère
au désir de ma main.
Le ciel a des couleurs d'amour,
les hauts de peupliers bruissent"
G.Pons, poème extrait de "L'ombre du peuplier"
Le poète prend ses quartiers de retraite
et cède sa place
à
Madeleine-Marie
qui a composé ce soir un poème sur les
Mots d'Azur
et qui nous emporte dans sa folle passion
qui sont des mots et des histoires désormais écrites et dites
Mais voilà venu du fond des îles de mystères
un autre conteur
qui se présente comme une
"Récitante en poésie"
Il s'agit de
Jackie Raimondi
que nous avions déjà rencontrée et qui ce soir me donne de nouvelles
informations sur son action.
Depuis l'assistance auprès de son mari
où les lumières de la salle contrarient mes clichés
la
"Récitante"
sait nous charmer sous l'oeil du poète amusé et conquis
Jackie Raimondi
est à Porticcio (Corse) l'organisatrice du
Printemps des Poètes 2013
Vous pouvez la contacter par
jacki.raimondi@gmail.com
De l'île de Beauté nous passons
à l'Iles des Tudor et de la Rose:
je voulais parler de l'île de sa
très Gracieuse Majesté.
Mathieu Woodman
est effectivement un Britanique qui taquine la muse dans la langue de Molière
et ma foi
qui la taquine vraiment très bien
nous le retrouverons certainement bientôt et avec beaucoup de plaisir
Alors que s'avance
Chantal Cudel
qui d'une voix chaude et parfaitement rythmée
nous emporte dans les vers et dans les éthers
aux ombres et mouvements associés
Merci
Chantal Cudel
votre intervention fut un très beau moment
et tout aussi beau fut le moment de l'intervention toute en douceur de
Marie Gay
délicate et trop discrète dans ces projecteurs qui la cachent
à votre curiosité
Merci à
Marie Gay
qui cède sa place
à
YVES
notre lecteur de Léo Ferré
qui a su nous transmettre sa passion
avec une grande sobriété et un grand réalisme qui a su toucher le public
tout comme
François Lagarde
sous l'oeil du poète
qui prend des allure de
ITI
pour écouter
Cédric Jacob
qui nous présente des
Poèmes du Cosmos
et des rencontres à
L'Ile des Poètes
à l'auberge de jeunesse des Camélias à Nice
avec la présence de nombreux autres artistes.
Pour sa part
Véronique ICARTvient présenter son prochain spectacle
le 29 mars
à l'espace MAGNAN à Nice
Et la soirée se termine avec
LOBSANG
QUI NOUS CHARME AVEC DES CHANSONS MAGNIFIQUES
MAGNIFIQUEMENT BIEN INTERPRETEES DANS LA GRANDE TRADITION DUCAFE-THEATRE
et comme toutes les bonnes choses ont une fin heureuse
nous nous retrouvons tous au bistrot
où la rue est rentrée dans les murs,
où le spectacle continue
avec les poètes autour d'un boisson chaude
et la chaleur des poèmes catalans de
Maria Bachs
qui n'a plus besoin de micro
pour nous lire en langue catalane ce très beau poème qui chante dans son coeur et dans sa voix
alors que
Lobsang
prépare sa guitare
pour nous chanter le merveilleux
Halléluia
de
Léonard Cohen
voilà c'est terminé, l'art est passé de la rue au café
pour
la soirée café poésie du 5 avril au château de Mouans-Sartoux,
et n'oubliez le site officiel des
Mots d'Azur
La Sélection de Pierre-Jean Blazy
Sur la Côte d'Azur il n'y a pas que les mots et la mer qui sont d'azur
il y a aussi les montagnes.
Margaret Laird
m'envoie tête en bas cette magnifique photo d'Isola, station de
la vallée de LaTinée, au nord du département des Alpes-Maritimes
en abordant le Mercantour.
Merci Margaret
Et qui nous fait danser les rues ?
sous l'oeil espiègle de Marie-Christine Gay qui a volé cet instant,
C'est
vendredi 15 mars 2013
à
Pégomas
je n'y étais pas mais Marie-Christine Gay
y était
Elle m'envoie ces clichés du récital de
Yves Giombini et Patrick Massabo
Tout comme nos amis de l'ABAC font passer les annonces des Mots d'Azur
je vous communique cette belle manifestation autour de notre amie
Sally Ducrow
(sur ce blog, une page à Sally Ducrow au mois de janvier 2013)
qui invite ses amis plasticiens du nord de l'Europe pour
une importante installation sur l'ïle Sainte-Marguerite
au large de Cannes
sous la présidence de
Bernard Brochand
Député-Maire de Cannes
Vous trouverez un compte-rendu de cette manifestation
sur plusieurs pages de blog dont celle-ci.
MOUGINS
le dimanche 24 mars 2013
pas très chaud aujourd'hui
il pleut
LE VILLAGE EST VERT ET BLEU ET
ROSE ET MAUVE
ET BLANC
C'est le printemps
y'a qu'le dauphin qui est content
en revanche
le vieux soldat ne l'est guère
avec en plus tous ces tuyaux d'arrosage qui lui
tournent autour,
Quand à ces demoiselles
Elles s'en donnent à coeur joie dans les rues de Mougins
et celle là, regardez là !
qu'est-ce qu'elle fait auprès de son baquet ?
Elle attend que ça pousse ?!
Drôle d'endroit que ce coin là !
y'à que Picasso qui a mis son chapeau
et le parapluie de cette très gentille dame en est
Normal !
Elle se rend à la performance des
Mots d'Azur
A l'espace Gottlob
où je retrouve la fille d'un autre grand artiste
de la Côte-d'Azur,
LAURIE
qui est la fille de
Pierre Marchetti
et bien sûr nous papotons
et je m'assois à son côté pour
assister au spectacle qui va commencer
quand Pierre-Jean Blazy aura fini d'ajuster
son pantalon.
ça va Pierre-Jean, on peut commencer ?
bon bon, attends un peu que les artistes
arrivent
pendant ce temps Maria Bach également
dans le public, ajuste son appareil photo
le public s'installe et déjà, avant même d'avoir
commencé
la salle est trop petite et on se bouscule debout, assis, jusque dans la porte.
Il faut dire que le programme de ce soir est exceptionnel car il s'agit d'un véritable spectacle poétique, le crédo de
Pierre-Jean Blazy,
qui
rassemble les muses
autour des
Mots d'Azur,
autour de l'âme des peintres dont la
ville de Mougins est fière et orgueilleuse,
autour de l'âme des poètes, des musiciens et des danseurs.
Nos poètes conteurs de ce soir
c'est
la très talentueuse
Brigitte Broc
et le nom moins talentueux
Claude Artès
entourés des magnifiques
Patricia Guiffray
à la flûte traversière et au violon
et
Megan Metheney
à la harpe
poètes et musiciennes nous entraînent alors
dans un accord parfait avec la très belle performance
de l'Ecole de Danse de Cannes
sur une chorégraphie de
Joëlle Donati
LES DANSEURS SONT PRÊTS
Dernière mise au point, avec le scénario très étudié qui va créer ce soir une miracle d'alliance entre les arts
et si je peux vous en rendre compte en y associant parfois celui du reporteur photographe
alors ce sera encore une dimension apportée à l'éphémère de la beauté d'un soir sur
La Riviera...
dans ce village mythique de Mougins
Le spectacle commence
les tableaux commencent à s'enchaîner dans la ville
du flou on passe an net
les tableaux se déploient
se déplient
se réorganisent
se singularisent
la parole du poète
s'emporte dans le bagage de la danse
et ressugit
discrète et bien présente
mêlée,
entrelacée
dans le rythme de la danse
aux échos de la flûte traversière et de poésie
quand soudain tout s'arrête,
s'immobilise
et renaît
et repart de plus belle
tourbillonne
et virevolte
comme une danse des légendes de l'Oural
au coeur de la Russie
et se fige
dans d'incertains face-à-face
griffonnés par le poète
raturés à souhait
apostrophés
STOP
arrêt sur image
l'instant d'un détour sur le danseur et sa chorégraphe
et le ballet redémarre
avec les garçons,
seulement
et tout recommence à aller très vite
le combat de rue se termine, place au charme
place l'étreinte
place à l'emportement amoureux
aux accents de la harpe
qui annoncent la pluie qu'on croyait avoir laissée dehors,
en entrant
en posant les bagages sur lesquels on se repose
l'instant d'un court instant qui repart
sublimé
repris et évanoui
seul un bâton de pluie : silence !
l'orage abattu sur la terre fait renaître d'autres passions
roses et grises
qui s'ignorent, se heurtent
et se rencontrent
et s'étreignent
complices
tourmentées
superbe
apaisée
les éclairs s'éloignent, les fleurs s'apanouïssent, celles qui restent
et celles qui s'en vont
Il est temps de
saluer
Le printemps a vécu
La chorégraphe, très discrètement applaudit mais ne vient pas saluer
tout de suite
c'était très beau
Il nous reste alors quelques poèmes qu'on emporte comme des feuilles au vent du printemps
de Claude Artès
ou de
avec des recueil du coeur pour un été prochain si bien annoncé
par les orages de l'amour qui naît au printemps dans les villes et dans les champs
et Les instruments, pudiques, se taisent
heureux témoins de ces instants pour d'autres à venir
dans cette complicité des arts
qui nous ramène vers
les peintures du facteur de Mougins
Maurice Glottlob
au milieu desquelles nous prenons des rafraichissements
dans la joyeuse humeur d'une soiré magnifique et magnifiquement réussie
grâce aussi aux bons soins de la Maire de Mougins
et de son maire
Richard Galy
et comme Monsieur le Maire nous offre l'hospitalité
et bien continuons en poésie avec
Pierre-Jean Blazy
qui nous montre un autre trésor qu'il vient de découvrir
et les facéties des
Mots d'Azur
reprennent leur droits,
les poètes sont comme Bernard de Ventadour,
il leur faut aussi de la joie et de l'amitié pour créer
des espiègleries pour photographier le photographe piégé
après tout je ne l'ai pas volé, à force de m'amuser !
Terribles, ils sont terribles !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
et pendant ce temps là il y en a qui boivent un bon coup !
ou qui photographient le magnifique village de Mougins
et puisque la réunion des arts c'est l'union des âmes les plus belles et les plus délicates, parfois les plus secrètes,
terminons cette magnifique soirée par
de superbes photos d'amitié
Eh dis donc Elsa tu ne serais pas un peu partout? Non mais !
un peu de place aux autres !
voilà la soirée se termine
A bientôt Monsieur le Président pour d'autres merveilleuses soirées !
D'accord chapeau !
mais il ne faut pas vous reposer sur vos lauriers de la gloire
RAPPELEZ-VOUS
QUE NOUS AVONS RENDEZ-VOUS
AU CHÂTEAU DE
MOUANS-SARTOUX
le vendredi 5 avril
à 19 heures
Aujourd'hui vendredi 5 avril 2013
au château de Mouans-Sartoux
LES MOTS D'AZUR
reçoivent
Béatrice Bonhomme
Béatrice Bonhomme-Villani est née en 1956 à Alger. Son père, Mario Villani (1916-2006), élève de Jean Grenier, est peintre et elle vit ses premières années avec ses quatre frères dans une atmosphère artistique mêlée de musique et de peinture. Sa mère, grande conteuse, lui apprend le goût des mots. Elle rencontre dans cette enfance les paysages méditerranéens, mais aussi la belle campagne du Berry, dont plusieurs de ses textes restent imprégnés. Elle suit ses études à Nice en Hypokhâgne et Khâgne au Lycée Masséna.
En 1994, elle a créé avec Hervé Bosio la revue NU(e) qui comptait fin 2012 cinquante-et-un numéros, tous consacrés à des poètes, dont Salah Stétié, Jacques Réda, Bernard Vargaftig, Michel Deguy, Michel Butor, Yves Bonnefoy, Marie-Claire Bancquart, James Sacré, Lorand Gaspar, Henri Meschonnic, Gérard Engelbach, Jean-Claude Renard, Claude Louis-Combet, Jude Stéfan, Jacques Ancet, Eugène Guillevic, Esther Tellermann, Mahmoud Darwich, Marie Étienne, Gaston Puel, Jean-Michel Maulpoix, Bernard Noël, Werner Lambersy, Claude Ber. Deux numéros sont consacrés à des relectures de Pierre Jean Jouve.
Fin 2004, elle a créé avec Jean-Yves Masson la Société des lecteurs de Pierre Jean Jouve qui publie des Cahiers aux Editions Calliopées.
Elle a publié des recueils de poésies et divers volumes d'essais critiques notamment sur Pierre Jean Jouve, Jean Giono, Salah Stétié et la poésie contemporaine.
Agrégée de Lettres modernes, elle soutient à Aix-en-Provence une thèse de 3° cycle sur l’œuvre de Jean Giono, puis en 1987 une thèse d’Etat sur Pierre Jean Jouve : Les Jeux de l’Écriture et la Quête du Sacré dans l’œuvre de Pierre Jean Jouve (sous la direction de Jacques Chabot). Depuis 1990, elle enseigne la littérature française, d'abord à l'université d'Aix-en-Provence puis à celle de Nice. Elle a créé en 2003, au sein du CTEL (Centre Transdisciplinaire d’Epistémologie de la Littérature et des Arts Vivants de l’Université de Nice-Sophia Antipolis), un axe de recherche dédié à la poésie : POIEMA.
(éléments en copié collé de Béatrice Bonhomme-Wikipédia)
L'invitée de ce soir ayant déjà un parcours excessivement riche dans le monde de l'art et de l'écriture ja vais vous faire une présentation que je vais essayer de mettre en accord avec la préstation ou performance de
ce soir. Prestation qu'elle a composée avec des intermèdes musicaux et poétiques de son frère
le pianiste
Philippe Villani
à la fin de la soirée
Béatrice Bonhomme
Avec une très gande modestie et une non moins grande gentillesse
m'a offert des pièces de la soirée et me les a enrichies de notes
je vais donc vous présenter une partie de ses tapuscrits annotés manuscrits
sans ordre, comme une poésie du hasard
puisque
Béatrice Bonhomme
fait elle-même le lien avec l'art contemporain
et de nombreuses sources littéraires et artistiques
dont elle est spécialiste et messagère,
tel avec sa revue NU(e)
la performance de Béatrice Bonhommen'est pas dans l'extériorisation
mais au contraire dans une lecture
sage et presque intimiste, très intérieure de toute façon.
L'auteur s'efface derrière son écriture et il faut toute l'attention
du photographe pour saisir les parcelles d'émotions du visage
qui trahissent l'implication profonde de l'auteur dans et face à son oeuvre.
Il faut s'arrêter sur le texte - sur cette distance que permet la lecture -
par lequel je retrouve le Berry, barré, comme une identité qu'on voudrait
ressituer dans une expérience dont on ne voudrait pas montrer les sources, les sites,
ne pas trop figer un espace réduit identifié qui s'opposerait au temps
universel de quelque chose d'autre, fixé comme une trace indélébile
qui va constuire l'homme jusqu'à la fin de son passage.
En lisant ces lignes dont j'entends encore les sons dans la diction de
Béatrice Bonhomme
je revois la vallée Noire jusqu'au pays du Grand-Meaulnes,
d'Epineul-le-Fleuriel à Nohant
et inversement
comme les incessants aller et retours des charbonniers
des Maitres Sonneurs dans la forêt
de Tronçais, passant le gué
dans la nuit berrichonne et bourbonnaise...
le gué est franchi
(
)
la littérature s'installe
"Littérature"
ce mot dont Henri Chopin avait horreur
est ce soir rétabli dans la noblesse de ses sens
en demi-teinte aux accords musicaux,
nus, comme l'âme, secrète,
aux valeurs délicates,
grises,
qui font le jour
puis des titres qui apparaissent parfois en fulgurances,
manuscrits sous tapuscrit, dernier moment de réflexion sur la performance
déconcertante
pour se réinscrire
dans des suites illustrées par l'auteur
aus éditions MELIS
étrange, avec un pianiste qui lit des textes...ses textes à lui Philippe Villani ?...
ceux de Béatrice Bonhomme ?
j'avoue qu'un moment je ne sais plus
L'auteur revient dans sa performance et l'image des sculptures
de
Sophie Marty Hugenin
ajoute un trouble à ma lecture de ce qui se passe autour de cet
étrange auteur aux murmures pleins de rebondissements,
qui forcent l'attention
et vous renvoient dans d'autres pièces comme celle
inattendue des
"Gestes de la neige"
aux éditions L'Amourier
sitôt interrompu par un intermède musical
seulement quelques vers dont on ne voit rien de la composition sur trois pages,
et à nouveau la musique
pour réintroduire une nouvelle page de cinq vers dont un a été supprimé pour la performance comme si tout se réinventait, se réajustait en traits en réserves potentiellement utilisés ou rejetés :
le poète réservoir à littérature, à langage des signes et des signifiants
et à nouveau musique
La performance de ce soir, toute en nuances extêment subtiles, a été, en fait, une sorte
d'anniimation intérieure, sans cesse réajustée, réfléchie dans l'instant, ratturée et relancée dans la présentation littéraire du travail du poète, avec des quantités de non vus et de non dits qui font que cette performance a été ce soir aux antipodes de qu'on aurait pu attendre d'un tel exercice en spectacle public.
Je ne sais pas si l'auteur et le musicien apprécieront cette présentation mais je tenais à essayer de la composer par l'image en poésie visuelle qui aurait dit tout ce qu'on n'aurait pas vu et peut être pas tout à fait entendu du chant intérieur, car j'ai été séduit
et je crois que nous avons vécu là un grand moment dont chacun pourra aussi se souvenir à sa manière : je vous ai présenté la mienne.
ça a été
Béatrice Bonhomme
qui ce soir m'a fait un magnifique cadeau...
je tenais à lui en faire un
ainsi qu'aux
Mots d'Azur.
Et la soirée continue avec
le violoncelliste
Thierry Cady
qui accompagne sur des musiques de Jazz
au pinao
Raymond LEPERS
qui n'est autre que le papa du célèbre animateur de télévision
Julien Lepers
et d'autres musiciens
dont le pianiste
qui accompagne ce soir la diva
Chrimas Maffei
qui elle aussi me fait un très beau cadeau
et rédige pour moi tout seul ce petit message où elle inscrit les airs qu'elle a chanté ce soir ainsi que les noms de ses partenaires musicaux au-dessous de noms d'artistes de la soirée que j'avais commencé à écrire sur ce bout de papier trouvé,
pour mémoire : pour moi ça vaut un Lautrec sur une nappe...en fait ce papier est une pochette à compresses ...
Chrimas Maffei
c'est encore une "grande pointure"
de cette soirée exceptionnelle
organisée - et il faut lui rendre hommage -
par
Pierre-Jean Blazy
et les collaborateurs des
Mots d'Azur
Revenons à la diva et à ses interprétations de jazz, plus un merveilleux "Summertime" de George Gerswhin
Chanteuse lyrique, cantatrice - qui excelle autant dans la musique contemporaine que dans les airs d'opéra dont Verdi est un des musiciens de son répertoire -
m'a également supris par l'expression de son régard et sa spontaneité
et ça va tellement vite, c'est parfois tellement puissant que l'objectif a du mal à en rendre compte
La voix est extrêmement puissante tant dans les graves que dans les aigüs et dans cette petite
salle du château de Mouans Sartoux les sons envoûtés atteignant parfois la limtie du
supportable par l'oreille n'en restaient pas moins musicaux et en accord avec la mélodie.
C'est la première fois que j'entendais une cantatrice d'aussi près et j'avoue
que l'expérience vaut vraiement d'ête vécue.
Je suis presqu'un habitué des retransmissions du Métropolitan Opera de New-York, un fan de Natalie Dessay, d'Anna Netrebko, d'Angela Gheorghiu et de bien d'autres, et maintenant je nourris le projet d'aller les écouter de près. Peut être mon amie Lucette Domérégo qui conna^it sur le bout des doigts l'opéra et son histoire ainsi que celle de ses chanteurs m'offrira peut-^etreun jour cette opportunité ?
En attendant je profite de la chance qui m'est offerte avec
Chrisma Maffei
Merci Madame, nous allons nous revoir après le spectacle avec votre ami
Patrick Donati
Président de l'Association Polytechnique d'Antibes
qui était bien sûr présent à cette soirée.
Un dernier regard sur Patrick Donati par
Chrisma Maffei
et nous retrouvons les auteurs et interprètes de cette brillante soirée.
arrive alors le temps de la scène ouverte
et c'est
Madeleine-Marie
et sa poésie de l'instant
qui ouvre le rideau
suivie de
Véronique Icart
qui compose de très émouvantes
pages autour de sa maladie et
de sa joie de porter un enfant
très soutenue par Pierre-Jean Blazy
alors que
Rimma Lubomir
poète Russe de langue Française
nous donne des textes d'une grande sensibilité dans un voix sensuelle
et très expressive qui introduit aussi
une autre très belle voix de cette soirée
avec
Chantal Cudel
qui se prépare à entrer sur scène
sous l'oeil expert de
Marie Gay
j'adore la voix chaude de
Chantal Cudel
en diction poétique récitée
ou en chant
Toute cette soirée je l'ai passée assis aux côtés de
Chantal Cudel et de Marie Gay
et ça a été un vrai plaisir.
Lorsque Pierre-Jean Blazy
m'a appelé
pour dire L'invitation au voyage de
Charles Baudelaire
Ce soir ce n'est pas
Marie Gay
qui me (claude Peynaud) photographie, c'est
Chantal Cudel
Cela faisait trente ans que je n'étais pas remonté sur scène.
Je m'étais promis de faire à jamais le deuil de toutes ces aventures de scène que j'ai tant travaillées, de 15 à 28 ans, et ce soir, entraîné par les poètes, pour chasser le gris, j'ai rénoué un peu avec les soirées cabaret que je faisais
avec feu mon beau frère
Jean-Marie Bouet
et la couleur est revenue
avec nos amis les poètes
C'est au tour de
Paul Henry
d'entrer sur scène
qui nous dit tout l'amour qu'il a des femmes à travers ses propres textes.
quand le poète est jeune et beau, les dames n'ont qu'à s'incliner :
renouer avec l'amour courtois... j'aime...
La poésie est vivante quelques soient les générations et le talent
est souvent tôt éclos comme nous le prouve encore
Mathew Woodman
ce poète anglais qui écrit autant en français
qu'en anglais, qui nous lit le même texte dans les deux langues !
dans un style décontracté qui tourne le dos à toutes les règles
Retrouvons maintenant
MIN
qui nous lit ce soir le poème qu'elle a écrit et exposé à l'entrée
en
poème/plastique
dont elle est la créatrice
Entre alors
Paul-Henri Vandevalde
aux textes décapants et peut-être un peu miliants
de bonne causes
auxquelles Pierre-Jean Blazy accorde ce soir une attention toute particulière.
Mais voici qu'à l'écologie et à la composition poétique plastique succède le sulpteur- dois-je dire "sculptrice"? - autre plasticienne de la soirée qui présente ses oeuvres
Sophie Marty Huguenin
C'est alors qu'intervient
Maria Bachs
toujours très sensible
et accompagnée par Pierre-Jean Blazy
sous l'oreille attentive de Béatrice Bonhomme
alors que
Mayda Ygiarto
prend le relais auprès de Pierre-Jean Blazy,
véritable vestale gardienne du temple
des muses où les photos se répètent et s'encha^inent,
entrent en concurrences d'effets
pour des lectures voluptueuses et très sensibles
que
Laurette Subille
sait à son tour
nous faire partager,sous les vo^utes du ch^ateau et du regard complice de Pierre-Jean Blazy
qui cède la place
à
François Lagarde
qui sait nous faire partager la passion pour les textes d'auteurs
dont il a fait ce soir une sélection
On retrouve une nouvelle fois
Véronique Icart
avant de faire la rencontre avec
Herbert Waldmann
Vallauris
lui aussi accompagné par Pierre-Jean Blazy
Le spectacle s'achève alors avec
Véronique Mondain
Les invités peuvent laors se rapprocher du très bon buffet préparé avec amour
par cette très gentielle et jolie dame qui ne veut pas se montrer
pourtant nous lui devons une fin de soirée très réussie
de la sallebien
garnie et qui n'a cessé de se remplir pendant toute la soirée
des chaises passons au fauteil Louis XV du salon
aux petits fours
et amuse-gueules
au peit vin blanc, au patiti vin rouge, au petit vin rosé,
aux célébrités de la soirée
aux amis
et enchanté
et levons nos verres
à l'amitié
Le message du Président des
Mots d'Azur
c'est aussi un lien permanent avec nos amis poètes
Christophe Forgeot
et le Livre Gourmand
à Brignoles
(Var)
(Var)
Cette nuit des musées, nuit Européenne, se fera à Mougins
avec
Les Mots d'Azur
J'arrive un peu plus tôt comme j'aime le faire et je fais mon tour de village sous la plui,
et je rencontre une chaîne de télévision japonnaise
que je suis
prenant le temps d'échanger quelques mots en français avec de très jolies membres de ce groupequi remettent un peus de leur soleil dans les rues de Mougins avec leurs beaucou parapluies colorés
Merci Mesdames pour votre extrême gentillesse
En pivotant sur mes talons je retrouve la place du village
baignée de pluie
où Pierre-Jean Blazy fait une apparition soudaine,
miraculeuse, comme à Lourdes dans les sources d'eau pure, mais ici qui lui tombent sur la tête, l'ombrelle remplaçant la traditionnelle coquille Saint-Jacques de la valorisation des saints dans leurs niches, depuis les divinités du foyer de l'antiquité romaine.
Car il s'agit bien d'un foyer, mais ce soir de l'art et de la culture
et bien sûr Nicole vient l'y rejoindre
avec sa propre coquille, et finalement dans la même niche, dans le même foyer.
Il est alors temps de rejoindre le premier temple de cette nuit des musées
et des vedettes que sur les affiches on appelle "stars".
C'est Brigitte Bardot en personne qui nous accueille
(merci Brigitte, il fallait pas vous déplacer, mais puisque vous êtes là nous en sommes ravis)
Brigitte qui elle assi se dépêche de se mettre à l'abri car elle n'a pas prévu de parapluie,
alors que sous la pluie battante arrivent d'autres "stars" ou "vedettes" en bon français, mais elles qui ont tout prévu, de l'imperméable au parapluie.
Eh oui vous les avez reconnues : c'est
Mina
et
Fabienne Courmont
qui rentrent vite se mettre à l'abri dans le vestibule du premier espace
où vont se dérouler les performances de nos artistes musiciens, conteurs, chanteurs accompagnés par les danses improvisées de
Fabienne Courmont
alors que
Mina
toute contente d'être enfin à l'abri me fait ce magnifique sourire
sous le regard baissé et perplexe de Pierre-Jean Blazy décidément
très contrarié par cette soirée pluvieuse, inquiétude qu'il partage un temps
avec Elisa Verna pas plus joyeuse
Mais, mais... le beau sourire de Mina étant communicatif,
et voyant que les invités arrivent peu à peu, la joie revient très vite !
Il s'en passe de ces choses dans ces lieux reculés de la culture d'avant-garde
C'est alors au tour de Marion Barcelo d'être reçue par Pierre-Jean Blazy,
en maître de cérémonie accompli
alors que Nicole attirée par l'arrivée des artistes nous
offre une superbe descente d'escalier
car le premier spectacle se fera à l'étage de l'espace
Gottlob
où nous attendent d'autres grandes vedettes du spectacle.
Bien sûr Brigitte Bardot qui a fini par trouver les escaliers
et Mike Jagger
qui est ici comme chez lui avec ses copains
tiens, tiens ! ici les "stars" sont en couleur
et c'est le visiteur qui est en noir et blanc ?
Bon, bon, renversons les tendances et regagnons le public et les artistes de ce soir
dans leurs premières performances de la soirée dans cet espace
Gottlob
Espace culturel de la Mairie de Mougins.
Espace culturel de la Mairie de Mougins.
Les images dissolues des premiers arrivants
vont peu à peu céder leur place aux images plus contruites du spectacle qui se prépare.
Pierre-Jean Blazy
en annonce le principe et donne le coup d'envoi
nous présentant un quatuor qui se constitue ce soir sous nos yeux pour la première fois.
Ces musiciens n'ont jamais travaillé ensemble et pourtant
ils vont nous offrir, d'espace en espace, une remarquable performance poétique et musicale
je vous les présente
Le très jeune et néanmoins très talentueux Dimitri Curato à la guitare
et
la très convaincante chanteuse et conteuse Lise Tsitsiridès au rythme profond et parfait
encore accompagnée
à la guitare par Marion Barcelo qui a réussi à souder musicalement le groupe,
attentive à chacun et entraînant les uns et les autres, voire laissant leurs places aux initiatives
attentive à chacun et entraînant les uns et les autres, voire laissant leurs places aux initiatives
telles celles du violoncelliste
Damien Petit
qui fait à peu près tout ce qu'il veut de son violon, jusqu'au mode guitare ou mandoline, s'adaptant à l'improviste à toutes les mélodies avec un talent absolument remarquable.
Et puis, là bas tout au fond, floue, incertaine, apparaît la silhouette, l'âme de la danse
derrière la photographe que ne la voit pas encore
car cette âme joue avec son ombre
avec des replis
une Renaissance dans les coulisses
qui n'apparaîtrait que peu à peu avec des retours et des écarts,
qui surgirait
dans notre espace réel,
en Madone sortie d'une fresque de Botticelli;
ce lien spirituel que fera toute la soirée
Fabienne Courmont
des âmes de la place de Mougins aux espaces consacrés de la Muséographie
prenant place dans l'espace musical qui voit le talentueux violonniste disparaître
pour laisser sa place au conteur magicien
accompagné de la contre-basse : une entrée en scène
guidée par la danseuse des âmes sortie de l'ombre
sous l'oeil attentif et diaphane des organisateurs de la soirée, comme dans une nébuleuse
d'artistes, des murs et à la salle,
que
Philippe Molino
va raccrocher au porte-manteau des clichés Bling Bling
pour nous faire entrer dans le cercle des poètes maudits et sacrés :
le panthéon éphémère de l'art poursuit sa trajectoire constructive
de cette nuit des musées, des espaces pérennes sacrés et consacrés.
Philippe Molino
entreprend alors des livraisons,
aux rythmes vocaux ponctués par la conre-basse
d'Eric Chapelle
Ce sont des textes d'Arthur Rimbaud et de Paul Verlaine
alors que Fabienne Courmont surgit une nouvelle fois
dans l'espace poétique
pour se projeter dans tous les espaces du dire
intemporel de la poésie éternelle vers les espaces sonores éphémères,
jusqu'à ceux passagers de ce temps qui passe à travers les modes de ce temps tôt
passé des vedettes du show bizz
articulés dans les espaces architecturés :
cubisme de la phrase pour des géométries réarticulées de l'image
dans laquelle les protagonistes apparaissent peu à peu,
changeant l'espace
changeant d'espace
revenant vers l'espace
où le drame se joue
se noue
et se dénoue
à la quête du conteur, de l'auteur, du poème
dans une union que conduit l'âme de la danse
par lesquels les gestent se nouent
s'accompagnent et se dénouent
s'arrête, se fixe, en acte
sacrificiel
Véronique indentifiée au Martyre de celui qu'elle sert
fuyant à nouveau le Verbe
pour retrouver l'espace de l'image
qu'elle transforme enore une fois
deux fois
revenant dans l'image
dans l'espace musical et poétique
qui se donf encore avec le geste du poète qui fixe l'image
la roule dans sa main
l'atele au regard des sons
la sublime de son rythme et de sa propre image
que la danse des rythmes saisit encore
jusqu'au salut final
et disparaît
laissant le Verbe au poète qui a redéployé l'image pour une ultime musique
poétique devant laquelle les sons du musicien se taisent
depuis l'espace des images, le poète rejoint l'âme de la danse, au loin...
ce très grand moment que nous venons de vivre va se poursuivre dans l'univers des âmes, des images et des sons.Mais faisons d'abord une courte pause car les espaces vont changer
Un retour en arrière avec des images...
d'abrod celle du chef-d'orchestre de cette soirée, Pierre-Jean Blazy
recueillant l'obole symbolique d'une nouvelle adhérente
puis celle de mots, des textes et des âmes données par la voix
de
Lise Tsitsiridès
La performance n'est pas seulement des images et des sons,
c'est aussi une structure écrite, élaborée, construite et si les feuilles sont à terre au pied des musiciens
les mots sont tout de même ordonnés avec la musique
mixage qui ne peut prendre place dans l'espace que par le travail du
technicien
Frank ABOU
qui va suiver très discrètement mais très efficaement les artistes
dans leurs déplacements sur les trois sites de la soirée
Et nous voilà reparti sur un autre site des images à
Mougins
au musée André Villers
où Picasso nous attend
dans le bric à brac du photographe
saisisseur des âmes
aux images parfois douces comme ce beau regard de
Mina
posant malgré elle devant la photo qu'elle préfère
dans ce musée consacré à l'oeuvre
d'André Villers
(j'adore cette photo. C'est la mienne bien sûr comme toutes les photos de ce blog [à part quelques unes mais très très peu et je les signale], mais la complicité de la pose de Mina, de l'expression de son regard, des ombres sur le blanc du mur et du nu blanc ombré encadré, me renvoient à des notions de leurre qui sont souvent le ferment des images et des architectures. Et comme ce soir nous vivons l'art et la poésie dans les images composées et mises en scène, alors...! )
Créons maintenant l'image par le verbe culturel, de la culture à l'image par le verbe :
avec cette photo,techniquement sous sommes sur les valeurs d'opposition avec un dégradé d'ombres portées et d'interpénétrations progressives des espaces, avec des rappels d'ombres sur le nu et le cadre en écho des ombres désarticulées derrière Mina, que la notion même de brutale synesthésie ou de simultanéité, qui aurait pu naître de tels rapports, est totalement renvoyée à de douces interpénétrations d'espaces qui ne sont plus que des aplats derrière la pose de Mina en couleur, telle une très belle déesse antique non pas confrontée comme une image de simultanéité aurait pu le faire, mais associée, par l'interpénétration des espaces en ombres dégardées qui passent derrière Mina, à l'idéal de la beauté du nu féminin photographié par André Villers, sur une phrase composée en hommage à La Machine Proust de feu mon ami Pierre Courtaud - Editions Ajou 1996)
Nous continuons sur les mélanges des arts et des espaces de l'image au verbe... à la musique
qui arrive.
Entrons maintenant plus avant dans l'univers des images du musée
André Villers
et commençois par nous laisser guider par une autre, puis d'autres déesses
comme
Elsa Verna
qui, à ma demande,
vient caresser le sein de cette magnifique photo d'André Villers.
C'est aussi Madeleine et Martine qui se prêtent à mon jeu
tout comme
Nicole
avant que ce ne soit
Lise Tsitsiridès
qui nous ramène à notre groupe de chanteurs
qui se sont maintenant installés dans une des salles du musée
André Villers
On retrouve :
Dimitri Curato et Damien Petit
Lise Tsitsiridès et Marion Barcelo
dans des rythmes beaucoup plus soutenus
qui n'interfèrent que rarement sur les internmèdes de la danseuse
Fabienne Courmont
qui, elle aussi, durcit son message de l'âme de la poésie et des
arts
en alliance plus étroite avec les photos d'André Villers
Ces quelques figures
laissées
en suspend
sur les
rythmes
vont être le lien
Orphique
qui va nous entraîner dans les couloirs
sombres, des miroirs
antiques
qui nous entraînent dans les espaces
de l'Olympe
du Musée d'Art Classique de Mougins
où le poète rejoint progressivement sa muse
qui va progressivement se confondre et s'effacer
pour laisser apparaître enfin la figure
qui ne se laisse encore qu deviner parmi les nymphes et les miroirs
de ceux qui pénètrent aussi ces lieux
obscure
à la rencontre de
Philippe Molino
accompagné d'
Eric Chapelle
dont on ne verra plus l'image qu'à travers les sons,
comme les sirènes à travers leurs chants.
nuit des rencontres et des fusions
aurores révélant les premières couleurs, encore floues
aubes roses et bleues des premières offrandes
au jour humain qui s'éveille
et laisse au poète
sa figure de héros antique
partagée
avec celle des muses qui s'accaparent des couleurs
de la scène bucolique
et nous les offre
macabre, livide,
en couleurs décomposées du réel irrisé,
terrifiant, qui se projette sur nous
pour, brutalement,
s'élever vers d'autres cieux que nous ignorerons
toujours,
plongeant dans les ténèbres
aux portes des passages des âmes ouvertes et refermées
vers des antiquités égyptiennes dans les profondeurs
obscures du musée, que nous ne verrons pas...
La danseuse reçoit ses ultimes offrandes, des fleurs, laissant
les âmes en arrière plan
dans le miroir d'Orphée.
Le Musée d'Art Classique de Mougins
ferme les couloirs
de cette brillante nuit des Musées à Mougins
et pour ceux qui voudraient revenir sur ces lieux
désormais enchantés,
voici un peu de pub
Le monde des réalités reprend ses droits
Du nouveau à Cannes
avec
Béatrice Bonhomme
N'oubliez pas
Christophe Forgeot
AGORA FM
RETROUVEZ
Fabienne COURMONT
sur ce blog
à la page
Art et Spiritualité Contemporaine
au mois de Juin 2013
dansant sur l'oratorio de
Michel Garnier
Le chant des oiseaux
que vous pourrez revoir à la fin du mois d'Août
à
Cannes
Vendredi 14 juin au Château de
Mouans Sartoux
En arrivant dans la salle -
ce soir je suis en retard - le spectacle a déjà commencé.
D'abord je ne comprends pas trop
mes regards vont et viennent
d'une masse chevelue à un violoniste inquiet
la partition change de main
et une parole sans visage s'amplifie dans la salle
à l'auditoire silencieux et attentif
le malaise est réel, la curiosité aussi, rythme au grès de petites phrases récurrentes qui
ponctuent chaque strophe d'un long poème
Patrick Quillier
le poète d'Aiglun
surprend indiscutablement son public
qui passe d'une protubérance de tissus rouges, rayés, coiffés l'un sur l'autre, ou de matrice primordiale, posée sur la table à la parole sans visage :
une sorte de conquête de l'espace par le symbole et la parole poétique strictement.
quand tout à coup
les accents d'un violon contemporain viennent accompagner de leur ton scandé anharmonique
l'ensemble du verbe.
la confusion atteint un premier paroxysme.
On a l'impression d'une parfaite complicité entre le poète
Patrick Quillier
et le violoniste
Philippe Tallis
et pourtant c'est une pure rencontre
sans préparation préalable, sans aucune répétition.
Le violoniste va nous faire ce soir une démonstration de véritable virtuose
en trois violons
ne me demandez pas de vous dire quelles sont les spécificités des ces trois violons
Je crois qu'il a un violon par ton majeur, comme pour les voix : basse, alto et ténor mais je ne saurais vous confirmer exactement ces trois catégories, le mieux c'est de rencontrer
Philippe Tallis
qui m'a très sincèrement époustouflé
dans des répertoires totalement différents mais avec une
intensité de jeu toujours égale absolument merveilleuse.
Nous étions dans sa musique
Le dernier morceau fut brillantissime
et le public enthousiaste
a volé à Pierre-Jean Blazy, les compliments qu'il voulait remettre à Philippe Tallis.
le poète s'est enfin découvert
et nous avons pu voir son visage
double et peut-être un peu inquiétant
qui a permis de conférer à ce début de soirée un aire un peu surréaliste comme
les affamés des caves de Saint-Germain
au temps de Boris Vian
en ont connu.
Effectivement, pour le public, ce fut une profonde remise en question : mais n'est-ce pas cela la mission première de l'art quand les artistes sont des virtuoses ?
la réussite improvisée de deux artistes de haut niveau dans chacun sa catégorie et très différents
est un miracle qui se produit rarement :
ce soir Pierre-Jean Blazy peut encore
afficher sa fierté d'avoir surpris le public pourtant déjà bien aguerri
des
Mots d'Azur
qui revient peu à peu au calme pour la seconde partie
du spectacle
la suite des photos de cette belle soirée arrivent
mais d'abord je salue ces deux jolies personnes car elles vont être, surtout l'une d'elle, des héroïnes malgré elles de cette soirée. Elles ne sont pas poètes mais elles sont belles....je ne vous en dis pas plus...
J'ai été distrait par le brouhaha et la confusion qui a clos cette première partie
du spectacle après le deux performances simultanées et remarquables de
Patrick Quillier et de Philippe Tallis.
Alors que j'étais sorti de la salle voir les préparatifs de la fin de la soirée
je suis gourmand, je le confesse,
Madeleine Marie
introduisait la seconde partie du spectacle
d'abord en ombre
puis en lumière
je trouve que cette présentation qui amène progressivement
Madeleine Marie
au devant de la scène, lui convient bien.
En plus elle est d'une extrême sympathie et j'aime
cette union des qualités.
Le hasard, ou le talent de la présentation des poètes
programmés par
Pierre-Jean Blazy
fait bien les choses
puisqu'on retrouve à la suite
un autre talent très personnel et de haut niveau,
celui de
Chantal Cudel
à la voix chaude et généreuse
que j'adore
sur ses propres chansons qui ont surpris le public
pourtant habitué à ses interventions haut de gamme
surveillée par son petit chien
qui regarde arriver
Mathew Woodman
que Pierre-Jean Blazy présente toujours avec une attention toute particulière
et méritée pour ce jeune poète Britannique et bilingue
qui compose autant en Anglais qu'en Français.
Toujours souriant, aimable et dégoulinant de talent, ce jeune
poète international est véritablement un pièce maîtresse
des soirées des
des Mots d'Azur qui
accueillent ce soir de nombreux nouveaux poètes dont
Edwige Châtelain
aux poésies extrêmement sensibles
qui tranchent radicalement avec les facéties verbales
de
Min
(Myriam Holley)
que nous connaissons bien
et que le petit chien garde jalousement.
Min
a ce soir un rôle important dans l'organisation du spectacle car
elle a la délicate mission d'assurer la transition
entre les textes sensibles
des poètes qui ont précédés vers les
galipette verbales, et ô combien comiques de
Michelle Freud
l'auteur pince sans rire de la soirée
totalement inconnue aux Mots d'Azur
Michelle Freud
créé ce soir un autre grand événement
toujours assise sur sa chaise
déclenchant les rires d'un bout à l'autre
de sa superbe prestation
laissant Pierre-Jean Blazy les bras ballants
et sans voix.
ce fut encore un vide mais cette fois-ci je restais dans la salle
et nous vîmes apparaître une magnifique comédienne
CAMELIA
que je veux vous présenter en demies teintes
alors que Pierre-Jean Blazy était visiblement très intéressé par ses textes qu'il ne lâchait pas
des yeux
C'est pas beau Pierre-Jean de lire par-dessus l'épaule ! Car je ne sais pas si tu as remarqué mais toutes les autres photos que j'ai de toi avec
Camélia
lisant par-dessus son épaule ou fourrant ton nez dans ses papiers !
Mais, mais, mais,
il y a une explication cette curiosité littéraire,
c'est que Camélia lit en
français, en perse et en Iranien !
Et ceci nous rapproche d'une poète Russe,
belle comme une poupée de son pays avec ses grands yeux bleus
que nous connaissons à bien connaître
et à réellement estimer
Rimma Lubomir
qui compose en français et en russe
Un seul prénom pour cette nouvelle venue sur la scène des Mots d'Azur
AGNES
et déjà une grande complicité
avec le Président. Là encore nous ne
rencontrons qu'amabilité et talent
c'est comme un signe aux Mots d'Azur
et ce n'est pas notre amie bien connue
et si active aux Mots d'Azur
Patricia Brenner
qui me démentira, pas ce soir en tout cas
Merci Patricia tes textes étaient très beaux.
A ces couleurs s'en ajoutent d'autres d'un poète que nous avions
déjà rencontré dans la rue à Mouans-Sartoux
c'est
Françoise Lenoir
qui créé une nouvelle surprise avec ses poèmes en couleur...
comment faire passer la couleur des mots, des voyelles eut dit Rimbaud
au micro qui n'existaient pas au temps de sa Révolution Zutiste
assistée dans son périlleux exercice par Pierre-Jean Blazy
contente du bon tour qu'elle vient de jouer elle regagne sa place.
Talent et sympathie vont vraiment de paire, mais ça c'est après, car avant on peut-être un peu tendu, et le trac c'est aussi le signe du talent
alors on cherche le détail, on croises les efforts
on s'oblitère
et on y parvient
OUF !
Colette Petrisot Koreva
peut présenter son oeuvre
devant un public expert et attentif
et ce soir ce magnifique spectacle se termine
sur ce regard célèbre aux
Mots d'Azur
celui
d'André Chenet
et que nous retrouverons très certainement lors d'un prochain spectacle sur l'année
2013-2014
Ce soir, ce dernier soir de la saison 2012-2013
la salle était comble
Pierre-Jean Blazy
avec ses amis des
Mots d'Azur
a réussi ce pari insensé au pays des loisirs
futiles
de réintroduire la poésie dans les
manifestations culturelles majeures
de la
Côte d'Azur
de la mythique
Riviera
Alors suivez moi à la sortie des artistes, le spectacle continue
tout d'abord faisons honneur au Président des Mots d'Azur entouré des nymphes de la soirée
de célébrités surprises ou discrètes qui nous entraînent des plaines de Moscou à la Pampa de l'Argentine
de l'art de la gravure avec Michelle Berger, à celui de la poèsie internationale avec
Mathew Woodman et Camélia
de l'art poétique drôle aux larmes de Min
à celui Michelle Freud
et je vous avais promis une surpise !
LA VOILA !
hein !
Non ce n'est pas l'ombre des fantômes du
château hanté, non !
C'est la trace du nez du poète sur le miroir
d'Orphée !
Patrick Quillier
se cogne violemment le nez dans la vitre de la porte du château.La muse venue écouter le chant du poète est là : profondément navrée.
La nymphe qui avait autant orné cette soirée de sa beauté en compagnie de son amie la non moins belle Véronique
est une infirmière au bloc opératoire de l'Hôpital de Cannes.
Et devinez ce qu'elle a dans son sac à main pour venir à une soirée poétique ?
SA PHARMACIE ET SES INSTRUMENTS DE STERILISATION !
Authentique !
Ne jamais se fier aux apparences !
je suis scotché !
En plus, regardez avec quel soin, quelle
gentillesse elle s'occupe du poète
la plaie est sérieuse
et Isabelle s'en occupe en vraie professionnelle
le poète est soigné avec un très discret pansement et il peut se joindre à la soirée
Mais monsieur le poète cet épisode de la Muse et du Poète est un poème en soi
presqu'intemporel, immortel !
Avec votre bonnet aux accents orientaux
vous avez été soigné dans un authentique fauteuil Louis XV
par une non moins authentique muse Antillaise !
Quel merveilleux cadeau improvisé nous avons ce soir, ce soir où toutes les frontières du talent
on été franchies...
On a bien mérité de déguster le délicieux buffet préparé ce soir par
Isabelle Cimino
secondée par
Patricia et Cyrille Brenner
alors, allons voir du côté de la salle
les lumières du château enchanté par
les muses
se renferme derrière ses murailles
place à la ville dévoreuse de poésie
discret clin d'oeil à Emile Verhaeren
sur les rives enchantées
des
Mots d'Azur
qui terminent là l'année 2012-2013
A bientôt
(cliché de Marie-Christine Gay)
pour d'autres
Mots d'Azur
rendez-vous sur la pages de ce blog
Côte d'Azur - Mots d'Azur
2013 - 2014Mois d'août 2013
Pour un retour en lien
avec quelques articles sur les 143 de ce blog, qui présentent des œuvres, des approches d’œuvres et des artistes
For a return to links
with some 143 articles on this blog, which exhibit works of art and the artists approaches
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c'est simple et vous pouvez le faire avec autant d'articles que vous le souhaitez.
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Bonnes lectures et bon voyage dans les merveilles de l'art, le plus souvent totalement inédites et toujours parfaitement originales à l'auteur de ce blog.
C'est aussi un blog d'informations, de culture et de voyages
Sommaire/Editorial
(le blog est sous copyright)
Les Mots d'Azur au château de Mouans-Sartoux - Saison 2017-2018
https://coureur2.blogspot.fr/2017/10/les-mots-dazur-au-chateau-de-mouans.html
Les mots d'azur au printemps des muses - suite 2016/2017 des soirées au Château de Mouans-Sartoux
http://coureur2.blogspot.fr/2017/05/les-mots-dazur-au-printemps-des-muses.html
Des poèmes sur la Riviera aux couleurs des Mots d'Azur : suite des rencontres maralpines de poésie
saison 2016-2017
http://coureur2.blogspot.fr/2016/09/des-poemes-sur-la-riviera-aux-couleurs.html
Festival du Livre à Mouans-Sartoux avec les Mots d'Azur
- 6-7-8 octobre 2017
https://coureur2.blogspot.fr/2017/10/festival-du-livre-de-mouans-sartoux.htmlFestival du Livre à Mouans-Sartoux - 7-8-9 octobre 2016 - avec Les Mots d'Azur
http://coureur2.blogspot.fr/2016/10/festival-du-livre-de-mouans-sartoux-7-8.html
Rencontres maralpines de Poésie - Mots d'Azur 2015-2016
http://coureur2.blogspot.fr/2015/09/rencontres-maralpines-de-poesie-et.html
Marie Gay - Pierre-Jean Blazy - Auteurs et Editions - Fondateurs des Mots d'Azur - Marie Gay -
http://coureur2.blogspot.fr/2016/03/marie-gay-pierre-jean-blazy-auteurs-et.html
Psychiatrie - Une histoire et des concepts - l'humain et l'art en enjeux
http://coureur2.blogspot.fr/2016/11/psychiatrie-une-histoire-et-des.html
Des poèmes sur la Riviera aux couleurs des Mots d'Azur : suite des rencontres maralpines de poésie
saison 2016-2017
http://coureur2.blogspot.fr/2016/09/des-poemes-sur-la-riviera-aux-couleurs.html
Jean-Marie Bouet - Fresselines/Larzac - de la poésie aux planches au festival de Fresselines, au Larzac
https://coureur2.blogspot.fr/2012/06/jean-marie-bouet-des-chansonniers-aux.html
Renata- Sculpture contemporaine
http://coureur2.blogspot.fr/2014/06/sculpture-contemporaine-renata-et-le.html
Renata - Pierre Cardin - Lacoste - Moulin de Sade - Lubéron 2015
http://coureur2.blogspot.fr/2015/07/renata-pierre-cardin-lacoste-moulin-de.html
Renata - Akira Murata - Espace Auguste Renoir à Essoyes
http://coureur2.blogspot.fr/2015/08/renata-akira-murata-essoyes-ville.html
Renata chez Pierre Cardin - Le regard de Lydia Harambourg Historienne et critiques d'art, correspndans de 'Institut des Beaux Arts de l'Académie de France
http://coureur2.blogspot.fr/2016/07/renata-chez-pierre-cardin-le-regard-de.html
Mag-Bert ou la peinture mnémonique de gestualité figurative
http://coureur2.blogspot.fr/2014/10/mag-bert-ou-la-peinture-mnemonique-de.html
Claude Peynaud - Clichés et antithèses...
http://coureur2.blogspot.fr/2015/05/cliches-et-antitheses.html
Claude Peynaud - Jogging - Méthode d'élaboration d'un Jogging
http://coureur2.blogspot.fr/2014/05/methode-delaboration-dun-jogging-method.html
Claude Peynaud - Le cercle des oiseaux
http://coureur2.blogspot.fr/2011/09/le-cercle-des-oiseaux-allegorie-de-la.html
Claude Peynaud - Le don de l'aïeule
http://coureur2.blogspot.fr/2011/07/une-theorie-de-construction.html
Claude Peynaud - Une théorie de Construction
http://coureur2.blogspot.fr/2011/07/une-theorie-de-construction.html
Danielle Benitsa Chaminant - Artiste et mémoire de...
http://coureur2.blogspot.fr/2013/01/danielle-benitsa-chaminant-artiste-et.html
Alliot - Vincent Alliot - Visite d'atelier
http://coureur2.blogspot.fr/2014/02/alio-visite-datelier-une-gestualite.html
Rémy Pénard - Art et souvenirs autour de Pierre Courtaud
http://coureur2.blogspot.fr/2013/12/remy-penard-art-et-souvenirs-autour-de.html
Henry Chopin et la bibliothèque de Valérie Peynaud
http://coureur2.blogspot.fr/2013/12/henri-chopin-et-la-bibliotheque-de.html
Sally Ducrow - Land Art et sculpteur ...
http://coureur2.blogspot.fr/2013/01/sally-ducrow-land-art-et-sculpteur.html
Sally Ducrow l'année 2017 - Nationale et internationale - Sculptures - Land-Art - Installatons - Performances...
https://coureur2.blogspot.fr/2017/08/sally-ducrow-lannee-2017-nationale-et.htmlSally Ducrow l'année 2018 - en suivant le chemin de l'aventure internationale de Sally Ducrow
https://coureur2.blogspot.com/2018/07/sally-ducrow-lannee-2018-de-1017-2018.html
CREPS - Boulouris-Saint-Raphaël - Land Art - Sally Ducrow invitée d'honneur
https://coureur2.blogspot.fr/2017/10/creps-paca-boulouris-saint-raphael-land.html
Sally Ducrow : poésie plastique contemporaine
https://coureur2.blogspot.com/2019/06/sally-ducrow-poesie-plastique.html
Valbonne - Echiquier et Mots d'Azur - Fest'in Val - Festival international de Valbonne
http://coureur2.blogspot.fr/2015/08/renata-akira-murata-essoyes-ville.html
Pierre Marchetti magazine...
http://coureur2.blogspot.fr/2011/12/magazine-pierre-marchetti-un-peintre-un.html
La pochade - Pierre Marchetti et l'art de la pochade.
http://coureur2.blogspot.fr/2012/09/la-pochade-lart-de-la-pochade-et-pierre.html
L'impressionnisme tardif par les souvenirs de Pierre Teillet - Du plainarisme romantique au
https://coureur2.blogspot.fr/2012/11/limpressionnisme-inedit-par-les.html
L'impressionnisme tardif par les souvenirs de Pierre Teillet - Du plainarisme romantique au
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Alliance Française - Tiffani Taylor - Savannah Art Walk - ...
http://coureur2.blogspot.fr/2016/01/tiffani-taylor-gallery-une-artiste.html
H.Wood - un peintre Anglais à Paris au milieu du XIX° siècle
http://coureur2.blogspot.fr/2016/05/hwood-un-artiste-peintre-de-lecole.html
Sophie Marty Huguenin, sculpteur et le marché de Noël à Biot - Les crèches de Cannes - Le partage du pain du père Guy Gilbert
http://coureur2.blogspot.fr/2016/12/sophie-marty-huguenin-sculpteur-et-le.html
Evolution de la gravure à Venise et en Europe du XV° au XVI° siècles - Histoire et techniques
http://coureur2.blogspot.fr/2017/02/la-gravure-venise-et-en-europe-du-xv-au.html
Aux aurores de la peinture moderne et contemporaine occidentale - Giorgione - Les Trois Philisophes
http://coureur2.blogspot.fr/2017/03/aux-aurores-de-la-peinture-moderne-et.html
La décoration intérieure ou la démocratie de l'art
https://coureur2.blogspot.fr/2012/11/wall-painting-fast-track-collection-une.html
Magda Igyarto - Vibrations et expériences de la matière : du visible à l'indicible et de l'indécible au dicible - Peintre, poète et sculpteur
https://coureur2.blogspot.fr/2018/01/magda-igyarto-vibrations-et-experiences.html
Pour ceux qui aiment jouer aux experts
Vrai ou faux - Houdon ou Houdon
https://coureur2.blogspot.fr/2014/01/houdon-ou-pas-houdon-jouez-lexpert-en.html
Vrai ou faux - Un tableau inconnu de la Renaissance
https://coureur2.blogspot.fr/2013/01/un-tableau-inconnu-de-la-renaissance.html
Vrai ou faux - Traduction originale du manuscrit de Qumram sur la mer morte ( en cours)
https://coureur2.blogspot.fr/2015/01/vrai-ou-faux-traduction-originale-du.html
Vrai ou faux - Un tableau inconnu de la Renaissance
https://coureur2.blogspot.fr/2013/01/un-tableau-inconnu-de-la-renaissance.html
Vrai ou faux - Traduction originale du manuscrit de Qumram sur la mer morte ( en cours)
https://coureur2.blogspot.fr/2015/01/vrai-ou-faux-traduction-originale-du.html
Pour ceux qui aiment la recherche en académies de nus - modèles vivants
Nus 2015
https://coureur2.blogspot.fr/2015/03/nus-2015-nackt-2015-nude-2015-2015-2015.htmlNus 2014-2015
https://coureur2.blogspot.fr/2014/09/nus-2014-2015-abac-modeles-vivants-nus.html
Nus 2013-2014
https://coureur2.blogspot.fr/2013/09/nus-2012-2013-abac-nus-2012-2013-2012.html
Nus 2012-2013
https://coureur2.blogspot.fr/2012/10/nus-abac-20122013-associations-des.htmlEt pour ceux et celles qui aiment l'archéologie et l'architecture
voici encore un échantillon de mes recherches sur ce blog
And for those who love archeology and architecture
Here again a sample of my research on this blog
L'ancienne église Saint-Nicolas de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2012/01/monaco-ancienne-eglise-saint-Nicolas-le.html
Techniques et vocabulaires de l'art de la façade peinte
http://coureur2.blogspot.fr/2012/08/un-tour-dans-le-massif-central.html
Les Vecteurs Impériaux de la polychromie occidentale
http://coureur2.blogspot.fr/2012/06/philippines-les-Vecteurs-imperiaux-de.html
Le clocher des Frères Perret à Saint-Vaury
http://coureur2.blogspot.fr/2012/01/perret-freres-le-clocher-des-freres_10.html
Histoire de la Principauté de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2012/07/histoire-de-la-principaute-de-monaco.html
Le Palais Princier de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2012/09/palais-princier-de-Monaco-palais-of.html
Versailles - Monaco - Carnolès - Menton: présence de l'art français en Principauté de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2012/09/versaillesmonaco-larchitecture.html
Primitifs Niçois - Les chapelles peintes des Alpes Maritimes
http://coureur2.blogspot.fr/2012/03/primitis-nicois-les-Chapelles-facades.html
Eglises du sud-ouest de la France A travers l'art de la polychromie architecturale
http://coureur2.blogspot.fr/2013/02/eglises-du-Sud-Ouest-des-alpes-alpes.html
Des cérémonies et des fêtes Autour de Saint-Nicolas de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2013/09/des-cérémonies-et-des-fêtes-Autour-de.html
Langages de l'art contemporain - répétition, bifurcation, ...
http://coureur2.blogspot.fr/2013/09/repetition-ordinaire-bifurcation-art-du.html
La polychromie architecturale et l'art de la façade peinte (1° partie) - des édifices civils dans les Alpes-Maritimes
http://coureur2.blogspot.fr/2014/07/la-polychromie-architecturale-et-lart.html
Façades peintes - édifices civils du sud-ouest des Alpes - 2° partie - XX° siècle
http://coureur2.blogspot.fr/2015/01/facades-peintes-edifices-civils-du-sud.html
Aspects de l'évolution des seigneuries historiques de la Principauté de Monaco à travers quelques
exemples d'architectures polychromes ponctuelles.
http://coureur2.blogspot.fr/2016/01/aspects-de-levolution-des-seigneuries.html
Châteaux de la Creuse - de la fin du moyen âge - XV et XVI° siècle
http://coureur2.blogspot.fr/2011/09/une-histoire-de-lescalier-en-vis.html
1° partie - Archéologie Médiévale - Aspects et singularités du château en France à la fin du Moyen Âge (XV° et XVI° siècles)
http://coureur2.blogspot.fr/2013/10/archeologie-medievale-aspects-et.html
2° partie - Archéologie Médiévale - Aspects et singularités du château en France à la fin du Moyen Âge (XV° et XVI° siècles)
http://coureur2.blogspot.fr/2014/11/2-partie-archeologie-medievale-aspects.html
3° partie - suite des parties 2 et 3 d'Archéologie Médiévale consacrées aux aspects et singularités du château en France autour des XV° au XVI° siècles
http://coureur2.blogspot.fr/2016/04/3-partie-suite-des-parties-parties-1-et.html
https://coureur2.blogspot.fr/2018/04/yvierscharente-archeologie-medievale.html
Allemans en Périgord - Manoir du lau - Archéologie Médiévale
https://coureur2.blogspot.com/2018/09/allemans-en-perigord-manoir-du-lau.html
Fonctions religieuses apotropaïques et traditions funéraires en France -
http://coureur2.blogspot.fr/2015/08/fonctions-religieuses-apotropaiques-et.html
Maisons alpines d'économie rurale (Alpes-Maritimes)
https://coureur2.blogspot.com/2011/11/maisons-alpines-deconomie-rurale.htmlPour ceux qui aiment l'iconologie, et l'iconographie
For those who like iconology, and inconography
Autour du rocaille. Dessin préparatoire d'étude - Le jugement de Pâris
https://coureur2.blogspot.com/2011/07/dessin-preparatoire-pour-une.html
La Véronique - Image ou non de la représentation
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Langages de l'art contemporain - Répétition ordinaire - Bifurcations - Translation...
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Fête de la musique à Nice - Place Garibaldi à Nice - Exposition d'artistes Polonais
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La Mourachonne à Pégomas (exercice de recherche iconographique)
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Cannes en 4 perspectives albertiennes recomposées - dessin panoramique à la mine de plomb
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Pour ceux qui aiment la poésie et qui en plus, comme moi, la reconnaisse comme la mère de tous les arts y compris de l'art contemporain
For those who love poetry and more, as I recognize it as the mother of all arts including contemporary art
Rencontres maralpines de Poésie - Mots d'Azur 2015-2016
http://coureur2.blogspot.fr/2015/09/rencontres-maralpines-de-poesie-et.html
Des poèmes sur la Riviera aux couleurs des Mots d'Azur : suite des rencontres maralpines de poésie 2016-2017
http://coureur2.blogspot.fr/2016/09/des-poemes-sur-la-riviera-aux-couleurs.html
Pierre Courtaud - Magazine - Un écrivain, un éditeur un poète, un chercheur en écritures - Un spécialiste de nombreux auteurs.
http://coureur2.blogspot.fr/2012/03/pierre-courtaud-magazine-un-ecrivain-un.html
Henry Chopin et la bibliothèque de Valérie Peynaud
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Cannes -1° nuit de la poésie et de la musique au Suquet - 21 juin 2014
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2° nuit de la musique et de la poésie - Cannes 21 juin 2015
http://coureur2.blogspot.fr/2015/05/2-nuit-de-la-poesie-et-de-la-musique-au.html
3° nuit de la poésie et de la musique au Suquet- Cannes Moulin Forville le 21 juin 2016
http://coureur2.blogspot.fr/2016/06/3-nuit-de-la-poesie-et-de-la-musique-du.html
Golf-Juan - Performance poétique - Brigitte Broc - Cyril Cianciolo
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Marie Gay - Pierre-Jean Blazy - Auteurs et Edition(s) - Fondateurs des Mots d'Azur
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De Vallauris à Cannes - Le Printemps des Poètes sur la Côte d'Azur avec Les Mots d'Azur
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Christophe Forgeot : Poète - Poésie - Poème
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Zorica Sentic - Poète-romancière Franco-Serbe
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La Corse des poètes
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Magda Igyarto - Vibrations et expériences de la matière : du visible à l'indicible et de l'indécible au dicible - Peintre, poète et sculpteur
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Pour ceux qui aiment les légendes
For those who love legends
The Woodcutter and the Revenant - Sedimentary Memory - Essay - Creuse
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La Creuse - Le Bûcheron et le Revenant - Mémoire sédimentaire - Essai - Creuse
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Les routards de la baie d'Halong dans la tourmente https://coureur2.blogspot.fr/2013/10/les-routards-de-la-baie-dhalong-dans-la.html
Vietnam - La légende du Dieu des montagnes et du Dieu de la mer
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Pour ceux qui aiment les voitures de collection
Vis-à-vis de Dion-Bouton type E 452 - La voiture emmurée aux enchères à Lyon
https://coureur2.blogspot.fr/2015/09/1900-vis-vis-de-dion-bouton-type-e-452.html
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Pour ceux qui aiment l'art lyrique et la musique
Johanna Coutaud (prochainement)
Chanteuse lyrique - Soprano
Elzbieta Dedek - Pianiste virtuose internationale
http://coureur2.blogspot.fr/2016/09/pianiste-virtuose-internationale.html
Pour ceux qui aiment le cinéma
68° festival du cinéma - Alexandra Robin - Léopold Bellanger - Cédric Bouet
http://coureur2.blogspot.fr/2015/05/68-festival-cinema-cannes-2015.html
Pour ceux qui aiment la danse
48° Congrès Mondial de la Recherche en Danse - Avignon du 9 au 13 novembre 2016 - Fabienne Courmont présidente - UNESCO-CID partenaires
http://coureur2.blogspot.fr/2016/11/48-congres-mondial-de-recherche-en.html
Festival d'Avignon à Mouans-Sartoux - Danser Baudelaire - Bruno Niver - Marina Sosnina - Répétition générale
https://coureur2.blogspot.fr/2015/02/du-festival-davignon-mouans-sartoux.html
Pour ceux qui aiment s'habiller et sortir
Eliane Horville - soirées - ville - élégance - conseils - coach
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Sortir - Manifestations -Performances - Expositions...2012/2017
https://coureur2.blogspot.fr/2013/02/evenements-expositions-manifestations.html
Pour des participations citoyennes
Ordre national infirmier - Recommandations sanitaires
http://coureur2.blogspot.fr/2017/06/ordre-national-infirmier-recommandations.html
Pour ceux qui aiment les multiples beautés de la France
Les oliviers fantastiques de Lucette
https://coureur2.blogspot.fr/2012/10/les-oliviers-fantastiques-de-lucette.html
Carnet de voyage - Ombres et Lumières - L'eau et les Sables, architectures de villégiatures
https://coureur2.blogspot.fr/2014/01/ombres-et-lumieres-leau-et-les-sables.html
2 - La France en vrac
https://coureur2.blogspot.fr/2014/10/visiteurs-des-pages-pour-voir-le-site.html
1 - CP La France en vrac 1
https://coureur2.blogspot.fr/2014/01/la-france-en-vrac-france-in-bulk-franca.html
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1 - CP La France en vrac 1
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HVALA
RépondreSupprimerMERCI
AU PLURIEL ...
ET A BIENTOT
Zo pour les amis des mots, des couleurs, du silence et du reste
en serbe ''les mots d'Azur ''
RépondreSupprimerAzurne reči
Aзурнe речи
Merci Madame pour ces beaux messages.
SupprimerJe ne vous oublie pas, je vous expédie vos photos dès que j'ai un peu de temps pour traiter ma messagerie en souffrance depuis la semaine dernière.
Gardez contact car j'ai déjà parlé de votre mission autour de moi et je crois que je vais avoir des dons de livres, pour vous.
Bien cordialement et au grand plaisir de vous revoir et de vous entendre une nouvelle fois, de vous voir une nouvelle fois à travers vos beaux poèmes.
Merci - Claude Peynaud