mercredi 9 décembre 2020

LA TOUR : un mode architectural français pour la guerre et pour la paix , du XIII° au XVI° siècles. Un exemple à l'Est du département de la Charente - TURM: Ein französischer Baustil für Krieg und Frieden vom 13. bis 16. Jahrhundert. Ein Beispiel im Osten der Abteilung Charente -TOWER : a French architectural style for war and for peace, from the 13th to the 16th centuries. An example in the east of the Charente department - TURM: Ein französischer Baustil für Krieg und Frieden vom 13. bis 16. Jahrhundert. Ein Beispiel im Osten der Abteilung Charente - LA TORRE : un estilo arquitectónico francés para la guerra y la paz, de los siglos XIII al XVI. Un ejemplo en el este del departamento de Charente - TORRE: um estilo arquitetônico francês para a guerra e para a paz, dos séculos XIII ao XVI. Um exemplo no leste do departamento de Charente - БАШНЯ: Французский архитектурный стиль войны и мира с 13 по 16 века. Пример на востоке департамента Шаранта - LA TOUR:十三世纪au XVI°城堡的非模范建筑风格的建筑。夏朗德省东部博物馆 - لا ت ور: أسلوب معماري فرنسي للحرب والسلام ، من القرن الثالث عشر إلى القرن السادس عشر. مثال في شرق مقاطعة شارينت - - LA TOUR: سبک معماری فرانسوی برای جنگ و صلح ، از قرون 13 تا 16. به عنوان مثال در شرق بخش Charente - لا ٹور: جنگ اور امن کے لئے ایک فرانسیسی تعمیراتی طرز ، 13 ویں سے 16 ویں صدی تک. محکمہ چارینٹے کے مشرق میں ایک مثال - LA TOUR:13世紀から16世紀までの戦争と平和のためのフランスの建築様式。 Charente部門の東の例 -LA TOUR: французький архітектурний стиль для війни та миру, з 13 по 16 століття. Приклад на сході департаменту Шаранта - LA TOUR: 13. yüzyıldan 16. yüzyıla kadar savaş ve barış için bir Fransız mimari tarzı. Charente bölümünün doğusundaki bir örnek -


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 Pour voir des liens avec de nombreux articles sur les 141 que compte ce blog, veuillez vous reporter en bas de page. Merci.

Articles de ce blog pouvant intervenir dans cette rédaction ou en reprise de bâtiments déjà publiés


Châteaux de la Creuse - de la fin du moyen âge - XV et XVI° siècle - Archéolgie Médiévale
http://coureur2.blogspot.fr/2011/09/une-histoire-de-lescalier-en-vis.html


1° partie - Archéologie Médiévale - Aspects et singularités du château en France à la fin du Moyen Âge (XV° et XVI° siècles)
http://coureur2.blogspot.fr/2013/10/archeologie-medievale-aspects-et.html


2° partie - Archéologie Médiévale - Aspects et singularités du château en France à la fin du Moyen Âge (XV° et XVI° siècles)
http://coureur2.blogspot.fr/2014/11/2-partie-archeologie-medievale-aspects.html


3° partie - Archéologie Médiévale - suite des parties 2 et 3 d'Archéologie Médiévale consacrées aux aspects et singularités du château en France autour des XV° au XVI° siècles
http://coureur2.blogspot.fr/2016/04/3-partie-suite-des-parties-parties-1-et.html


Yviers/Charente - Archéologie médiévale - Une synthèse sur l'évolution architecturale du XV° au XVI° et XVII° s. en France - Mutations des donjons et maisons-tours des petits châteaux de la fin de la Guerre de Cent-Ans vers les donjons résidentiels de la fin du XV° siècle au XVI° siècle et des incidences dans le classicisme français.
https://coureur2.blogspot.fr/2018/04/yvierscharente-archeologie-medievale.html


Allemans en Périgord - Manoir du lau - Archéologie Médiévale
https://coureur2.blogspot.com/2018/09/allemans-en-perigord-manoir-du-lau.html


Maisons-tours et donjons-tours - architectures médiévales françaises du XIII°/XIV° au XVI° - Archéologie médiévale


Curac - Les énigmes de son château - Département de la Charente - Archéologie Médiévale
https://coureur2.blogspot.com/2019/10/curac-les-enigmes-de-son-chateau.html

Varaignes - Le château de Varaignes, le village et son église. Un site rural d'écologie et de culture sur le département de la Dordogne en Périgord Vert. Archéologie Médiévale.
https://coureur2.blogspot.com/2020/03/varaignes-le-chateau-de-varaignes-son.html

La Tour : un mode architectural français pour la guerre et pour la paix, du XIII° au XVI° siècles. Un exemple à l'Est du département de la Charente.
https://coureur2.blogspot.com/2020/12/la-tour-un-mode-architectural-francais.html

Fonctions religieuses apotropaïques et traditions funéraires en France 
http://coureur2.blogspot.fr/2015/08/fonctions-religieuses-apotropaiques-et.html 

Iconologie - Un couvercle de sarcophage mérovingien - une corniche de l'église de Saint-Amant-de-Montmoreau (Charente) - Archéologie médiévale.
https://coureur2.blogspot.com/2021/04/iconologie-un-couvercle-de-sarcophage.html

Saint-Amant-de-Montmoreau, Sud-Charente - Des vestiges du Haut-Moyen Âge à la naissance du gothique sur les marches Périgord/Angoumois/Saintonge-  une maison tour -  Première Renaissance Française. 
https://coureur2.blogspot.com/2021/07/saint-amant-de-montmoreau-sud-charente.html

Rioux-Martin - L'église romane - L'implantation de l'abbaye de Fontevraud à la Haute-Lande - Les interventions d'Edouard Warin et de Paul Abadie au XIX° s. - Une approche des escaliers romans dans le bassin de la Tude.
https://coureur2.blogspot.com/2022/06/rioux-martin-leglise-romane.html

Bors-de-Montmoreau - Eglise Notre-Dame - Une introduction aux chapelles de routes - Identification d'une chapelle romane ouverte aux mouvements de fermements  des petits sanctuaires du XVII°s. - Charente et versants alpins français.
https://coureur2.blogspot.com/2022/10/bors-de-montmoreau-eglise-notre-dame-un.html

Eglise Saint-Martin à Poullignac - Architecture et décors peints - Une source de recherches pour les églises des diocèses du Sud-Charente et principalement du bassin de la Tude entre Diocèses de Saintes, d'Angoulême et de Périgueux, de leurs origines aux évolutions et modifications du XIX° siècle.
                                    https://coureur2.blogspot.com/2023/06/eglise-de-saint-martin-de-poullignac.html


Du médiéval au contemporain, une invention bien avant classement au patrimoine mondial de l'UNESCO : 
                                      Claude Peynaud  : Le clocher des Frères Perret à Saint-Vaury
http://coureur2.blogspot.fr/2012/01/perret-freres-le-clocher-des-freres_10.html



En reprenant la bibliographie

Si Vitruve donne des descriptions de tours d'assauts des places fortifiées il ne fournit aucune indication sur la construction des enceintes.

En allant regarder dans les publications des archéologues de l'antiquité Grecque, les plans faits des enceintes ne montrent pas d'articulations en terme de courtines articulées par des tours mais seulement des murailles percées de portes gardées par des constructions carrées généralement sans flanquement : une seule "tour" par porte.

En arrivant dans l'antiquité romaine André Pelletier écrit, en complément de la planche (ci dessous) qu'il publie
"En tant que construction de prestige, l'enceinte est la marque de  l'emprise urbaine sur un territoire.
                 Les portes répondent au même souci. Elles constituent souvent la partie architecturale la plus monumentale de toute l'enceinte, destinée à frapper le visiteur qui pénètre dans la ville. D'ailleurs certains arcs disposés à l'entrée de villes dépourvues  d'enceinte jouent un rôle semblable ; à Saintes, à Reims, à Besançon.[...] toutes sont généralement encadrées de tours et portent à leur sommet un chemin de ronde  [...] A ces grandes enceintes  du Haut Empire, succèdent, en Gaule principalement, à partir de la fin du III° siècle, des enceintes réduites; ces enceintes surgissent dans des villes, ou bien qui n'en n'avaient jamais eu jusqu'alors, ou bien qui possédaient antérieurement une grande enceinte et qui l'abandonnent. Construites à la hâte, avec des matériaux de réemplois, ces petites enceintes n'enserraient que le centre de la cité, laissant en dehors la majorité des constructions [...] Cette nouvelle enceinte  fut appelée à jouer un rôle considérable dans la topographie des villes puisque pendant plusieurs siècles, elle servit de cadre à la vie médiévale.(A.Pelletier, 1982, op.cit., ps. 38-39).

Avec Eugène Viollet-le-Duc nous avançons sur les périodes mérovingiennes et carolingiennes où les dissolutions des caractères des bâtis amènent à des assimilations architecturales de constructions de propriétés civiles et religieuses ; la redéfinition de la construction monastique par le plan de Saint-Gall, à la fois confirme ce point de vue de Viollet-le-Duc et l'amène aussi vers une nouvelle évolution. Jusqu'au XII° siècle l'architecture est gérée par le clergé, puis passe aux civils (sic). Les vestiges fortifiés romains sont rares et les modèles qu'en donne Viollet le Duc dans son Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XI° au XVI° siècle. Edition de 1997, p.366, ne sont effectivement pas sans rappeler les constructions romaines pour des enceintes qui, en revanche, se garnissent progressivement de tours rejetant sur le périmètre extérieur une construction plus petite qui se resserre et qui sera définie comme "donjon" à fonctions guerrière et résidentielle pour le seigneur. 
On remarquera que les tours restent majoritairement de plan rectangulaire et que c'est leur intégration aux courtines qui leur donne progressivement une traduction en tours rondes.
Si nous suivons ces relevés d'archéologues nous devons
 admettre que les tours étaient d'abord de plan rectangulaire ou carré et qu'ensuite elles passèrent au plan circulaire.
Il y a là une vie des formes tout à fait intéressante pour le débat sur une chronologie recherchée de l'historique d'une typologie architecturale.

Un autre auteur du XIX° siècle, Edouard Courroyer, nous apporte d'autres outils et éléments de réflexions tout à fait intéressants : "Au moyen âge, l'architecte militaire n'avait de caractère particulier que dans ses dispositions  défensives, car le mode de construction était exactement le même  que pour toute autre  oeuvre architectonique. [...] Les architectes latins, romains,  gallo-romains  ou ceux de la période  dite "romane"  ou de la période dite "gothique'  construisaient tous les édifices : aussi bien une église qu'un forteresse, une abbaye ou une enceinte fortifiée qui en était souvent le complément nécessaire...L'architecte était alors le constructeur des édifices de toutes destinations et par conséquent  de toutes formes  et il n'était pas doublé, ainsi que nous le voyons, d'un savant, constructeur spécialiste, chargé de vérifier les calculs! [...] Il semble d'ailleurs qu'on se soit mépris sur la signification du mot ingénieur, dont l'origine est "engigneur" et qui était au moyen âge tout autre  que celle qu'on lui donne aujourd'hui. [...], l'architecte construisait tous les ouvrages tandis que l'engigneur appliquait toute son ingéniosité à les détruite. L'architecte élevait des murailles cantonnées de tours; l'engigneur les minait, ou les contre-minait suivant qu'il  attaquait une place ou la défendait; il était chargé d'inventer ou de diriger les machines de guerre comme les trébuchets, les mangonneaux...[...] Avant l'époque féodale les fortifications des camps  se composaient de levées de terre, ou de murs de bois et de terre, ou de palissades entourées de fossés, selon les méthodes romaines de castramétation." (Cf. Edouard Corroyer, L'architecture gothique. Paris, 1891, p. 255, 257, 258 ). 
                        Nous remarquerons par ailleurs que l'historien d'art archéologue du XIX° siècle lui  non plus ne se définissait pas en tant que "spécialiste" de tel ou tel type d'architecture comme de nos jours, mais enveloppait toutes ses études en termes d'architectures romanes ou gothiques. Et bien sûr c'est important quand on voit les branches spécifiques qui se sont scindées au XX° siècle et qui continuent à se diviser au XXI° siècle, voire à s'isoler. Si d'une certaine façon nous gagnons en valeurs scientifiques spécifiques nous le perdons en valeurs historiques - avec ce recul sur l'observation d'une rédaction de manuels de vocabulaires  d'architecture  depuis le XVII° siècle -  et je crois qu'il était important de citer Edouard Courroyer sur une division que nous ne faisons généralement jamais entre l'architecte et l'ingénieur à une période de notre histoire (XX°-XXI° s.) où ces compétences sont complémentaires, en plus de celles du plasticien, pour projeter les bâtiments, de leurs études et conceptions à leurs réalisations. 
                        Des positions de centre de recherches comme celle du CESR de Tours sur la Renaissance, ont toutefois essayé de déterminer les valeurs des métiers de bâtisseurs ainsi que leurs appellations entre fin du moyen âge et renaissance. Le mot "architecte", selon les sources, ne se généralisant en France qu'à partir du XVI° siècle.
                                      Le Dictionnaire Larousse d'Art et d'Archéologie de 1928 donne cette définition de la tour :"(lat: turris). Construction élevée beaucoup plus haute que large, à base circulaire, polygonale ou carrée. On appelle tour les clochers d'églises qui ne se terminent pas en pyramide : par exemple les tours de Notre-Dame de Paris. Mais ce mot s'applique surtout aux constructions civiles (tour de beffroi) ou flanquant les murs d'enceintes des villes ou des châteaux forts". Il est alors utile de noter que le caractère isolé d'un ensemble monumental n'est pas pris en compte : la tour n'existe que par sa relation à un autre bâtiment plus important. C'est là un caractère très intéressant sur lequel l'archéologie du bâti ouvre une voie de réflexion importante comme la question qui se posera avec cette tour de l'Est Charente à l'origine de cette rédaction isolée ou ramifiée à celle du chapitre plus important ouvert sur ce blog par l'étude en cours, et encore embryonnaire, des maison-tours de l'architecture française. [voir sur ce blog : Maisons-tours et donjons-tours - architectures médiévales françaises du XIII°/XIV° au XVI° - Archéologie médiévale
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L'article d'Alain Salamagne étudie les variations des plans curvilignes des portes fortifiées du XIII° siècle. Je cite (p.180,181) "Trois ouvrages érigés  apparemment au cours de la première moitié du XIII° siècle présentaient entre eux de remarquables similitudes : tous trois en effet étaient totalement indépendants  des courtines du corps de place et offraient un plan parfaitement circulaire. Il s'agit de...[...] A Coucy, la porte jouait le rôle d'une avant porte car elle précédait d'une douzaine de mètres  la porte de Laon proprement dite : d'un diamètre de 15 m, elle interceptait le passage de la route  de Laon qui traversait en chicane son rez-de-chaussée.
A Montargis...aucun accès n'était possible  du rez-de-chaussée aux étages de la tour et on ne pouvait parvenir à ces derniers que par l'intermédiaire  d'une passerelle jetée entre le chemin de ronde  de la courtine voisine  et la porte de l'escalier en vis desservant  la gaine et la coursière (Viollet-le-Duc , 9, 182,184)"Au XV° siècle, 3° tiers,  ce dispositif sera repris sur les maisons-tours de plan circulaire construites pour la captivité du Prince Zizim à Bois-Lamy puis Bourganeuf. Toutefois ce ne seront pas les entrées principales aux tours qui seront ainsi aménagées mais les liaisons avec les bâtiments ou châteaux dont dépendaient ces maison-tours ou tours construites strictement pour le confort résidentiel de la captivité d'un Prince co-héritier du trône de Constantinople.. Voir en fin de page "ENVOI" et sur ce blog  Maisons tours et donjons tours].
"Trois portes , celles des châteaux de Bressuire et du Coudray Salbart dans les Deux-Sèvres  et la porte de l'enceinte urbaine de Montreuil-sur-Mer  dans le Pas de Calais, adoptèrent au cours du XIII° siècle un plan parfaitement  circulaire, mais , à l'inverse des précédentes , n'étaient pas disposées en avant du corps de place mais étaient solidaires des courtines".

       A partir de cet article et du tableau ci-dessus qui l'accompagne, nous avons maintenant un ancrage dans le XIII° siècle, c'est-à-dire daté, avec une coexistence des plans carrés ou rectangulaires (pour abréger) par l'apparition des tours de plans circulaires encore liées aux courtines ou indépendantes mais tout de même rattachées à des dispositifs de dépendance pour des degrés divers de relations.

       En reportant nos regards sur les mottes castrales, des tours rondes apparaitraient, autonomes, dès la fin du X° s. deux auteurs Michel de Boüard et Joseph Decaëns ["Les châteaux de terre et de charpente". Dans Le château en France. Sous la direction de Jean-Pierre Babelon - Ouvrage publié avec le concours du Centre National de Lettres. Caisse nationale s de Monuments Historiques et des sites. Paris, 1986,p. 23] abordent la question des mottes castrales "A beaucoup de fortifications médiévales, on connaît des antécédents antiques ou même protohistoriques, qu'il s'agisse de la tour de pierre ronde  ou carrée, du rempart de terre ou de pierre pourvu ou non d'organes de flanquement, de la porte flanquée de deux tours faisant saillie en avant...On ne trouve, en revanche, avant le Moyen Âge, rien qui préfigure la motte. [...]Pour construire une motte , on traçait d'abord au sol une figure représentant le périmètre de base; elle se rapproche le plus souvent de la circonférence, parfois de l'ovale; la forme quadrangulaire est généralement caractéristique des mottes postérieures  au XI° siècle". Pour ces mottes quadrangulaires les auteurs de l'article renvoient au Danemark. Pour nous rapprocher du site géographique de la tour de l'Est Charente qui va être plus loin analysée et présentée, on repère de vastes plateformes rectangulaires, talutées et même fossoyées, écrins de mottes circulaires très nettement plus petites, également fossoyées, dans le sud Charente autour de Chalais : Motte de La Forêt avec en plus un système de réseau aquatique définissant des ilots, vestige d'une motte en plateforme quadrangulaire fossoyée sur le site du château de La Borie dont l'épicentre semble avoir été absorbé par le château plus tardivement construit en bordure de ravin, en belvédère sur la Tude; le site ayant toutefois été modifié par la construction de la voie de chemin de fer et de la route en plaine alluviale de la rivière. Toujours sur cette zone géographique deux mottes à épicentres circulaires fossoyés qui présentent le même plan intérieur au milieu des murailles très partiellement maçonnées ou pas du tout, apparemment issues des relevées de terres : ce périmètre intérieur est divisé en un demi cercle bâti avec cavité plus basse (cave ?) que l'autre demi périmètre en l'état de remblais terrassé : Motte de La Forêt, Motte à Puygoyon - sur ce blog voir Château de Curac - Les énigmes de son château - Département de la Charente - Archéologie Médiévale


A la motte de La Forêt les levées de terres qui entourent le fossé annulaire du "château" ne proviennent pas de sols creusés aux matériaux renvoyés en murs de terre propres à créer une cuvette intérieure puisque la plateforme sur laquelle est construit de "château fortifié" est déjà un élément architectural   au sein duquel est prévu ce site du château, comme un projet global d'architecte de la plateforme en remblai à l'aménagment du site du château, des canaux et des petits bâtiments (maisons, ateliers, écuries, édifices du culte, etc...). A moins bien sûr que la construction du château et l'organisation en canaux soit un effet de seconde intervention, ce qui semblerait curieux puisque le choix du site entre deux cours d'eau appartient selon toute vraisemblance au projet architectural initial. Mais tout est toujours possible, donc il ne faut pas écarter cette hypothèse. Une légère décivité du terrain bordant la terrasse au nord, pourrait justifier une recherche exacte de l'aménagement de l'approvisonnement en eau par le haut de la motte. De récents travaux dans cette zone rendent cette recherche encore plus difficile puisqu'à ce jour aucune investigation sur l'originalité de ce site n'a été entreprise ni avancée. 
        Une autre question se pose face à un tel aménagement qu'il soit global dès le remaniement du site en motte de fond de vallée en bordure de talweg, soit qu'il se soit progressivement constitué : celui des fondations d'une importante et lourde partie bâtie à l'intérieur du tertre de plan circulaire sur un terrain marécageux. En effet une puissante tour appareillée de pierres sur un plan en demie lune, perchée sur un remblai, semble assez improbable sans que cette structure vacille, s'enfonce, bref se déstabilise et finalement se fissure et s'écroule sous le jeu des terrains instables sauf peut-être prévoir une construction sur pilotis ou aux fondations assisées en-dessous de l'assiette primitive du remblai de la motte, ce qui pourrait aussi expliquer une demi-structure intérieure plus profonde (encore plus profonde que ce que nous en voyons de nos jours car remblayée par les effondrements et les amas de feuilles séchées de la végétation qui a progressivement envahi le site) sous la partie apparemment bâtie en élévation de tour ou "château". Le choix du terrain était-il le site d'une proéminence rocheuse autour de l'aquelle on aurait construit cette vaste plateforme artificielle ou y a-t-il eu une structure architecturale particulière adaptée à un type de construction sur terrain remblayé ? La question de la construction intérieure du "château" est donc posée en terme de possibilités techniques d'édifications plus qu'en choix de famille architecturale commune. Il faut admettre que non seulement les mottes constituent une famille architecturale à part entière, mais pas toutes de même nature,  et comprendre que des structures architecturales spécifiques ont de nos jours disparues mais qui n'ont rien à voir avec des histoires de coûts du château de pierre plus cher que le château de terre, de pierre et de bois. Terrasser un tel ensemble et en concevoir architecturalement l'aménagement urbain devait représenter un chantier assez considérable et de communauté urbaine plus qu'une simple installation d'un seigneur entouré d'un habitat de servage sans classes sociales intermédiaires si ce n'est un clergé très réduit mais obligatoirement présent dans une société où pouvoir civil et religieux étaient indissociables. Avec l'exemple de Curac nous avons vu que la construction de l'église de la fin de la période romane, en dur, était postérieure à l'établisement du château sur une fin de mouvement de terrain réaménagée et bordé de profonds glacis. A La Forêt le site n'a laissé aucune trace réelle visible d'élévation en dur, ni château ni église, sauf bien évidemment si des fouilles en relevaient l'existence. Et, en, élragissant le sujet, si on évoquait des fermes (seigneuriales ?) avec un épicetnre renforcé pour la protection des récoltes, serions nous très éloignés de l'iconographie hâtivement interprétée de réference de la tapisserie de Bayeux ?
Il me semble alors intéressant de pouvoir revenir vers l'aire géographique où je vais prolonger mon étude. Donc je donne cette approche de la Motte de La Forêt, signalée par des auteurs avec des interprétations diverses et variées, toutes intéressantes. Je crois qu'il est véritablement temps de lancer l'étude de cet ensemble encore dans un remarquable état de conservation, au moins dans sa partie inférieure, pour essayer de dégager des types de constructions qui font peut-être défaut dans les inventaires et qu'on peut ici appréhender dont, en plus de celles déjà évoquées, une position du "château" à l'écart du périmètre extérieur des aménagements terrassés du fait d'une fortification distincte et pourtant dépendante par les circuits aquatiques de celle du bayle. Comme déjà dit, une recherche spécialisée en fouilles apporterait une gamme de connaissances très utiles. Par ailleurs, face à une telle organisation humaine et à vrai dire d'urbanisme, la question d'une nécropole se pose, directement associée à un édifice du culte ou pas, interne au principe d'urbanisation de l'ensemble : question qui n'est jamais, ou rarement posée dans les études des mottes, pourtant essentielle. En Charente on remarque une tradition de cimetières pouvant être liés à des églises, isolés dans des périmètres fermés loin des agglomérations. Si les églises, lorsqu'elles son présentes, sont souvent de la période romane, les sépultures environnantes sont pour ainsi dire rarement antérieures au XIX° siècle, mais jamais antérieures au XVIII° siècle. Alors comment aborder cette question ? Comment affirmer que ces églises étaient liées à des cimetières et que ces cimetières étaient des lieux de foires au Moyen Âge comme on le voit parfois affiché sur les façades occidentales des églises, et qui surprennent bien évidemment ? Comment dans de tels ensembles fermés dénicher une remontée des traditions du haut moyen âge ? Comment alors utiliser ce matériau pour essayer de comprendre les modes funéraires liés aux mottes, finalement les mottes elles-mêmes ?

           Nous éloignons-nous de la question des tours ? Non bien sûr que non car l'environnement de ces tours, de leurs évolutions, de leurs fonctions, sont aussi importants qu'elles-mêmes, d'autant plus que la constitution des bâtiments de ces mottes se situe sur un tournant architectural, sans phase préparatoire préalable comme nous l'ont dit plus haut Michel de Boärd et Joseph Decaëns, sur un noeud historique de la constitution du château en France, et donc des types de tours et de leurs fonctions, de la tour au donjon, entre X° et XIII° siècles. Qu'est ce que le château, dans la conception romantique que nous en avons, et qui est tenace, doit aux mottes en matière de types architecturaux originaux hérités ?

Les études des mottes de l'université de Caen montrent d'autres configurations de l'oval au quadrangulaire, du haut d'un tertre ou colline ou du haut d'un terrain en croupe ou mamelon, à la mi-pente, en bordures des talwegs, publiées sur plusieurs numéros d'Archéologie Médiévale.

Pour nous rapprocher du sud-ouest de la France je vais maintenant questionner l'étude de  Marie-Pierre Baudry, Châteaux "romans" en Poitou-Charentes. Cahiers du Patrimoine N° 95. Paris, 2011.
  Dès les premières pages d'introduction à sa monumentale étude M.P.Baubry situe la période qui nous intéresse, d'abord "...attacherons à préciser la phase de transition, qui marque le passage d'une architecture de défense encore passive à la généralisation de la muraille flanquée de tours à archères autour de 1200 ; c'est la fin de ce qu'on peut appeler les "châteaux romans". (p.22).
La tour est construite sur le bord d'une plateforme naturelle en sorte de petit plateau accompagné en profond ravin par une rivière d'une largeur commune aux autres cours d 'eau de la région. Au pied d'une courbe du plateau le flot alimente un moulin d'où démarre un escalier qui remonte vers la plateforme. Voilà tout ce qu'on sait de nos jours sur l'environnement de cette tour d'une hauteur moyenne de 14 mètres sous parapet du surcroît en encorbellement sur consoles  (disparu), couvert en pavillon et de petite section carrée : 5,60 m de largeurs extérieures pour des épaisseurs de murs de 1,75 m. ce qui donne un espace intérieur de 2 m x 2 m un peu disloqué.
L'aspect actuel de la tour reste dans son état primitif sur la face Ouest uniquement. On voit alors un bâtiment construit en grand appareil dont l'irrégularité est relativement maintenue du haut en bas. A-peine si on peut déceler des arrêts et des reprises de chantiers. En revanche on remarque des lits de poses décalés d'une chaine d'angle à l'autre en mode tournant autour du bâtiment. La tour a donc été construite avec des échafaudages, intérieurs ou extérieurs qui ont crée des obliques de lits de poses comme un tour de Babel dans les images anciennes fantastiques mais bien sûr sans commune mesure avec cette tour, c'est simplement une image pratique de schéma, la comparaison s'arrête là. Chaque plancher d'étage était posé sur une retraite des quatre murs. Autant dire que ces retraites ont pu être exploitées pour échafauder le bâtiment en cours de construction (?)  Cette façade Ouest (fig. 5 de l'icône ci-dessous) ne nous donne aucun élément de datation et un couronnement par des consoles d'encorbellement pourrait orienter vers une tour du XV° siècle. C'est que la tour a été transformée mais grace aux deux premiers niveaux d'élévations très visibles à l'intérieur par les retraites des murs et un poste de tir conservé en archère originale avec son profond ébrasement encore in situ sur la façade Est au premier étage (fig.1), deuxième niveau sur un rez-de-chaussé plein en terre battue, nous nous orientons déjà vers le XIII° siècle, par comparaison avec les ébrasements des fenêtres de la nef d'une église d'une agglomération voisine fermement datée du XIII° siècle. Aucune cave, et quand bien même aurait-on pensé à en creuser une, la nature du sous sol en profondes cavités, impropres à une récupération en sous-sol, l'autait interdit aux bâtisseurs qui n'ont pas non plus pu exploiter cette particularité du sous-sol en souterrain (s); pour le moins il n'y en n'a aucune trace.
                    Sur l'icône ci-dessous on voit en noir les parties conservées du XIII° siècle. (parties les plus anciennes évaluées du XIII° siècle. Il n'exite aucun texte sauf un inventaire dont il sera question plus bas).
Les murs extérieurs sous encorbellements sont les murs d'origine de la tour du XIII° siècle, Trois d'entre eux ont été modifiés par de nouveaux percements et aménagement d'une tour en encorbellement. Nous pouvons alors rechercher aisément l'élévation originale de la tour, c'est-à-dire proposer une approche de l'élévation de la tour au XIII° siècle.
On ne trouve aucune trace d'arrachement de murs, ni de mur "collé" à quelque face ou angle que ce soit de cette tour. Elle semble avoir été construite de façon isolée en tour de guet.
                Une sorte de petite assiette d'implantation maçonnée qui élargit la base de la tour, des murs un peu chaotiques sur une face de la plateforme qui longe le ravin, réorientent cette première lecture; la réorientent simplement. Un accès extérieur au second étage, confondu avec les modifications postérieures, pose aussi la question d'un dispositif externe disparu d'accès à cette entrée à l'étage, parallèle au ravin, à partir d'une galerie ou d'un "chemin de ronde" de dispositif fortifié en bois ? Voilà une question extrêmement intéressante pour essayer d'aborder ce que le petit château de pierre pourrait hériter d'un type de construction transitoire ou commun bois et pierre avec les mottes (?). C'est une question que je vais essayer de suivre dans de prochaines études de cette période, question qui s'est déjà posée assez fermement avec le château de Varaignes (sur ce blog) mais qu'on retrouve aussi avec les cours constuites en bois de deux châteaux de la Creuse (au moins) : Malval, Montaigut-le-Blanc et peut-être un troisième à Saint-Maixant. (châteaux de la Creuse, sur ce blog).
                    Sans avoir été semble t-il, une tour de courtine maçonnée, elle semble ainsi ne pas avoir été non plus un élément totalement isolé. Ce n'est pas davantage une tour de motte, mais c'est une tour de defense active strictement, non prévue pour l'habitat vu l'exiguité des pièces intérieures, une par étage planchéié. Ce type de tour par ses relations avec un probable dispositif plus élaboré, par ce que nous pouvons en évaluer en archéologie du bâti, semble assez singulier et véritablement précieux dans la chaîne des informations de ces transitions évoquées par Marie-Pierre Baudry sur la fin de la période romaine vers une nouvelle architecture du XIII° siècle dans les pays d'Ouest de la France, 
                   Par sa position, par son plan très réduit, ses espaces intérieurs empilés, par au moins une archère tournée sur le ravin (mais l'étude va en dégager d'autres), cette tour semble s'inscrire dans aucn des grands cadres d'études généralement évoqués ou développés par les auteurs, sauf une disposition intérieure et un accès à l'étage dont nous allons essayer d'affiner l'approche puisque la tour a été modifiée à partir du second étage principalement, tout en conservant l'énveloppe originale avec quelques aménagements cependant, sauf sur la face Ouest comme déjà dit.
                         L'icône ci-dessous est un développé de relevé intérieur des deux premiers niveaux d'élévations. On y retrouve l'ébrasement de l'archère à l'étage et une entrée par une porte au rez-de-chaussée avec des appareillages d'ébrasements très différents d'Ouest en Est (la partie noire représente la coupe sur le mur au-dessus de cette entrée au rez-de-chaussée). Seule convention : j'ai dessiné les deux entrées en vis-à-vis pour bien montrer les différences d'appareillages d'ébrasements à partir de l'accès extérieur.
Le mur ouest est celui non remanié du XIII° siècle, tant en extérieur qu'en intérieur. La maçonnerie d'ébrasement Est correspond à la maçonnerie d'un élargissement de l'ouverture primitive. L'arrachement au-dessus de cette entrée témoigne aussi de ce remaniement par une nouvelle voûte de couvrement du passage.
Comparativement à l'ébrasement du poste de tir de l'étage nous voyons clairement un nouvel appareillage tant de la partie Est de la porte que de sa voûte.  En revanche aucune différence entre l'ébrasement Ouest de la porte et celui de l'archère. Nous sommes donc là sur les traces d'une ancienne archère en  rez-de-chaussée et donc pas d'accès en rez-de-chaussée au XIII° siècle : la porte actuelle étant déjà étroite on imagine mal une porte originale encore plus étroite d'une largeur voisine de celle d'une archère.
                      Sur les deux premiers étages nous avions deux archères, une dirigée vers le Sud et l'autre vers l'Est.
                      En anticipant sur l'étude qui va suivre nous repositionnons également les archères modifiées des étages supérieurs et je peux resituer sur le plan cadastral le principe de défense actif de cette tour carrée du XIII° siècle.
La position du bâtiment, déjà donnée, se trouve précisée par cet extrait du cadastre napoléonien. Les deux coudes de la rivière et de la plateforme s'articulent mais la tour n'est pas spontanément construite sur cette articulation en point le plus bas pour la rivière et en point le plus haut pour la plateforme. Le site choisi pour construire cette tour est un décrochement du ravin au nord du coude de la rivière et aucun poste de tir semble spécialement orienté vers ce coude. Le poste de tir du premier étage et le seul en façade Est. Il est dirigé vers la partie nord des terres du vallon. Mais remarquable est la parallèle entre la face Est de la tour et le profil du décrochement du ravin (?). 
La face Ouest, tournée vers l'intérieur de la plateforme est aveugle. Ceci aurait pour conséquence de nous orienter vers un autre dispositif de guerre, et donc de défense de cette tour par un bâti Ouest dont il ne reste aucune trace visible.
 Les deux archères en face Sud se répartissent en bordure Est au rez-de-chaussée et au milieu de la façade au troisième étage pour une entrée reportée sur l'angle Est au second étage. C'est la façade la plus aménagée de la tour.
La face Nord est protégée par deux archères, une au 2° étage (étage de l'entrée dans la tour) et au 4° étage avant le couvrement terminal de la tour. En somme deux archères disposées pour atteindre un objectif éloigné de la tour mais à l'intérieur de la plateforme comme s'il y avait sur cette face Nord de  la plateforme un dispositif particulier à défendre comme une entrée au "château".
Ce qui fait que l'angle Nord-Est n'est absolument pas défendu, pas véritablement plus que les autres angles.
Il est vrai qu'une telle épaisseur de murs annonce un couvrement en terrasse sur voûte appareillée et donc que les points apparemment faibles de la défense de la tour sont complétés par des projections diverses depuis la terrasse prévue dans le système de défense actif.  
On comprend alors que les relations intérieures entre les étages ne se font pas par des escaliers mais par un système de trappes au milieu de chaque plancher, en lien avec l'oculus zénithal d'accès à la terrasse. Un système de trappes centrales avec des échelles à chaque étage et une poulie sommitale pour des liaisons entre tous les niveaux pour les approvisionnements d'armes des postes de tirs, achèvent ce que nous pouvons comprendre de l'organisation de cette tour qui apparaît aussi comme une pièce maîtresse du dispositif de guerre de l'aménagement de la plateforme et non pas comme une simple tour de guet.

En mode de conclusion de cette première partie de l'étude de la tour je donne une nouvelle référence bibliographique prise dans les publications qui ont trait au patrimoine périgourdin  tout proche:
Pour étayer cet argument d'un accès à l'étage de la tour de guerre, avec en plus une liaison intérieure entre étages par trappes communiquant par des échelles, je propose l'article de Bernard Fournioux donnant un descriptif de la famille architecturale qu'il regroupe sous l'appellation "tours de guet" et qui est assez en accord avec ce que nous trouvons avec cette tour de l'Est Charente, même si dans ce cas charentais l'accès se faisait non pas au premier étage mais au second.
B.Fournioux, "Un dispositif de protection territoriale et de défense des populations rurales en Périgord au XIII° siècle". DansArchéologie médiévale - Tome XX - 1990 - Revue publiée avec le concours du C.N.R.S. p.335à 349


De la tour de guerre à la tour de paix
ou maison-tour.

L'archère du rez-de-chaussée est transformée en porte d'accès direct au niveau 0. A part une moulure d'ébrasement concave pour un couvrement plein cintre appareillé de trois claveaux, nous n'avons aucun repère stylistique pour dater cette ouverture qui, de toute façon, s'inscrit, dans les modifications de la tour de guerre. Il faudra aller chercher des repères à l'intérieur du bâtiment.
A partir du niveau 2, par la récupération des étages de la tour du XIII° siècle, on découvre une nouvelle originalité  de cette tour de guerre. Un étage en niveau 2, étage d'accès à la tour, plus bas que les quatre autres qui sont approximativement tous de la même hauteur. C'est une contrainte qui va devoir être gérée pour la construction de la nouvelle entrée qui est aussi un vestibule pour le départ de la tour d'escalier en vis hors oeuvre en encorbellement qui va servir les étages supérieurs, niveaux 3 et 4 et finalement 5 en surcroît.
Le second étage, étage d'accès à la tour, est donc plus bas que les autres. Il sert aussi de transition d'agrandissement de l'espace intérieur entre les niveaux 1 et 3 avec une modification simplement sur l'ébrasement d'une ancienne archère du mur Nord à ce niveau. Au niveau 3 l'agrandissement intérieur se généralise sur les quatre murs et les ébrasements d'archères deviennent tous de simples fenêtres quelque peu difficiles à adapter à ces nouvelles pièces dans les proportions normales et adaptées aux planchers. si ce n'est de récupérer tant bien que mal les bases des archères pour des ébrasements élargis à de petites fenêtres.

Un inventaire de 1761 fait par un notaire donne un descriptif de cette  tour. Bruno Sépulchre le publie " Cette pièce est voûtée et elle est à trois mètres au-dessus du sol "de cette première voûte à une distance assez considérable était une autre voûte qui a été détruite et au-dessus de cette dernière partie un plancher...il y a dans cette dernière partie une cheminée de pierre de taille...cette tour a une charpente et couverture...il y a des ouvertures  à la tour en forme de portes et de fenêtres qui n'ont pas de fermetures" . Cet inventaire qui ignore l'escalier en vis donne deux voûtes intérieures. Je n'en n'ai repérée aucune trace ni en départ de voûte d'arrêtes, ni en départ de berceau, ni en départ de nervures, ni en casemate. Au contraire on remarque des retraites droites du mur, très peu profondes et propres à soutenir des lambourdes de plancher à 2, 65 m pour le premier niveau intérieur et à 5,30 m au second niveau estimé en hauteur moyenne des arasements plats des rangs de murs qui sont davantage détruits en mur sud mais sans répondant en mur nord.
 Y eut t-il un temps une sorte de voûte en bois ou un plancher effondré, comme un terradis percé par une trappe comme je le propose en restitution, ayant pu faire penser à une voûte vu d'en bas ? En conclusion, d'après mes relevés archéologiques il y a quelque chose qui ne correspond pas à la réalité dans cet inventaire  qui donne en plus  une voûte à un niveau supérieur qui a été élargi : c'est-à-dire là où les murs de la tour étaient bien trop peu épais pour recevoir les poussées d'une voûte, sur des murs de 0,80/0,90  m à 14 mètres de hauteur sans contrefort... Ces épaisseurs de murs en réserve du mur partiellement démoli, donc affaibli d'un parement intérieur - même si le mur est limousiné - est en revanche utile pour maintenir un chemin  de ronde en mâchicoulis couverts même si leurs fonctions est symbolique puisqu'encombrés par le passage des conduits de cheminées. En revanche puisque la question de l'objectivité de cet inventaire est ici débattue on comprend que les pièces ont été seulement élargies sur les deux derniers niveaux pour ne pas fragiliser le bâtiment. En plus il n'y a pas une cheminée en partie supérieure comme le précise l'inventaire mais deux cheminées l'une sous l'autre donc sur les deux derniers étages et forcément celle du dessous n'a pas été aménagée avant celle du dessus ce que confirme l'analyse des montages. Mais ces deux cheminées ne sont pas contemporaines ce qui pose déjà la question d'autres réaménagements après les modifications qui ont entraîné la création de la tour d'escalier. Après analyse archéologique il y a beaucoup d'interprétations dans cet inventaire ou de regards très hâtifs. Puisque l'escalier en vis n'est pas signalé, ni son accès à l'étage, dans les distributions intérieures, je lis cet inventaire comme ayant été  fait à partir du rez-de-chaussée de la tour, avec des élévations strictement repérées et estimées à partir de ce rez-de-chaussée à travers des planchers effondrés et partiellement effondrés (qu'il a pu confondre avec des voûtes dans son compte-rendu), ou encore percés de trappes en place aux premiers niveaux, qui ont permis au notaire d'avoir un aperçu d'ensemble de l'élévation de la tour et de faire son inventaire depuis la base du bâtiment sans monter dans les étages, ni au premier ni au cinquième ce qui fait qu'il a vu une cheminée où il y en avait deux l'une sous l'autre [si la seconde cheminée n'a pas été aménagée après cet inventaire, ce qui semble peu probable puisque d'après le texte de B.Sépulchre on comprend qu'à l'époque de l'inventnaire que le site est occupé par un "boulanger" "La seigneurie de La Chaise est saisie en 1761 et Jean Maumais, maître boulanger à la Bussatte, fermier "judiciaire", occupe les lieux. Et  qu'en 1761 le bâtiment était déjà fort dégradé de l'intérieur et sans accès à l'étage depuis l'extérieur]. Et par expérience du bâtiment je confirme que c'est un exercice assez délicat, voire périlleux de monter dans la tour d'escalier par l'intérieur et en plus si ce notaire était équipé de ses documents.

La question des cheminées, en images
 La question de l'installation des cheminées est assez délicate par le simple fait qu'on ne peut pas les approcher ni voir les piédroits de la cheminée du premier étage chauffé, pas plus que le manteau détruit de la cheminée du second étage. Il nous reste toutefois de très précieux témoignages qu'il faut analyser et finalement mettre en rapport avec les solutions techniques auxquelles les constructions de la fin de la période gothique ont eu recours pour superposer des cheminées. De tels systèmes ne sont pas généralisés d'un château à l'autre de la même région et finalement vont nous entraîner dans des appels à d'autres châteaux en repères.

Pour démarrer l'étude je propose la planche ci-dessous en trois types de constructions des cheminées
 par leurs conduits en oeuvre ou hors oeuvre.
En principe ces relevés archéologiques repris en outils d'études sont suffisamment clairs pour se passer de commentaires superfétatoires. 
Le décor des têtes sculptées en réserve est repris d'un dessous de tailloir à l'autre, d'un étage à l'autre
Par delà les difficultés de relevés rencontrées dans la claire perception de toutes les composantes de la maisons-tour, nous pouvons voir la partie supérieure de la cheminée inférieure. Cette cheminée a eu ses piédroits bûchés ou retaillés en formes galbées, ou ventrues, et une petite tête en réserve, prolongée par des raies en partie inférieure ou sous son menton, a été sculptée juste au dessous de ce qui fut un chapiteau.
Le remaniement a t-il concerné le manteau de la cheminée ? C'est probable mais pas obligatoire si on en revient à certains modèles de la région (Mareuil). En revanche si on regarde du côté d'un autre château de la région comme Varaignes on voit que le corps de moulure qui isole la hotte du manteau n'existe pas en cette tour d'Est Charente
Au dessus, deuxième niveau chauffé, la cheminée conserve ses piédroits mais perd son manteau. Ces piédroits on les voit et on voit aussi qu'ils sont galbés d'origine.
On voit qu'ils sont d'origine tout comme le chapiteau plat qui avance pour soutenir ou étayer l'encorbellement du manteau en plus projeté en avant de ce curieux chapiteau, ou console plate au retour sur le piédroit qui est aussi sculpté d'une petite tête. 
Pour d'éventuelles recherches sur ces traces ornementales qui peuvent surprendre, je produis ci dessous un tailloir repéré dans une église de la région, à Saint-Amant, ancienne commune intégrée à la nouvelle commune de Montmoreau en Charente. Je ne tire aucune conclusion de ces similitudes, je produis simplement un élément de potentielle réflexion sur un réemploi pour construire la cheminée de cette maison tour. Le site de la tour ayant été beaucoup plus construit et très certainement d'un grand château comme on peut l'appréhender par le cadastre napoléonien
De ceci il résulte que nous sommes en face de plusieurs chantiers d'aménagements des chapiteaux des cheminées et que la mise en harmonie du premier niveau est ramené dans l'esprit de celui du second niveau plus moderne, avec réemplois (?).
Le manteau inférieur s'arrête sur une ligne qui n'est pas celle du sol de la pièce supérieure. Y aurait t-il eu ici confirmation d'un épais plancher en "terradis" qui, s'écroulant dans la seconde moitié du XVIII° siècle, aurait fait penser à une voûte lors de la visite de l'huissier auteur du rapport en texte d'archive cité plus haut ?

                      Les cheminées de la maison-tour n'ont pas été installées en une seule fois ou alors il y a eu des remaniements ce qui va encore dans l'hypothèse ou la quasi confirmation d'un aménagement en plusieurs chantiers, et donne de l'argument à un remaniement des ouvertures également en plusieurs chantiers :
                          -  un chantier au moins lors de l'agrandissement des pièces supérieures puisqu'on garde en reserve la partie murale inférieure pour asseoir le foyer de la cheminée du premier niveau.
                                 - un chantier fin XVII° ou début XVIII° s avec la nouvelle tendance à galber les piédroits des cheminées par ce nouvel esprit des formes qui se construit à la fin du règne de Louis XIV sous l'impulsion de Robert de Cotte et qui va conduire au rocaille, (un chantier au XIX° siècle est-il possible ?).
                        En revanche les parties hautes mises en place lors de la construction de la tour d'escalier ne semblent pas avoir été concernées par ces changements et on remarque archéologiquement que le niveau du palier de la pièce en surcroît - donc son plancher -  est au dessous de la partie supérieure des merlons de l'encorbellement, une fois les trois consoles canoniques de ces dispositifs re-situés. On retrouve l'organisation de la maison tour de Varaignes à la veille du XVI° siècle.

Revenons au départ de la transformation de ces étages supérieurs à partir d'une reprise de l'ancienne entrée à l'étage. 
On ne voit effectivement aucune trace d'un autre accès sur les murs du XIII¨° siècle conservés. En revanche la tour d'escalier en vis hors oeuvre n'est pas un aménagement du XIII° siècle, comme vu avec les analyses de reconstitutions.
Toutes les modifications d'ébrasements se font en pierres plates contrairement aux appareillages du XIII° siècle. Ce qui fait que nous pouvons évaluer l'ouverture de la porte en rez-chaussée dans un chantier à partir de l'agrandissement des postes de tirs aux étages en fenêtres et de la modification de l'entrée pour aménager un vestibule continuant à desservir la pièce basse à l'étage et le départ de l'escalier en vis, en un ou plusieurs chantiers.
En poussant l'analyse :
Les ébrasements de fenêtres sont maçonnés en grands appareils réguliers, en cages rectangulaires à couvrements plats sans moulures ni ornements, ni intérieurs ni extérieurs. On ne trouve aucune trace de traverse ni de coussièges. Les proportions de ces baies, alignées aux seuils de la cage d'escalier, ne sont pas celles attendues dans un esprit gothique. Les allèges très basses ou basses confirment des réaménagements de percements plus anciens qui ramènent à un second aménagement élargi de fenêtres plus étroites ainsi qu'à la récupération encore plus ancienne de postes de tirs comme indiqué sur la reconstitution de la tour primitive. Ce qui semble tout à fait normal vu l'agrandissement des pièces à partir du 3° niveau. Les appuis de fenêtres sont moulurés dans la veine des profils du XV° siècle mais ils le sont toutefois dans un esprit différent et, en fait, si on retrouve le même esprit du rythme des moulures entre les soffites des appuis de fenêtre comparativement à celles des couleuvrines du périmètre de Lusignac au XVI° siècle et le culot de l'encorbellement de la tour d'escalier également dans le XVI° s, on repère une différence assez grande avec les appuis de fenêtres de La Tour Est Charente.
Ce qui bien sûr isole cette sculpture des soffites des appuis de fenêtres de la tour Est Charente des rythmes retenus pour l'encorbellement de son escalier. Est-ce là un argument suffisant pour comprendre que deux chantiers des fenêtres a été effectif : un au XVI° siècle lors de la modification de la tour en maison-tour et un plus tardif, plus sec, dépourvu de décors d'ébrasements. D'où sur ma reconstitution une fenêtre à traverse avant l'aspect actuel que nous connaissons. Mais nous restons tout de même sur  cette incertitude, sur cette "corde raide" pour évaluer un percement de la porte au rez-de-chaussée dans un premier chantier de modification de la tour. Doit-on reporter cette transformation de l'ébrasement du rez-de-chaussée dans le même chantier de modification des fenêtres ou doit-on le laisser contemporain de l'installation de la tour d'escalier ?  La question reste ouverte...

Principes techniques de l'istallation de la vis.
Ses articulations avec les étages et les incidences sur l'architecture de la tour
en images
Tout d'abord le principe du jeu des équerres supports d'encorbellements : 
ce qui est effectivement en encorbellement et ce qui ne l'est pas.
L'incidence sur la construction de la tour d'escalier de la maison tour de l'Est Charente
On ne repère absolument aucune trace d'accès ancien à cette tour sur l'appareillage des murs extérieurs qui n'ont été perturbés que par la transformation des postes de-tirs en fenêtres, et que je propose en deux chantiers différents en conformité avec l'étude des appareillages encore en place des fenêtres.
J'ai hachuré une part de l'ébrasement pour montrer une modification d'un passage et non pas une création. En effet on voit sur la photo que seul l'ébrasement de la porte est appareillé en blocs bien taillés, qu'on passe ensuite à l'appareil dissolu de l'intérieur du mur primitif (certainement redressé pour s'ajuster aux blocs d'ébrasement de l'entrée dans la pièce et au gros bloc en échiffre du départ de l'escalier).  Ce mur en appareil dissolu qui fait le lien entre les deux appareillages en gros blocs semble  confirmer  la récupération d'un passage plus ancien, ou d'un passage remanié.
Plus bas dans la page les photo  aux étages supérieurs montrent clairement l'intégration de l'escalier en vis à la construction de la tour de guerre, une fois les pièces agrandies, donc dépourvues du passage de liaison nécessaire au niveau 2° étage (niveau 3) : voir aussi la planche des plans.

Je reviens sur une remarque  déjà faite et je la précise.
Comme déjà signalé on remarque une absence de décor d'ébrasement pour la porte en rez-de-chaussée. Donc une absence de moulures d'ébrasement, sauf un chanfrein qui va de bas en haut de l'ébrasement des baies à couvrements plats, sans sculpture, a été le choix des bâtisseurs de la tour d'escalier et l'accès en rez-de-chaussée qui  peut par conséquent, comme déjà dit, très bien se situer dans la même veine des chantiers : hypothèse que je retiens pour mes dessins de reconstitution, dont je donnerai une version finale en pointillés pour la porte en rez-de-chaussée.

En revenant au niveau 2, niveau de la liaison de la base de la vis à l'intérieur de la tour:
on voit que la vis vient se coller contre le mur ancien mais que ce mur ancien n'a été utilisé que partiellement pour intégrer la cage d'escalier. Ce qui fait qu'il faut un couvrement à ce passage. Et ce sont des dalles de pierres plates découpées aux contours des marches qui passent en encorbellement sur l'espace de transition entre le déroulement de la vis et ce couvrement plat , et non pas un couvrement voûté qui aurait absorbé la totalité du dessous des marches. Ce qui semble bien montrer que le niveau supérieur de la pièce supérieure est un niveau ancien récupéré et réaménagé, peut-être un peu modifié mais pas dans une proportion qui remette en question un passage plus ancien pour une pièce plus basse à cet étage. Passage donc aménagé avec des contraintes particulières à ce réaménagement qui a nécessité des solutions originales pour récupérer un passage plus ancien totalement construit dans le plein du mur et donc partiellement détruit pour créer ce nouveau passage intra-muros depuis l'entrée dans la tour, le départ de l'escalier et l'arrivée dans la pièce au même niveau. Tout cela doit s'ajuster à un accès à l'étage supérieur pour lequel il ne peut être toléré que trois quart d'une rotation de vis avec des marches ajustées à 20 cm de haut. Comme on va le voir plus bas avec la planche analytique de la position de la cage d'escalier dans le gros oeuvre, cette entrée dans la tour est en grande partie une impression d'entrée en hors oeuvre. Il n'y a finalement que la feuillure de la porte qui soit hors oeuvre, le passage, sitôt le seuil franchi, repose sur le plein du mur ancien, ainsi que le noyau et la  totalité du déroulement de la vis.

Pour des repères de datations de la construction de cette tour d'escalier






Pour des retours et des précisions techniques qui ont été utiles à la construction de cette page
 je renvoie le lecteur à deux autres articles de ce blog :

Maisons-tours et donjons-tours - architectures médiévales françaises du XIII°/XIV° au XVI° - Archéologie médiévale
https://coureur2.blogspot.com/2019/06/maisons-tours-et-donjons-tours.html

Varaignes - Le château de Varaignes, le village et son église. Un site rural d'écologie et de culture sur le département de la Dordogne en Périgord Vert. Archéologie Médiévale.
https://coureur2.blogspot.com/2020/03/varaignes-le-chateau-de-varaignes-son.html


E N V O I

D'une façon générale tous les bâtiments que je sélectionne en études pour figurer sur ce blog, constituent des étapes de réflexions qui se servent les unes les autres, en ricochets, qui permettent d'avancer dans des voies de connaissances et d'explorations à ce jour inédites, le plus souvent en sujets originaux. Les époques peuvent être différentes, les liens d'études sont complémentaires, sans nécessairement se suivre régulièrement d'un article à l'autre, comme ils le sont, quand cela est pertinent, avec les explorations des évolutions et changements des environnements des bâtiments, depuis leurs fonctions guerrières ou/et domestiques, jusqu'à leurs mises en scènes, jusqu'à avoir une architecture ou jardin/paysage et expression monumentale sont indissociables après que le choix des sites géographiques et parfois géologiques l'eussent été avant eux (mottes, mamelons, talwegs et gués, crêtes, pics, plaines, marécages et étangs naturels ou artificiels, vallons, plateaux, fossés secs et fossés humides, polychromies et matériaux multiples...) ..

MALVAL
Département de la Creuse

                     Par des dispositifs comme celui ci-dessous, on peut voir l'exploitation d'un site en fin de pente naturelle d'un profond ravin sur le bord de la Petite Creuse (Malval), réaménagé en une motte originale qui laisse entre la roche en place et l'aménagement du tertre artificiel site du château, un passage couvert, un tunnel voûté qui  ferme en péage obligé les libres circulations des voyageurs qui empruntent le gué de la rivière en talweg. C'est en quelque sorte le même dispositif que pour des péages sur des ponts mais ici nous sommes en sous sol et en retrait du cours d'eau. Le château sur la plate forme qui enjambe et couvre le passage est construit en plusieurs bâtiments de plusieurs périodes et tours isolées intégrées au périmètre fortifié, rondes et carrées et d'autres ouvertes, d'articulations des courtines, sur la cour intérieure bâtie en bois site du bâtiment principal maçonné sur un bord du périmètre, qui est aussi celui du logis. Dans ce cas les tours d'angles ouvertes n'avaient pas un périmètre totalement constitué par la maçonnerie car l'angle intérieur était ouvert quasiment de bas en haut en lien direct avec les constructions en bois - qui formaient aussi les étages intérieurs d'au moins une des tours en liens directes avec les chemins de ronde des courtines également en bois - du bâti de la cour qui permettait en plusieurs étages un accès direct aux deux entrées superposées (rez-de-chaussée et étage) du corps de logis ou donjon résidentiel carré dont la circulation entre les étages était doublée par une tour d'escalier d'angle  en vis édifiée en bordure de courtine  courtine dont le prolongement formait un des murs du donjon. Une cave voûtée était construite dans le tertre. D'après les vestiges en place cet aménagement a été progressivement réalisé jusqu' XVI° siècle et principalement dans la première moitié du XV° siècle, puis abandonné sans être jamais remanié. L'église romane et construite en haut du plateau qui domine le ravin entre Haute Marche et Bas-Berry.

Montaigut-le-Blanc
Département de la Creuse
Nous pouvons encore signaler le cas de tours pleines qui articulent les courtines d'une cour fermée intérieurement bâtie en bois avec accès à l'étage au donjon résidentiel de Montaigut-le-Blanc (maintes fois signalé sur ce blog) par un pont-levis à flèches qui articule le bâti en bois de la cour (accès à la cour par une porte fortifiée ) avec le corps de logis dont la communication intérieure fut peut être doublée par une autre ouverture en rez-de-chaussée mais surtour par un escalier en vis hors oeuvre qui sert le corps de logis de fond en comble - accessible par l'intérieur juste après avoir franchi le pont levis - et qui se dégage progressivement de l'angle formé par la rencontre du mur de refend et du mur de façade (Chamborand) - nous restons sur le département de la Creuse mais nous descendons un peu plus bas dans la province de la Haute-Marche à Montaigut-le-Blanc, nous basculons dans le troisième quart du XV° siècle,  et nous nous retrouvons sur un pic qui dommine la vallée de la Gartempe où un autre château garde le gué en contrebas (village de Gartempe - Château de l'autre côté du pont moderne au Goujon Frit).

Lorsque des donjons résidentiels à deux pièces par étage des petits châteaux de la fin de la guerre de Cent Ans évoluent et se transforment en résidences qui s'appellent à elles seules "châteaux" ou "hôtels", les origines de ces bâtiment adaptées aux réalités de la fin de la guerre, se répercutent dans les tranformations de la petite architecture de réunification du royaume et des tours pourvues de puissants   postes de tir à leur base  survivent alors que les étages de ces mêmes tours se tranforment en pièces chauffées de confort, jusqu'au sommet de la tour terminée par des pièces encore voûtées sous deux étages de comble dont un premier étage en encorbellement, soit au total des châteaux de cinq étages.

Le château de 
Saint-Maixant  
Département de la Creuse
témoigne dans la famille des donjons résidentiels à deux pièces par étage, servis en façade par un escalier en vis d'abord en oeuvre puis hors oeuvre, du XV° au XVI° siècles.

 De la première moitié à la seconde moitié du XV° siècle ces bâtiments perdent des étages - avec des exceptions de bâtiments surdimensionnés qui peuvent encore être construits mais de façon exceptionnelle - et la norme, au moment où Saint-Maxant est transformé dans le troisième tiers du XV° siècle,  est  celle des bâtiments à deux étages sur rez-de-chaussée et deux étages de combles servis par des éscaliers en vis-hors oeuvre. Le premier escalier de Saint-Maixant était en oeuvre sur l'autre face,  face Est entre les deux grosses et puissantes tours. 
Comme la tour de l'Est Charente, le donjon résidentiel de Saint-Maixant témoigne lui aussi des mutations des fonctions de ses tours de guerre en tours de paix pour le confort de ses seigneurs, conservant toutefois les symboles du château fort. 

Sans oublier que des tours de guerre un peu prévues pour le logement de quelques hommes en armes, sont encore construites au XV° siècle sur plan carré aux murs très épais en étages planchéiés empilés sous une voûte de terrasse sommitale comme à

BELLEGARDE
département du Gard (30)
Pour une analyse plus détaillée de cette tour voir sur ce blog :
1° partie - Archéologie Médiévale - Aspects et singularités du château en France à la fin du Moyen Âge (XV° et XVI° siècles)
http://coureur2.blogspot.fr/2013/10/archeologie-medievale-aspects-et.html
Voir sur ce blog:
1° partie - Archéologie Médiévale - Aspects et singularités du château en France à la fin du Moyen Âge (XV° et XVI° siècles)
http://coureur2.blogspot.fr/2013/10/archeologie-medievale-aspects-et.html

MARTHON
Département de la Charente
Ces divisions intrieures des tours liées aux dispositifs de combat, de guerre, de guet, réduisant au minimum les fonctions résidentielles , de la tour Est Charente au XIII° s à la tour de Bellegarde au XV° s héritent des dispositions des premiers  donjons du XI°/XII° s. comme on le repère depuis Marthon au Nord-Est de la Charente
Par delà des traits de remarquables conservatismes et traditions de bâtir les tours de guerre du XII/XIII° s jusqu"au XV° s, on peut parallélement observer des étapes de mutations sur des tours rondes qui perdent leurs premières fonctions guerrières pour évoluer en avatars de donjons dont les fonctions résidentielles prennent le pas sur les fonctions guerrières dans le premier quart du XV° siècle, tout en conservant les symboles du château fort. 
En faisant le lien avec les tours de flanquement du corps de logis de Saint-Maixant, voici la tour donjon
de
BRIDIERS
 Département de la Creuse
L'accès extérieur à l'étage par rampe ou par escalier persistent. Les distributions intérieures se démultiplient, et les voûtes ne contiennent plus que deux niveaux divisés par un plancher. De grandes fenêtres sont percées en dehors du périmètre des murailles de la cour dont le "donjon" occupe seulement un angle du périmètre fermé aux murs assez peu élevés. C'est ainsi ce qu'on oberve à Bridiers (Creuse - Entre Haute et Basse Marche). Le donjon rond, la tour de guerre ronde, évoluent également vers la maison-tour sur plan circulaire. Le même phénomène se produit sur des tours carrées mais les arborescences jouant leurs rôles il faudra reprendre ces premières observations au cours des prochains développements lorsque les rencontres seront pertinentes.
A Bridiers on voit le pont levis à flèches - apparu vers le milieu de la seconde moitié du XIV° siècle - donner accès à une entrée à l'étage. Le rez-de-chaussée socle est une cave planchéiée partiellement enterrée dans le défaut de terrain du petit tertre (artificiel ?) sur lequel est construit le château. De ce pont-levis d'accès extérieur on accède à un passage dans la tour qui fait vestibule avant de servir la grande salle sous la voûte qui réunit les deux premiers niveaux : cave et première salle chauffée habitable avec latrines et dispositifs annexes. De part et d'autre du passage on accède d'un côté à l'escalier en vis en oeuvre qui sert les étages supérieurs jusqu'à la terrasse sommitale  et de l'autre côté à la volée droite constuite dans le plein du mur courbe, qui conduit à la cave creusée d'un puits..
Ce dispositif sera repris dans d'assez grandes proportions pour construire la première tour résidentielle du château bâti ou aménagé pour la captivité du Prince Zizim en 1480/81.
BOIS-LAMY
 Département de la Creuse
Sauf que la cave aura un accès direct depuis la cour du château et ne sera en relation directe avec la première pièce résidentielle chauffée, à l'étage, que par un oculus zénithal percé dans la voûte qui est descendue d'un niveau pour ne plus couvrir que cette cave. Mais une seconde voûte, cette fois-ci sur nervures, est lancée pour couvrir la première pièce habitbale de la tour, juste au-dessus de la cave, alors que la seconde pièce aura son plafond palchéié sous le comble. De part et d'autre du passage on retrouve deux accès. A droite en entrant, un court passage vers un escalier en vis en oeuvre qui monte à l'étage supérieur. Au second niveau cet escalier en pierre  est relayé un escalier en vis en bois. A gauche en entrant, en vis-à-vis de l'accès à cet escalier en vis, un autre court passage donne accès à une volée courbe dans le plein du mur, contraire à la rotation du mur de la tour, pour ressortir hors plan en accès au passage de liaison de la tour avec le château ou logis du château (il reste très peu d'élévation de ces bâtiments). Cet étage est planchéié en plafond sous comble au pourtour garni de brétèches plus ornementales que fonctionnelles. On repère une seule latrine hord-oeuvre àu second étage habitable, la pièce la plus privée du Prince. Il n'y a donc véritablement aucun système de défense active sur cette tour, maisons tour de plan circulaire à la cave hors sol. Donc la tour habitable est voûtée sur ses deux premiers niveaux mais pas sous comble,  contrairement à Bridiers. La seconde voûte sur nervures va à son tour disparaître avec la seconde tour construite pour la captivité du même prince.
Donc. Un an plus tard sur la même province de la Marche limousine - entre Limousin et Haute-Marche, actuel département de la Creuse - à
 Bourganeuf 
Département de la Creuse
on construit aussitôt après Bois-Lamy une seconde tour pour la même captivité du prince Zizim, co-héritier du trône de Constantinople. Des recherches faites à partir des tours princières de l'empire Turc ne donnent pas une filiation réelle avec ce bâtiment de construction purement française. C'est dans la filiation de l'évolution en ricochets, non linéaire, de l'architecture française qu'il faut revenir pour voir évoluer Bridiers-Bois-Lamy à Bourganeuf. où la maison-tour construite pour la captivité du Prince. D'un diamètre plus réduit que Bridiers la tour de Bourganuf prend brutalement une élévation en hauteur qui va rejoindre celle de Bridiers mais divisée non plus en quatre niveaux mais en six niveaux planchéiés sous comble également  planchéié et couronné d'un parapet continue sur mâchicoulis. Seule la cave construite hors sol en défaut de terrain est voûtée. Tous les étages sont chauffés et planchéies ainsi que pourvus de chacun une latrine hors oeuvre. L'accès à la la tour se fait par pont levis, identique à celui de Bois-Lamy, mais reporté au rez-de-chaussée entouré d'un semblant de fossé sec ou humide peu profond (disparu de nos jours). Ce rez-de-chaussée est un inter-étage qui est aménagé à la fois sur l'élévation supérieure de la cave et sur celle du premier niveau habitable. Le noyau de la vis en oeuvre qui sert tous les étages est relayé à sa base par une volée droite qui mène à la cave voûtée. Tous les étages sont chauffés et éclairés et en plus enrichis de petits cabinets éclairés construits dans l'épaisseur de la construction en réserve de part et d'autre de la cage d'escalier. Le lien avec le château se fait par un passage, entre les troisième et quatrème niveaux habitables, qui donne accès par une passerelle mobile sur la courtine du périmètre du gros oeuvre du château qui rejoint l'église plus ancienne.
Nous avons vu évoluer ces architectures par les volumes intérieurs voûtés qui suivent une certaine logique historique lorsqu'on passe des fonctions guerrières aux fonctions résidentielles. Cette évolution   ne constitue cependant pas une règle véritable d'évolutions architecturales si on en revient à des fonctions guerrières de la tour du XII° au XV° siècles puisque nous avons vu, avec la tour de La Madone à Bellegarde,  que les constructeurs du XV° siècle peuvent revenir aux divisions intérieures des XII° et XIII° siècles par des planchers d'étages empilés sous une seule voûte sommitale qui définit une terrasse de combat; les épaisseurs irrégulières deux à deux des murs'suivent la nécessité de bloquer en hauteur les poussées d'une voûte support d'une terrasse destinée à être utilisée pour le combat  avec des machines de guerre légères ou plus lourdes, par des hommes armés.

Nous sommes donc là sur des veines architecturales pertinentes qu'il faudra étoffer,et réarticuler avec le développement de la page d'études des maisons tours, sur ce blog :
Maisons-tours et donjons-tours - architectures médiévales françaises du XIII°/XIV° au XVI°                - Archéologie médiévale
https://coureur2.blogspot.com/2019/06/maisons-tours-et-donjons-tours.html


Donc, l'étude proposée sur cette tour de l'Est Charente est une sorte de parenthèse enveloppe des observations multiples, en sources variées réunies ou ramifiées et à leur tour arborescentes donnant naissances à d'autres arborescences et ramifications, qui se font sur les tours rondes ou carrées, leurs constructions isolées ou associées - collées - du XII° au XVI° siècles, et bien sûr au delà.



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Prochain article sur ce blog ; domaine du Coustal
(la covid a un impact sur la fréquence des études et de leurs publications sur ce blog  - sous copyright) 
En attendant le compte rendu complet sur ce blog de l'étude du domaine; vous pouvez  dors et déjà trouver un permier aperçu avec icônes des premières approches en relevés archéolgoqie du bâti et extrait de plan de situation de la maison tour au chapitre 5 de la page :
Maisons-tours et donjons-tours - architectures médiévales françaises du XIII°/XIV° au XVI° - Archéologie médiévale

avec un texte de Quatremère de Quincy et un document photographique de jean-Marie Pérouse de Montclos.

Le Coustal
(Dordogne Périgord Vert)
Les sites très anciens qui renaissent en domaines agricoles pour des transformations en folies bucoliques mises en scène par les jardins à la Française puis à l'Anglaise, qui retournent au monde agricole d'exploitations de grand luxe.
Un exemple significatif de ce que la conservation du patrimoine architectural français du centre de la France doit aux investissements des sujets de Sa Très Gracieuse Majesté la Reine Elizabeth II du Royaume Uni .


_ Pour un retour en lien
avec quelques articles sur les 148 de ce blog, qui présentent des œuvres, des approches d’œuvres et des artistes
For a return to links
with some 148 articles on this blog, which exhibit works of art and the artists approaches
Pour aller directement sur les articles ou pages, vous pouvez utiliser deux chemins, le clic direct ne fonctionnant pas :
1: Surlignez la ligne http ou le titre de l'article qui vous intéresse, puis faites un copier/coller sur la barre d'adresses en haut de page;
2 : surlignez la ligne http, puis clique droit, et sur la boite de dialogue qui s'ouvre allez à la ligne " accédez à la http..."

c'est simple et vous pouvez le faire avec autant d'articles que vous le souhaitez. 
Pour les autres articles encore non inscrits sur la liste ci-dessous vous pouvez allez à droite de la page sur "moteur de recherches" ou "archives du blog" en cliquant sur l'année et le mois qui vous intéressent. 

Bonnes lectures et bon voyage dans les merveilles de l'art, le plus souvent totalement inédites et toujours parfaitement originales à l'auteur de ce blog.
C'est aussi un blog d'informations, de culture et de voyages



Sommaire/Editorial
(le blog est sous copyright) 

Les Mots d'Azur au château de Mouans-Sartoux - Saison 2017-2018
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  Les mots d'azur au printemps des muses - suite 2016/2017 des soirées au Château de Mouans-Sartoux
    http://coureur2.blogspot.fr/2017/05/les-mots-dazur-au-printemps-des-muses.html

Des poèmes sur la Riviera aux couleurs des Mots d'Azur : suite des rencontres maralpines de poésie
saison 2016-2017
http://coureur2.blogspot.fr/2016/09/des-poemes-sur-la-riviera-aux-couleurs.html

Festival du Livre à Mouans-Sartoux avec les Mots d'Azur
 - 6-7-8 octobre 2017
https://coureur2.blogspot.fr/2017/10/festival-du-livre-de-mouans-sartoux.html

Festival du Livre à Mouans-Sartoux - 7-8-9 octobre 2016 - avec Les Mots d'Azur
http://coureur2.blogspot.fr/2016/10/festival-du-livre-de-mouans-sartoux-7-8.html

Rencontres maralpines de Poésie - Mots d'Azur 2015-2016
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Marie Gay - Pierre-Jean Blazy - Auteurs et Editions - Fondateurs des Mots d'Azur - Marie Gay -
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Psychiatrie - Une histoire et des concepts - l'humain et l'art en enjeux
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Des poèmes sur la Riviera aux couleurs des Mots d'Azur : suite des rencontres maralpines de poésie
saison 2016-2017
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Jean-Marie Bouet - Fresselines/Larzac - de la poésie aux planches au festival de Fresselines, au Larzac
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Renata- Sculpture contemporaine
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Renata - Pierre Cardin Lacoste - Moulin de Sade - Lubéron 2015
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Renata - Akira Murata - Espace Auguste Renoir à Essoyes
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Renata chez Pierre Cardin - Le regard de Lydia Harambourg Historienne et critiques d'art, correspndans de 'Institut des Beaux Arts de l'Académie de France
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Mag-Bert ou la peinture mnémonique de gestualité figurative
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Claude Peynaud - Clichés et antithèses...
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Claude Peynaud - Jogging - Méthode d'élaboration d'un Jogging
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Claude Peynaud - Le cercle des oiseaux
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Claude Peynaud - Le don de l'aïeule
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Claude Peynaud - Une théorie de Construction
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Danielle Benitsa Chaminant - Artiste et mémoire de...
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Alliot - Vincent Alliot - Visite d'atelier
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Rémy Pénard - Art et souvenirs autour de Pierre Courtaud
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Henry Chopin et la bibliothèque de Valérie Peynaud
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Sally Ducrow - Land Art et sculpteur ...
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Sally Ducrow l'année 2017 - Nationale et internationale - Sculptures - Land-Art - Installatons - Performances...
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Sally Ducrow l'année 2018 - en suivant le chemin de l'aventure internationale de Sally Ducrow
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CREPS - Boulouris-Saint-Raphaël - Land Art - Sally Ducrow invitée d'honneur
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Sally Ducrow : poésie plastique contemporaine
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Valbonne - Echiquier et Mots d'Azur - Fest'in Val - Festival international de Valbonne
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Pierre Marchetti magazine...
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La pochade - Pierre Marchetti et l'art de la pochade.
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L'impressionnisme tardif par les souvenirs de Pierre Teillet - Du plainarisme romantique au
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Alliance Française - Tiffani Taylor - Savannah Art Walk - ...
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H.Wood  - un peintre Anglais à Paris au milieu du XIX° siècle
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Sophie Marty Huguenin, sculpteur et le marché de Noël à Biot - Les crèches de Cannes - Le partage du pain du père Guy Gilbert
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Evolution de la gravure à Venise et en Europe du XV° au XVI° siècles - Histoire et techniques
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Aux aurores de la peinture moderne et contemporaine occidentale - Giorgione - Les Trois Philisophes
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La décoration intérieure ou la démocratie de l'art
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Magda Igyarto - Vibrations et expériences de la matière : du visible à l'indicible et de l'indécible au dicible - Peintre, poète et sculpteur
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Pour ceux qui aiment jouer aux experts 

Vrai ou faux - Houdon ou Houdon
https://coureur2.blogspot.fr/2014/01/houdon-ou-pas-houdon-jouez-lexpert-en.html

Vrai ou faux - Un tableau inconnu de la Renaissance
https://coureur2.blogspot.fr/2013/01/un-tableau-inconnu-de-la-renaissance.html

Vrai ou faux - Traduction originale du manuscrit de Qumram sur la mer morte ( en cours)
https://coureur2.blogspot.fr/2015/01/vrai-ou-faux-traduction-originale-du.html

Pour ceux qui aiment la recherche en académies de nus - modèles vivants
Nus 2015
https://coureur2.blogspot.fr/2015/03/nus-2015-nackt-2015-nude-2015-2015-2015.html
Nus 2014-2015
https://coureur2.blogspot.fr/2014/09/nus-2014-2015-abac-modeles-vivants-nus.html
Nus 2013-2014
https://coureur2.blogspot.fr/2013/09/nus-2012-2013-abac-nus-2012-2013-2012.html 
Nus 2012-2013
https://coureur2.blogspot.fr/2012/10/nus-abac-20122013-associations-des.html

Et pour ceux et celles qui aiment l'archéologie et l'architecture
voici encore un échantillon de mes recherches sur ce blog
And for those who love archeology and architecture
Here again a sample of my research on this blog

L'ancienne église Saint-Nicolas de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2012/01/monaco-ancienne-eglise-saint-Nicolas-le.html

Techniques et vocabulaires de l'art de la façade peinte
http://coureur2.blogspot.fr/2012/08/un-tour-dans-le-massif-central.html

Les Vecteurs Impériaux de la polychromie occidentale
http://coureur2.blogspot.fr/2012/06/philippines-les-Vecteurs-imperiaux-de.html

Le clocher des Frères Perret à Saint-Vaury
http://coureur2.blogspot.fr/2012/01/perret-freres-le-clocher-des-freres_10.html

Histoire de la Principauté de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2012/07/histoire-de-la-principaute-de-monaco.html

Le Palais Princier de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2012/09/palais-princier-de-Monaco-palais-of.html

Versailles - Monaco - Carnolès - Menton: présence de l'art français en Principauté de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2012/09/versaillesmonaco-larchitecture.html

Primitifs Niçois - Les chapelles peintes des Alpes Maritimes
http://coureur2.blogspot.fr/2012/03/primitis-nicois-les-Chapelles-facades.html

Eglises du sud-ouest des Alpes A travers l'art de la polychromie architecturale
http://coureur2.blogspot.fr/2013/02/eglises-du-Sud-Ouest-des-alpes-alpes.html

Des cérémonies et des fêtes Autour de Saint-Nicolas de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2013/09/des-cérémonies-et-des-fêtes-Autour-de.html

Langages de l'art contemporain - répétition, bifurcation, ...
http://coureur2.blogspot.fr/2013/09/repetition-ordinaire-bifurcation-art-du.html

La polychromie architecturale et l'art de la façade peinte (1° partie) - des édifices civils dans les Alpes-Maritimes
http://coureur2.blogspot.fr/2014/07/la-polychromie-architecturale-et-lart.html

Façades peintes - édifices civils du sud-ouest des Alpes - 2° partie - XX° siècle
http://coureur2.blogspot.fr/2015/01/facades-peintes-edifices-civils-du-sud.html

Aspects de l'évolution des seigneuries historiques de la Principauté de Monaco à travers quelques 
exemples d'architectures polychromes ponctuelles.
http://coureur2.blogspot.fr/2016/01/aspects-de-levolution-des-seigneuries.html

                                                                  
Châteaux de la Creuse - de la fin du moyen âge - XV et XVI° siècle
http://coureur2.blogspot.fr/2011/09/une-histoire-de-lescalier-en-vis.html


1° partie - Archéologie Médiévale - Aspects et singularités du château en France à la fin du Moyen Âge (XV° et XVI° siècles)
http://coureur2.blogspot.fr/2013/10/archeologie-medievale-aspects-et.html

2° partie - Archéologie Médiévale - Aspects et singularités du château en France à la fin du Moyen Âge (XV° et XVI° siècles)
http://coureur2.blogspot.fr/2014/11/2-partie-archeologie-medievale-aspects.html


3° partie - suite des parties 2 et 3 d'Archéologie Médiévale consacrées aux aspects et singularités du château en France autour des XV° au XVI° siècles
http://coureur2.blogspot.fr/2016/04/3-partie-suite-des-parties-parties-1-et.html

Yviers/Charente - Archéologie médiévale - Une synthèse sur l'évolution architecturale du XV° au XVI° et XVII° s. en France - Mutations des donjons et maisons-tours des petits châteaux de la fin de la Guerre de Cent-Ans vers les donjons résidentiels de la fin du XV° siècle au XVI° siècle et  des incidences dans le classicisme français.
https://coureur2.blogspot.fr/2018/04/yvierscharente-archeologie-medievale.html

Allemans en Périgord - Manoir du lau - Archéologie Médiévale
https://coureur2.blogspot.com/2018/09/allemans-en-perigord-manoir-du-lau.html

Maisons-tours et donjons-tours - architectures médiévales françaises du XIII°/XIV° au XVI° - Archéologie médiévale
https://coureur2.blogspot.com/2019/06/maisons-tours-et-donjons-tours.html

Curac - Les énigmes de son château - Département de la Charente - Archéologie Médiévale
https://coureur2.blogspot.com/2019/10/curac-les-enigmes-de-son-chateau.html

Varaignes - Le château de Varaignes, le village et son église. Un site rural d'écologie et de culture sur le département de la Dordogne en Périgord Vert. Archéologie Médiévale.
https://coureur2.blogspot.com/2020/03/varaignes-le-chateau-de-varaignes-son.html

La Tour : un mode architectural français pour la guerre et pour la paix, du XIII° au XVI° siècles. Un exemple à l'Est du département de la Charente.
https://coureur2.blogspot.com/2020/12/la-tour-un-mode-architectural-francais.html

Iconologie - Un couvercle de sarcophage mérovingien - une corniche de l'église de Saint-Amant-de-Montmoreau (Charente) - Archéologie médiévale.
https://coureur2.blogspot.com/2021/04/iconologie-un-couvercle-de-sarcophage.html

Saint-Amant-de-Montmoreau, Sud-Charente - Des vestiges du Haut-Moyen Âge à la naissance du gothique sur les marches Périgord/Angoumois/Saintonge-  une maison tour -  Première Renaissance Française. 
https://coureur2.blogspot.com/2021/07/saint-amant-de-montmoreau-sud-charente.html


Fonctions religieuses apotropaïques et traditions funéraires en France -
http://coureur2.blogspot.fr/2015/08/fonctions-religieuses-apotropaiques-et.html 

Maisons alpines d'économie rurale (Alpes-Maritimes)
https://coureur2.blogspot.com/2011/11/maisons-alpines-deconomie-rurale.html

Pour ceux qui aiment l'iconologie, et l'iconographie
For those who like iconology, and iconography

         Autour du rocaille. Dessin préparatoire d'étude - Le jugement de Pâris
             https://coureur2.blogspot.com/2011/07/dessin-preparatoire-pour-une.html  

La Véronique - Image ou non de la représentation
http://coureur2.blogspot.fr/2012/12/la-veronique-de-la-legende-lart.html 

Langages de l'art contemporain - Répétition ordinaire - Bifurcations - Translation...
https://coureur2.blogspot.fr/2013/09/repetition-ordinaire-bifurcation-art-du.html

Fête de la musique à Nice - Place Garibaldi à Nice - Exposition d'artistes Polonais
https://coureur2.blogspot.fr/2013/07/la-fete-de-la-musique-expositions.html

La Mourachonne à Pégomas (exercice de recherche iconographique)
https://coureur2.blogspot.fr/2012/05/la-mourachone-pegomas-nouvelles.html

Cannes en 4 perspectives albertiennes recomposées - dessin panoramique à la mine de plomb
       https://coureur2.blogspot.fr/2018/02/cannes-en-4-perspectives-albertiennes.html 

Iconologie - Un couvercle de sarcophage mérovingien - une corniche de l'église de Saint-Amant-de-Montmoreau (Charente) - Archéologie médiévale.
https://coureur2.blogspot.com/2021/04/iconologie-un-couvercle-de-sarcophage.html

Pour ceux qui aiment la poésie et qui en plus, comme moi, la reconnaisse comme la mère de tous les arts y compris de l'art contemporain
For those who love poetry and more, as I recognize it as the mother of all arts including contemporary art

Rencontres maralpines de Poésie - Mots d'Azur 2015-2016
http://coureur2.blogspot.fr/2015/09/rencontres-maralpines-de-poesie-et.html

Des poèmes sur la Riviera aux couleurs des Mots d'Azur : suite des rencontres maralpines de poésie 2016-2017
http://coureur2.blogspot.fr/2016/09/des-poemes-sur-la-riviera-aux-couleurs.html

Pierre Courtaud - Magazine - Un écrivain, un éditeur un poète, un chercheur en écritures - Un spécialiste de nombreux auteurs.
http://coureur2.blogspot.fr/2012/03/pierre-courtaud-magazine-un-ecrivain-un.html

Henry Chopin et la bibliothèque de Valérie Peynaud
http://coureur2.blogspot.fr/2013/12/henri-chopin-et-la-bibliotheque-de.html

Cannes -1° nuit de la poésie et de la musique au Suquet - 21 juin 2014
http://coureur2.blogspot.fr/2014/06/cannes-1-nuit-de-la-poesiefete-de-la.html

 2° nuit de la musique et de la poésie - Cannes 21 juin 2015
http://coureur2.blogspot.fr/2015/05/2-nuit-de-la-poesie-et-de-la-musique-au.html

3° nuit de la poésie et de la musique  au Suquet- Cannes Moulin Forville le 21 juin 2016
http://coureur2.blogspot.fr/2016/06/3-nuit-de-la-poesie-et-de-la-musique-du.html

Golf-Juan - Performance poétique - Brigitte Broc - Cyril Cianciolo
http://coureur2.blogspot.fr/2015/03/golf-juan-performance-poetique-brigitte.html

Marie Gay - Pierre-Jean Blazy - Auteurs et Edition(s) - Fondateurs des Mots d'Azur
http://coureur2.blogspot.fr/2016/03/marie-gay-pierre-jean-blazy-auteurs-et.html

De Vallauris à Cannes - Le Printemps des Poètes sur la Côte d'Azur avec Les Mots d'Azur
http://coureur2.blogspot.fr/2016/03/de-vallauris-cannes-la-cote-dazur-en.html

 Christophe Forgeot : Poète  - Poésie - Poème
http://coureur2.blogspot.fr/2014/09/christophe-forgeot-un-poete.html

Zorica Sentic - Poète-romancière Franco-Serbe
https://coureur2.blogspot.fr/2012/09/zorica-sentic-poete-romancier.html

La Corse des poètes
https://coureur2.blogspot.fr/2015/08/la-corse-des-poetes-porticcio-village.html

Magda Igyarto - Vibrations et expériences de la matière : du visible à l'indicible et de l'indécible au dicible - Peintre, poète et sculpteur
https://coureur2.blogspot.fr/2018/01/magda-igyarto-vibrations-et-experiences.html

Pour ceux qui aiment les légendes
For those who love legends

The Woodcutter and the Revenant - Sedimentary Memory - Essay - Creuse
Http://coureur2.blogspot.fr/2013/07/la-creuse-memoire-sedimentaire.html

La Creuse - Le Bûcheron et le Revenant - Mémoire sédimentaire - Essai - Creuse
http://coureur2.blogspot.fr/2013/07/la-creuse-memoire-sedimentaire.html

Les routards de la baie d'Halong dans la tourmente https://coureur2.blogspot.fr/2013/10/les-routards

Vietnam - La légende du Dieu des montagnes et du Dieu de la mer
https://coureur2.blogspot.fr/2014/05/vietnam-la-legende-du-dieu-des.html

Pour ceux qui aiment les voitures de collection
Vis-à-vis de Dion-Bouton type E 452 - La voiture emmurée aux enchères à Lyon
https://coureur2.blogspot.fr/2015/09/1900-vis-vis-de-dion-bouton-type-e-452.html

Pour ceux qui aiment l'art lyrique et la musique
Elzbieta Dedek - Pianiste virtuose internationale
http://coureur2.blogspot.fr/2016/09/pianiste-virtuose-internationale.html

Pour ceux qui aiment le cinéma
68° festival du cinéma - Alexandra Robin - Léopold Bellanger  - Cédric Bouet
http://coureur2.blogspot.fr/2015/05/68-festival-cinema-cannes-2015.html

Pour ceux qui aiment la danse
 48° Congrès Mondial de la Recherche en Danse - Avignon du 9 au 13 novembre 2016 - Fabienne Courmont présidente -  UNESCO-CID partenaires 
http://coureur2.blogspot.fr/2016/11/48-congres-mondial-de-recherche-en.html  

Festival d'Avignon à Mouans-Sartoux - Danser Baudelaire - Bruno Niver - Marina Sosnina - Répétition générale
https://coureur2.blogspot.fr/2015/02/du-festival-davignon-mouans-sartoux.html


Pour ceux qui aiment s'habiller et sortir
Eliane Horville - soirées - ville - élégance - conseils - coach
https://coureur2.blogspot.fr/2016/01/soirees-ville-elegance-every-wear.html

Sortir - Manifestations -Performances - Expositions...2012/2017
https://coureur2.blogspot.fr/2013/02/evenements-expositions-manifestations.html


Pour des participations citoyennes


Ordre national infirmier - Recommandations sanitaires
http://coureur2.blogspot.fr/2017/06/ordre-national-infirmier-recommandations.html

Pour ceux qui aiment les multiples beautés de la France 

Les oliviers fantastiques de Lucette
https://coureur2.blogspot.fr/2012/10/les-oliviers-fantastiques-de-lucette.html

Carnet de voyage - Ombres et Lumières - L'eau et les Sables, architectures de villégiatures
https://coureur2.blogspot.fr/2014/01/ombres-et-lumieres-leau-et-les-sables.html

2 - La France en vrac
https://coureur2.blogspot.fr/2014/10/visiteurs-des-pages-pour-voir-le-site.html

1 - CP La France en vrac 1
https://coureur2.blogspot.fr/2014/01/la-france-en-vrac-france-in-bulk-franca.html