Le site complet compte à ce jour 143 articles : il est à votre disposition. Toutes les pages sont issues de mes recherches personnelles et universitaires. Les emprunts à des auteurs sont signalées et il n'y a aucun élément qui tombe sous le coup de la protection des données des lois européennes sans compter que je respecte avant tout la tradition de libertés et de démocratie de la république française. En tant que citoyen français je me conforme à la législation française. Toutes les photos publiées l'ont été avec l'accord des personnes à la date de leurs publications. Ces pages ainsi que tous les documents produits sont assujettis à Copyright et droits d'auteur. Il n'y a aucune raison commerciale, ni déclarée ni cachée, pour la construction de ce blog. Vous pouvez aussi aller sur le moteur de recherche à droite de votre écran sur cette page. Vous pouvez rechercher tout ce qui vous intéresse, du dessin à la peinture, à l'archéologie, à l'architecture, à la poésie, à la sculpture, aux pages magazines, pour votre stricte curiosité ou culture personnelle, et pour toute autre action ne débordant pas le cadre strict de la consultation. Pour les universitaires qui voudraient produire certains de ces travaux, me contacter sur la partie "blogger" en bas de page, en me laissant votre adresse courriel de messagerie. Pour clarifier mes compétences professionnelles, voici le panorama de mes formations. Lycée technique, mécanique, où j'ai appris le dessin industriel que j'ai par la suite appliqué au dessin d'architecture de relevés archéologiques appris à l'université de Poitiers. Formation militaire BMP1 (engagé trois ans dans les Commandos Troupes de Marine - 22° RIMA puis 1° BPCS - Importante formation à la topographie si utile pour mes recherches archéologiques) - Formation d'Infirmier du Secteur Psychiatrique en 28 mois, IDE par Réforme Hospitalière - Nombreux travaux et nombreuses formations avec des maîtres de la peinture (lithographie, gravure, peinture,...) et de la littérature contemporaine. Doctorat Lettres et Arts (mention Très Honorable avec Félicitations), Histoire de l'Art et Archéologie, Université de Provence Centre d'Aix à partir d'autres formations de ce cycle à l'Université de Tours (2 ans - Centre d'Etudes Supérieures de la Renaissance), de l'Université de Poitiers (2 ans - Centre d'Etudes Supérieures de Civilisation Médiévale), et deux ans de formation en lettres à l'université de Nice, et stages divers - Diplôme Inter-Universitaire de la Faculté de Médecine de Lille, "La Santé Mentale dans la Communauté" en lien avec l'OMS/CCOMS. Sur Google "Les budgets aidants..".http://www.ccomssantementalelillefrance.org/sites/ccoms.org/files/Memoire-Peynaud.pdf. J'exerce au C.H.Cannes en tant que coordinateur/responsable des Ateliers Thérapeutiques-Psychothérapie Institutionnelle du Pôle Santé Mentale en Intra Hospitalier)
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Des thèmes et des vecteurs de l'art de la façade peinte
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Les autres articles de mon travail de recherche en thèse doctorale de l'Université d'Aix-en-Provence, sur onze ans (1990-2001), déjà inscrits sur ce blog sont
"De Guillaume à La Tour-sur-Tinée" mois de janvier 2012 (article que je vais reprendre dans une prochaine page sur l'étude de l'habitat dans le sud-ouest des Alpes.
"Maisons alpines d'économie rurale" mois de novembre
"Maisons alpines d'économie rurale" mois de novembre
"Techniques et vocabulaires de la façade peinte - Porto - 0'Porto" mois de janvier 2012;
"Les vecteurs impériaux de l'art de la façade peinte" mois de juin 2012
"Les chapelles peintes des Alpes-Maritimes - depuis les Primitifs Niçois jusqu'à nos jours" mois de mars 2012
"L'ancienne église Saint-Nicolas de Monaco" mois de octobre
"L'ancienne église Saint-Nicolas de Monaco" mois de octobre
"Le clocher des frères Perret à Saint-Vaury" mois de février 2012
"Histoire de la Principauté de Monaco" mois de juillet 2012
"Histoire de la Principauté de Monaco" mois de juillet 2012
"Versailles - Monaco - Saint-Roch - Carnoles - Menton" mois de septembre2012;
"Le Palais Princier de Monaco" mois de septembre 2012
"Les églises du sud-ouest des Alpes - Alpes-Maritimes et Principauté de Monaco " mois de février 2013;
Souvenir de voyage - Porto, Oporto, ses environs et ses beautés pour des écrins à de nouveaux chapitres sur l'architecture colorée.
Les français disent "Porto", les portugais "Oporto".
ومن المواضيع موجها إلى مجموعات من الأوسمة (دهانواجهات
temi e vettore degli scenari di facciate dipinte
Themen und Vektor der Dekors gemalter Fassaden
Temas e vetor das decorações (jogos) de fachadas pintadas
Themes and vector of the decorations(sets) of painted facades
Темы и вектор художественных оформлений (наборы) окрашенных фасадов
ペイントされたファサドの飾り(セット)のテーマとベクトル
Des thèmes et des vecteurs des façades peintes.
Et savez-vous pourquoi j'ai choisi cette belle ville colorée pour présenter ma recherche sur le chapitrè " thèmes et vecteurs de l'art de la façade peinte à travers les siècles" comme un coffret précieux à d'autres paragraphes de ma thèse ? Car maintenant j'enveloppe des articles et je les dépose dans des écrins dont
Oporto est ici le récipiendaire privillégié car son histoire est liée à celle du royaume de Sardaigne par un de ses monarques, le Roi Charles Albert 1798-1849, qui y termina sa vie après avoir abdiqué la même année en faveur de son fils Victor Emmanuel II, après la défaite de Novare du 23 mars 1849 . Un Museu Romàntico dans les jardins du Palais de cristal y abrite ce souvenir, magnifique. Charles Albert abdiqua en faveur de son fils Victor Emmanuel II (1820-1878) qui devint le premier roi d'Italie en 1861. Le comté de Nice, la Savoie, les villes monégasques de Menton et Roquebrune/Cap Martin, revenaient à la France. Seul le Piémont du royaume de Sardaigne était conservé dans les limites territoriales nationales du nouveau royaume d'Italie. La ville de Monaco demeurait le seul territoire indépendant de la Principauté.
Giuseppe Garibaldi né en 1807 à Nice - Nice est alors dans l'Empire Français - décède à Caprera en 1882 dans le Royaume d'Italie dont il est un des fondateurs. Bien que Républicain Garibaldi se mit au service du roi de Sardaigne pour participer à la constitution de l'unité Italienne dont il est un des principaux héros.
Un autre aspect qui lie Porto à ma récherche c'est que certains des azuléjos portugais ont leurs origines en Provence.
1. Les jeux d'appareils
Le jeu coloré exploité en composant du mur avec différents matériaux et différents appareils n'est pas une attitude spontanée ds bâtisseurs, même si par ailleurs on peut constater que la volonté de changer, de modifier ou de valoriser le matériau brut employé est une attitude très ancienne récemment évoquée à travers cette architecture votive particulière des dolmens peints (M.Devignes, L'art des dolmens peints. Dans, Archéologia. Paris, juin 1992, N°280, p.50 à 57). Ce n'est pas non plus parcequ'on aura de la pierre qu'on n'utilisera pas de la brique qu'à l'occasion au rehaussera de couleurs comme en Angleterre sur les tours d'escaliers de la Renaissance [M.Howard, Brick and building in England : the state of present Research. Dans, Les chantiers de la Renaissance - De Architertura - Unicersité de Tours - Centre d'Etudes Supérieures de la Renaissance. Paris, 1991, p.108 à 109], que la tradition de la construction en pans de bois - qu'on voit peinte en Suisse dans le premier quart du XVI° siècle - ne continuera pas sa carrière jusqu'au XVII° siècle, voire au XVIII° siècle, un peu partout en Europe. En revanche, en marge de châteaux pouvant être enduits et peints en blanc comme les châteaux provençaux de la Renaissance [J.J.Gloton, Valabre. Une maison et des hommes ou les caprices d'architecture d'un avocat général à la fin de la Régence. Dans, Impressions du Musée Granet. Aix-en-Provence, décembre 1992, N°8, p.51 à 69]., on voit apparaître partout en Europe, en Allemagne comme en France, comme en Italie, un goût prononcé pour les associations de divers matériaux exploité pour eux même et pour leurs couleurs. Ces goûts sont anciens et j'ai évoqué le le cas des merveilleux appareillages de l'Italie qui seront bientôt imités pas la peinture en façade. Pour réaliser ces merveilleuses façades sur les palais italiens encore faut-il que les bâtisseurs changent leur art de construire en inversant le schéma des décors de parement des murs extérieur de ces palais. En effet, les palais florentins
- du quattrocento (en exemple le palais Rucellaï - Alberti 1446-1451) sont ornés par des moyens obtenus à partir de pilastres lisses qui rythment une façade décorée d'appareils à refends horizontaux et verticaux ne laissant aucune place, sur les trumeaux, au décor peint. Le cas le plus extrême de ce système décoratif aboutit aux façaces décorées de pointes de diamant. Pour obtenir une surface lisse il faut renverser ce processusn c'est-à-dire que les seuls parties sculptées sont celles des ordres. C'est là ce qui se produit, et qui est tou à fait nouveau, à Rome au début du XVI° siècle (P.N.Pagiara, Raffaello e la rinascita delle tecniche antique. Dans, Les chantiers à la Renaissance. 1991, op.cit, p.51 à 69).
En France la fascination des princes et des nobles pour l'art italien qu'ils découvrent, ou redécouvrent brutalement, lors des campagnes d'Italie à partir de 1495 (J.Guillaume, La première Renaissance - 1495-1525. Dans, Le château en France. J.P.Babelon Directeur, Paris 1986, p.179 à 181), va donner un souffle nouveau au sens du décor extérieur et les architectes vont se mettre à associer l'ardoise et la pierre pour obtenir des architectures savantes comme c'est le cas au portail d'Anet (vers 1522 - A.Blunt, Art and architure in France - 1500-1700. Hardmonsworth, 1953, édition française Art et architecture en France - 1500-1700. Paris, 1983, p.76). Le cas le plus extrême de cette fascination pour l'art italien vu à travers le merveilleux médiéval est peut-être l'incoroyable château de François 1° construit dans la forêt de Boulogne et qu'on baptisera Madrid. Au sujet de ce château construit à partie de 1527 et démoli en 1792 Jean Guillaume a pu écrire ces magnifiques lignes parfaitement évocatrices de cet outil extraordinaire qu'est l'art italien dans les rêves du monarque de retour de captivité (L.Châtenet, Le château de Madri au Bois de Boulogne. Préface de JeanGuillaume. Paris, 1987, p.8)...ce livre éclaire t-il d'une façn nouvelle les créations architecturales des années 1520-1540, années où se multiplient les expériences, où le roi, pour sa part, semble avoir été séduit par des idées et des formes venues d'Italie mais jamais ralisées dans ce pays : le château de plan centré, l'escalier double, les revêtments de céramiques...Sans doute Chambord demeure t-il le grand témoin de ce goût royal pour l'architecture merveilleuse, mais nous pouvons, maintenant...découvrir un autre "lieu magique" né des rêves de François 1° : le château de faïence au fond de la forêt de Boulogne.
Dans ce beau royaume de France fasciné par l'Italie le brique et pierre prend un souffle nouveau que ce soit en Normandie (J.J.Gloton, La polychromie dans l'architecture normande du seizième siècle. Dans, L'information de l'histoire de l'art. Paris, 1957, N°5, p.185 à 189), en région toulousaine ( B.Tollon, L'emploi de la brique : l'originalité toulousaine. Dans, Les chantiers de la Renaissance, 1991, op.cit., p. 84 à 104), sur les bords de la Loire (J.M.Pérous de Montclos, Architecture en Région Centre - Val de Loire - Beauce - Sologne - Berry - Tourraine. Paris, 1988, p.375) ou en Picardie (J.Sarte, Châteaux "brique et pierre" en Picardie. Paris, 1973).
Et puis des traditions que Louis Hutecoeur (L.Hautecoeur, Histoire de l'architecture classique en France - Tome II - Le règne de Louis XIV -*. Paris, 1948, p. 6, 9 et 13). fort heureusement, fait parvenir jusqu'à nous, nous surprennent bien qu'elles soient liées aux patériaux colorés et parfois peints. Ce sont les murs de grès enduits du Mans, les volets et les boutiques colorées qui arrivent directement de l'Antiquité jusqu'à Paris et en Limousin, les maisons artisanales d'Amiens aux soubassements protégés par des planches peintes en vert, et enfin ce maisons de la région parisienne qu'on enduisait de plâtre et qu'on peignait. Ici plus d'architecure noble mais du peuple.
De remarquables travaux de géographes sur l'habitat rural de l'arc alpin font état de maisons de pierre et à pan de bois parfois enduites de bouse de vache (P.Arbos, La vie pastorale dans les Alpes françaises - Etude de géographie humaine. Paris, 1922),. Ce matérieu insolite n'est peut-être pas directement liée aux vecteurs des décors peints en façade mais il témoigne d'une nécessité géographique : celle d'enduire les murs extérieurs des maisons. Dans une région où la tradition de la façade peinte semble s'être installée bien avant la Renaissance il ne me semble pas inutile de signaler cette particularité des maisons du XVII° siècle alpin (voir sur ce blog l'habitat alpin, mois de Novembre 2011).
L'expérience de la ville d'Antibes (Alpes-Maritimes) ne me semble pas non plus dépurvue d'intérêt. D'après Monsieur Burelet, Directeur du Domaine Public de la ville d'Antibes, les fçades des maisons du centre ancien avaient été toutes débarassées de leurs enduits pendant la vogue des pierre apparentes dans les années 1960/70. Dix ans parès il a fallu tout ré-enduire d'urgence tant le climat marin créait de dégâts aux joints des pierres...Je signale simplement, que la même zone géographique, la recherche en cours de Marie-Christine Grasse sur l'habitat en Provence Orientale avant la Renaissance (M.Ch. Grasse, L'évolution de l'habitat médiéval urbain en Provence Orientale (XIV°-XV°) - D.E.A. d'Archéologie Médiévale. Sous la direction de Garielle Demians d'Archimbaud. Université de Provence, 1984-1985) : le plâtre semble avoir eu ici aussi une importance particulière dans le décor (extérieur ou intérieur ,).
Que ce soit en Allemagne ou en Angleterre, on remarque, autour de la Renaissance, une attitude nouvelle face aux manières de construire urbaines : l'appel à de nouveaux matériaux pour lutter contre les incendies. Fini (enthéorie) les maisons à pan de bois; on construit de préférence en Pierre. En France au XVII° siècle, alorsz qu'on continue à construire des maisons à pan de bois - Normandie, Sologne, Bourgogne, est - l'ordonnace parisienne du 18 août 167, ordonne aux propriétaires de faire couvrir à l'avenir les pans de bois de lattes, clous et pla^tre tant dehors que dedans que dehors de telle manière qu'ils soient en état de résister au feu (L.Hautecoeur, 1948, op.cit., p.3).
Dans les Alpes-Maritimes on rencontre rarement ce type de maison à pan de bois mais il est toutefois encore très présent dans certaines localités de cette zone géographique. On y voit plus fréquemment de belles maisons médiévales gothiques, bien construites en appareil régulier (Grasse), ou des maisons plus modestes en appareil irrégulier et enduit depuis Cannes jusqu'à Menton. Les jeux colorés d'appareils apparents sont tout aussi rares et je n'ai que deux esemples à signaler : une chapelle aux alentours de Roquebrune repérée par Valentine Vattier-d'Ambroyse en 1889 (V.Vattier-d'Ambroyse, Le littoral de la France. Côtes provençales de Marseille à la frontière d'Italie. Paris, 1989) et le couvent des Franciscains de Nice, place Saint-François, tel qu'il fut observé par Luc Thévenon avant qu'on ne l'enduise (L.Thèvenon, Le couvent des Cordeliers de Nice - Les Cahiers de la Méditérranée. 1976, N°13, p.52 à 72). En revanche, on rencontre assez souvent, autour du XVI° siècle, des façdaes décorées d'une entrée à beau linteau sculpté et souvent taillé dans une belle pierre foncée et verte pour la vallée de La Roya où le phénomène est particulièrement bien développé à La Brigue. Toutes les villes du littoral - sauf les villages ou anciens villages - ont au moins une rue aux maisons décorées de ce rapport du linteau à l'enduit. Ce type de décor de la façade de la maison de ville se poursuit jusqu'à la fin du XVII° siècle. Au XIX° siècle des imitations, dans cette région, du patrimoine ancien ont un écho avec e qui se passe en Italie et caractérisent tout une manière construire (A.Chastel, L'art italien. Paris, 1982, p.575 et suivantes).
Le bois, si fréquent dans l'architecture rurale et médiévale trouve un nouvel emploi avec l'apparition de motifs décoratifs tout comme dans les pays germaniques. En France, au XVII° siècle, d'parès mes sources, appararaissent les volets extérieurs qui vont avoir dans le système décoratif de la façade un rôle capital à jouer. Ces volets, sous toutes leurs formes simples ou complexes, vont être abondamment utilisés en décors peints, dans leurs versions ouvertes ou fermées à différents degrés. Leurs couleurs même, verte à Nice ou bleue par le Bleu de Marseille (censé éloigner les moustiques), vont être des facteurs importantsde décors qui vont se transmettre en style régionnaux essentiellement au XIX° siècle, et, chose curieuse, à partir des directives architecturales de l'administration napoléonienne comme en témoignent les documents des archives du Palais Princier de Monaco. La fausse fenêtre a subi bien des avatars, depuis les travées en trope l'oeil de l'art gothique jusqu'à l'art baroque qui l'a abondamment utilisée pour pour rétablir le désiquilibre d'une façade ou créer un jeu illusionniste (Lorgues Var, XVIII°, façade rocaille au chevet de l'église), mais le volet peint va lui donner une telle importance que bien des maisons n'auraont plus que ce seul motif en décors peints surleurs façades et jusque dans les villages les plus perdus de la montagne alpine comme à Maure dans les Alpes-de-Haute-Provence. S'il est un art populaire (avec toutes les réserves que nous devons faire autour de concept intellectule bourgeois) en matière de façade peinte, c'est bien le volet peint faux ou réel.
Avec Gioggio Vasari nous savons que l'art des Maîtres Verriers, tant par la mosaïque de verre que par les grandes verrières de l'art gothique, appartenait à l'art du peintre. Si on peu trouver dans le sud-ouest des Alpes des effets de peintures sur de fausses fenêtres, l'emploi de la verroterie y est rare. Je dois toutefois signaler le cas d'une maison de Lorgues (Var) qui est décorée par un système de bandes peintes rehuassées de bandes de billes de verre (en guirlandes rectilignes) de différentes couleurs. D'une façon générale les incrustations dans les façades se limitent aux objets apotropaïques en terre des façades alpines at aux plaques en cérmaiques vernissées des pourtours des pigeonniers provençaus qui peuvent, le cas échéant, être imités par la peinture. Ce système décoratif du pourtour du pigeonnier, sous des formes moins colorées, n'est pas spécifiquement provençal puisque je peux en présenter un exemplaire du XVII° siècle, sous forme de pourtour peint en blanc, au château du Théret dans le département de la Creuse.
Il me faut maintenant clore ce paragraphe en abordant un autre problème : celui de la lecture par matériaux colorés ou non, des dessins d'architectures le plus souvent transmis par la gravure utilisée pour la publication des traités, mais aussi par les dessins à la mine de plomb des fonds de musées ou de bibliothèques.
C'est à Jean-Jacques Gloton, dans un article de 1966 ( J.J.Gloton, Vignole et Palladio. Dans, Estratto da : Bolletino del Centro Internazionale di studi d'Archittetura A.Plladio. Volume VIII, parte II, anno 1966) consacré aux rapports entre Vignole et Palladio, que nous devons d'avoir (re) introduit la question de la couleur dans la lecture des dessins monchromes d'architecture. Les dessins des archéologues réalisés à Rome et ailleurs sont d'une seule et unique couleur ; la polychromie est rare. L'emploi d'encres colorées aux XVII° et XVIII° siècles (d'après ce que j'ai rencontré de 1650 à 1750, à peu près) facilite de beaucoup l'approche des intentions polychromes des architectes. Le cas de projets magnifiquement encrés et aquarellés se limite pratiquement aux seuls dessins issus du Cabinet des Architectes créé sous Louis XIV, voire seulement à des architectes d'exception comme Robert de Cotte ou Jacques V Gabriel, voire aux études fortifications du Prince de Monaco Antoine 1° dans un contexte d'école parisienne ou versaillaise. Les dessins très lourds à l'encre noir qui caractérisent la production des architectes tant en France qu'en Italie autour de 1750-1800, semblent devoir être relus pour l'essentiel. Qu'est-ce qui était peint, coloré, et qu'est-ce qui ne l'était pas ? Les enquêtes à ce sujet, faute de textes, demeurent le plus souvent très délicates et extêmement hasardeuses même si de fortes suspicions, avancées en hypothèses, peuvent, dans certains cas, être émises. En revanche, parfois,le doute n'est pas permis suivant différentes méthodes d'approches historiques par documents datés.
2) Les armoiries et le thème associé des devises
D'aussi loin que les hommes se sont protégés sur les champs de batailles par des boucliers, ils les ont vraisemblablement décorés de signes distinctifs ou simplement ornementaux.
Les Grecs e peignaient sans doute pas les leurs puiqu'ils les attachaient aux architraves des temples pour en faire une décoration éclatétante au soleil.
Ces sont plus surement les Germains qui apportèrent une première contribution à la formation de l'rt héraldique en remettant aux plus valeureux d'entre eux des boucliers peints. Les Vickings avaient également cette habitude d'accrocher des boucliers décorés de figures géométriques à leurs drakkars en guise d'ornements tournés face à l'ennemi et ce, à des fins persuisives. Le bouclier de Charlemagne, en revanche, était uni si on en croit ce moinde de Saint-Gall du IX° siècle...de fer uni, dépourvu de dessin ou de couleur. Les autres boucliers auraient pu être peints suivant cette autre reamrque d'Abbon, abbé de Saint-Germain-de-prés au IX° siècle (C.Fagnen, Le mystère héraldique ou la grammaire des symboles. Illustrations de René-Yves Deniel. Publication du service des archives du Finistère. Travaux de la Commission Départementale Héraldique (non daté). Chapitres "Origines"). L'épisode de Saint-Hilaire du 14 janvier 1128 est célèbre chez les historiens de l'art héraldique. Sous les voûtes de la athédrale de Troyes Bernard de Clairvaux dicte à Jean-Michel la règle des Chevaliers du Temple à l'issue de laquelle il leur remet leur blason et meur drapeau parti d'or et de sable, c'est-à-dire blanc et noir, couleurs qui seront longtemps perçues comme les couleurs les plus nobles qui se puissent arborer. Le pape Eugène III, Bernardo Pagnelli issu de l'ordre cistercien, projeté à la dignité papale par Bernard de Clairvaux, broche D'argent et de sable d'une croix patée de gueule. Au décès de Bernard de Metz, le 20 août 1153, la ville prend comme armes l'écu Parti d'argent et de sable.
L'Oriflamme associé aux cris de Montjoie, Saint-Denis est une clameur populaire qu'on retrouve bientôt codifiée sous ses formes associées de l'écu et de la devise. D'après Anne-Marie Lecoq (A.M.Lecoq, La Salamandre Royale dans les entrées de François 1°. Dans, Les fêtes de la Renaissane - III. Paris, 1975, p.93) cette association est tout à fait condifiée au XV° siècle. Elle consiste à comparer, à assimiler, une personne à un animal, à un végétal ou à une chose par les vertus qu'on lui attribue. La devise a également la particularité d'être une expression grahique qui s'accmpagne obligatoirement de très peu de mots - voir d'un seul- formant un ensemble concis tel que le Plus Oultre de Charles de Gand, futur Charles Quint, qu'il enlumine de deux colonnes...d'Hercule, évidemment. De nos jours nous avons un certain mal à faire la distinction entre ces compositions et les emblèmes. Jean-Pierre
- Néraudan, étudiant ce dernier thème ( J.Néraudan, L'Olympe du Roi Soleil, ou comment la mythologie et l'antiquité furent mises au service de l'idéologie monarchique sous Louis XIV à travers la littérature, la peinture, la musique, les fêtes, la sculpture, l'architecture et les jardins de Vaux -e-Vicomte, Meudon, Saint-Cloud, Sceaux, Marly, Saint-Germain et Versailles. Paris, 1986, P.22). nous en donne un historique et une défeinition que je reprends. Le Manuscrit des Hieroglyphica d'Horus Apollo, écrit au II ou au IV° siècle, fut découvert en 1419 et il eut une influence profonde sur les humanistes. Alciat (XVI° siècle) publie les Emblemata qui désignent un ornement en relief sur un vase, un travail de marquetterie ou de mosaïque. Ce volume imprimé est un recueil d'images complétées par des distiques latins qui les explicitent; de cette façon l'image est liée au texte. A la fin du XVII° siècle le père Ménestrier en publiera un art d'enseigner la morale (P.Ménestrier, L'art des emblèmes, ou d'enseigner la morales par les figures de la fable, de l'histoire et de la nature. Paris, 1684). L'emblème se différencie de la devise par son caractère éducatif. Le succès de ces images associées à des mots donne naissance aux imprese dont l'usage est codifié en 1578 (S.Bargali, Dell Imprese . Sienne, 1578. //S.Bajard, Unité et cohérence des quelques "imprese" farnésiennes du xvi° siècle. Dans, Histoire de l'Art, 1989, N° 5/6, p.49 à 62).
- Pour recentrer la question de ces images-verbes sur mon sujet il faut avoir à l'esprit que leur représentation est un travail du peintre, de l'ornemaniste depuis que l'écu fut peint et l'anecdote de Giotto peignant les armes fantaisistes de clients non moins fantaisistes en est une caricature qui, relatée par G.Vasari, fait sens (G.Vasari, 1982, op.cit., tome 2, p. 97 à 119).
En Angleterre le briques colorées sont également peintes, en extérieur, d'armoiries et on doit se questionner sur la couleur des armoiries sculptées sur la Tour d'Aygues près de Marseille. Les portes extérieures des immeubles, rehaussées de ces beaux linteaux sculptés, pouvaient également, sur les sites des écus, s'enrichir de peintures comme ce fut le cas pour les mêmes écus sculptés sur les cheminées des demeures nobles de l'art gothique de la fin du XV° siècle (voir sur ce blog Les châteaux de la Creuse).
Des maisons furent peintes d'inscriptions telle cette maison de Jean-Antoine Baïf, à Paris, qui était enrichie de citations grecques extraites d'Homère, de Pindare et d'Anacréon (S.Pressouyre, L'image de la maison dans la littérature du XVI° siècle. Dans, La maison, 1983, op.cit., p.123). Le château d'Issogne (Savoie) a toujours sa cour intérieure peinte d'aramoiries (P.de Boisdeffre, Merveilles des châteaux de Savoie et du Dauphiné. Paris, 1972, p.241). A Menton subsiste un hôtel dont la façade fut ornée d'armoiries peintes et de sa devise. A Monaco nous retrouvons également les armoiries en ornements colorés de la façade alos qu'à Entrevaux (Alpes-de-Haute-Provence) c'est la porte fortifiée par Vauban qui reçoit ce typ de décor peint (1693-1700). Cel peut surprendre mais pour Vauban la beauté d'une porte bien décorée était un gage, vis-à-vis de l'ennemi, de l'efficacité de la place, tout autant que la qualité visible de son architecture (L.Hautecoeur, 1948, op.cit., p.505).
En marge des sources médiévales et modernes nous trouvons aussi le poème épique ou la chanson de geste. L'2popée de Jeanne d'Arc fut une occasion de réaliser sur sa maison natale tout un cycle peint retraçant les exploits de la Pucelle (S.Pressouyre, 1983, op.cit., p.123).
3) Les architecures occasionnelles des entrées triomphantes, des camps militaires, des théâtres et des fêtes.
Bouchery répondant à Chastel introduit le débat : Ce n'étaient donc pas des éléments architecturaux, mais des peintures. (A.Chastel, Le lieu et la fête. Dans, Les fêtes de la Renaissance - I. 1956, p.422 [rubrique discussions]).
E.Koningston, évoquant les fêtes royales et religieuses, écrit ...Durant ce dernier quart du XIV° siècle, l'entrée royale française atteint son point d'équilibre, où s'expriment également les différentes "figures" de la cérémonie héritée de la pratique médiévale et des images, dont la conception est presque aussi ancienne d'ailleurs, mais qui apparaissent, pour la première fois, avec le règne de Charles VIII, le long des rues de la cité. L'octroi n'est d'ailleurs pas le seul élément qui unit fête-Dieu et entrée royale : c'est également vers 1350 que les deux cérémonies se développent le long d'un parcours décoré de draps blancs, de feuillages...espace sacralisé que le moine de Saint-denis, chroniqueur de l'entrée de 1380, compare au temple. Dais et parcours décorés se complètent aussi pour faire de l'entrée une cérémonie religieuse dont le rôle est de renouveler, de rajeunir les rapports sociaux. La remarque de H.F.Bouchery trouve ici des arguments. L'espace urbain est ranscendé par les draps blancs et les feuillages qui transforment, comme un décor de théâtre, le quotidien de la ville devenu propre à célébrer l'extraordinaire entrée du seigneur.
Le blanc est une couleur importante que nous avons déjà contrée et que nous rencontrerons dans bien des endroits en des époques bien différentes que ce soit en Provence à la Renaissance (J.J.Gloton, 1192, op.cit., p.23), à Toulouse après la mesure municipale de 1783 (B.Tollon, 1991, op.cit., p.99) ou sur la côte du Midi de la France de Marseille à Menton (V.Vattier d'Ambroyse, 1889, op.cit.). Ce blanc des draps blancs gagne l'enduit peint des châteaux, des églises et des maisons. De la même façon, à l'occasion, le calicot peint d'un décor de théâtre ou d'un arc de triomphe provisoire peut aussi se figer sur l'enduit d'une façade à l'imitation des devises, armoiries, voir de tout autre sujet. A la très fastueuse cour de Monaco, aux XVII° et XVIII° siècles, les draps blancs sont remplacés par des tapisseries des Flandres et de la Marche.
Les cours sont souvent itinérantes et les armées sont fréquemment en campagne. L'image de ces déplacements royaux et militaires est celle des camps de toiles hâtivement construits comme une ville aux portes de la ville, pouvant la défier par nécessité d'un siège ou pour toute autre raison.
Le très célèbre Camp du Drap d'Or fut construit pour sceller le rapprochement des rois de France et d'Angleterre face à l'hégémonie impériale, d'une part, et pour conclure l'achat de la ville de Tournai - important centre de la Tapisserie - par François 1° à Henri VIII, d'autre part (S.Anglo, Le Camp du Drap d'Or et les entrevues d'Henri VIII et de Charles Quint. Dans, Les fêtes de la Renaissance - II. 1960, op.cit., p.113). La rencontre des deux monarques a été l'occasion d'un déploiement de fastes dont nous aurions une bien maîgre idée sans les description de Guillaume de Fleuranges (G. de Fleuranges, Mémoires. Publiées à Paris en 1820). Cet étalement de merveilles se fit dans la campagne du Nord de la France entre Ardes et Guines (Pas-de-Calais) en juin 1520 (A.Castelot, François 1°. Paris, 1983, p.133 et suivantes).
C'est à un élève de Jean Fouquet, l'enlumineur tourangeau Jean Bourdichon, que Gallot et Genouillac, Grand Maître de l'Artillerie, fit appel pour dessiner le camp français. Il conçut une installation faite de deux ou trois cents tentes entoilées de drap d'or et d'argent doublés d'azur et portant des devises et des pomes d'or. Un bâtiment à trois étages...couvert de toiles...comme au temps passé les Romains faisaient leurs théâtres, tout en rond, à ouvrage de bois, chambres, salles, galeries, trois étages l'un sur l'autre, et tous les fondements de pierre. Toutefois elle ne servit de rien...aurait été, ainsi décrit, la seule structure lourde du camp français. La tente de François 1° - qui devait être démontée quatre jours après l'ouverture de la rencontre, par suite de mauvais temps - semble avoir été absolument gigantesque. Elle se composait de quatre pavillons et celui de l'appartement royal était surmonté d'une statue dorée de Saint-Michel. L'extérieur en était décoré de trois bandes circulaires en velours azuré parsemé de fleurs de lis dorées [Il faut remarquer que la représentation de la tente de François 1° - conservée à la British Library et publiée par A.Castelot (p.136 et 137) - ne répond pas tout à fait dans la description des détails décoratifs aux descriptions des auteurs. La statue de Saint-Michel ne figure pas d'avantage sur cette image].
John Brown, nommé en 1511 Peintre du Roi par Henri VIII, fut chargé de la réalisation du camp anglais. Ce camp se composait de deux mille tentes entoilées de blanc et d'un bâtiment rectangulaire à armature de bois sur socle maçonné. L'ensemble était recouvert de toiles peintes. Aux angles, ce bâtiment était renforcé par des tours en briques percées de meurtirères. Les fenêtres étaient de grandes verrrières à lancettes géminées couvertes en plein cintre. La description du chroniqueur apporte des précisions...en bois et verre amené par mer toute faite...et couverte de toiles peintes en formes de pierre de taille...La couverture peinte à l'antique recouvre huit grandes salles...La décoration extérieure est complétée par de grosses roses Tudor, des guirlandes, un fronton en coquille, des personnages fictifs qui s'agitent en haut des tours et des courtines comme s'ils soutenaient un siège de carton-pâte. L'aspect le plus inattendu de cettearchitecture c'est qu'elle est chauffée par au moins quatre cheminées puisque les souches apparaissent sur le dessin conservé à Hampton Court ; à moins que ces cheminées soient fictives ? Cet aspect suscite un certain nombre de questions sur le caractère temporaire de ce bâtiment de campagne conçu pour être utilisé au mois de juin...et nous savons qu'Henri VIII fera, à l'issue de la rencontre, démonter soigneusement ce bâtiment pour le réutiliser en pavillon de chasse permanent en Angleterre. L'entourage de cette curieuse structure, ici temporaire et là permanente, est également pris en compte puisque deux fontaines distillent leurs rafraichissements à l'entrée du bâtiment. En marge des références à l'antiquité, nous nous trouvons là confrontés à un type particulier d'architecture dont nous ignorons absolument tout sur les us et coutumes qui ont pu en susciter le choix à l'occasion de cette rencontre du Drap d'Or (?). L'architecture feinte est connué à cette époque ne serait-ce que par les arcs de triomphe des cérémonies, mais ce qui est totalement inconnu c'est l'existence de bâtiments réels et permaments aux décors extérieurs entièrement peints avec ce jeu (ici d'une mise en scène de siège) pittoresque et associé à des composants durs tels que la brique et le verre. En 1531, pour l'occasion d'une chasse extraordinaire, le comte d'Athol fit construire "un vaste palais de bois, à trois étages, au milieu des champs. Des tapisseries garnissaient l'intérieur...et malgré le prix très élevé du verre à l'époque, les fenêtres étaient vitrées" (D.Howard, Chasse, sports et loisirs autour des châteaux d'Ecosse. Dans, Architecture et jardins, paysages. L'environnement du châteaue t de la villa aux XV° et XVI° siècles. Actes du colloque tenu à Tours du 1° au 4 juin 1992. Paris,1999, p.296). Bien sûr les modèles d'architectures à automates des jardins médiévaux nous interpellent et son probablement un des liens avec ces idées architecturales.
A la fin du moyen âge il existe bel et bien une architecture légère, transportable et permanente, conçue en associant à la fois les ressources de l'architecture, de la peinture et de la scénographie avec ses mécaniques et automates.
En architectures occasionnelles les ruptures entre les genres et les fonctions des bâtiments sont beaucoup moins nettes qu'en architectures permanentes et contruites en dur : telle tente utilisée sur un camp militaire sera réutilisée dans un jardin ou dans un autre déplacement de cour. Tel bâtiment léger peut servir de château fictif tout autant que de rendez-vous de chasse et pourquoi pas, à l'occasion, de chapelle. Lors des fêtes, des entrées triomphales, des installations théâtrales, nous etrouvons es mêmes calicots, les m^mêmes feuillages régulièrement renouvelés, les mêmes ornements; à-peine sir les répertoires peints changent dans une même période historique localisée.
Les arcs de triomphe raomains passent par Byzance où ils se chargent de mosaïques et d'autres ornements colorés poour revenir vers l'occident ainsi chamrrés mais en architectures occasionnelles peintes e façon illusionniste. De toute évidence célébrer l'empereur c'était pour les hommes de la Renaissance italienne, espagnole ou flammande célébrer la gloire survivantes des Césars. Toutes les entrées triomphantes des enpereurs, associées aux fêtes et manifestation théâtrales, se mettent en scène par des arcs de triomphe. La haute noblesse s'approprie également ce symbole comme lors de la célébration du mariage d'Henri de Lorraine et de Marguerite de Gonzague à Mantoue en 1606 [A.Chastel, Les entrées de Charles Quint en Italie. Dans, Les fêtes de la Renaissance - II. 1960, op.cit., p.197 à 206 // M.Lageire, La joyeuse entrée du prince Philippe à Gand en 1549. Dans, Les fêtes de la Renaissance - II. 1960, op.cit., p.297 à 306. // F.G.Pariset, Le mariage d'Henri de Lorraine et de Marguerite de Gonzague - Mantoue (1606). Dans, Les fêtes de la Renaissance - I., 1956, op.cit., p.161 et 162]. Cette récupération de la gloire impériale entre définitivement dans les moeurs des seigneurs régnants et s'installe en traditions jusqu'à la Révolution Française comme ce fut le à Monaco.
D'autres ornements de cartons-pâtes, comme les statues équestres, apparetiennent à la même veine des célébrations impériales (A.Chastel, 1960, op.cit., p.203).
La forme théâtrale par excellence du moyen âge c'est le "Mystère". Ces mystères mettent en scène les passages de la Bible et les proposent aux badauds en gesticulation de la vie sacrée avec tout ce qu'elle a de mystérieux, recherchant les effets porpres à réduire scèniquement cet aspect particulier dont la peinture et la sculpture - puis la gravure à partir de 1450 - vont s'emparer en répertoires iconographiques inventés pour le théâtre. Il y a là des étapes de substitutions, de passages d'écritures, depuis le texte jusque vers l'image par la recherche de moyens scénographiques. Emile Mâle a démontré toute l'importance des mystères dans la formation de l'icongraphie médiévale jusque vers 1560 à peu près. Ces micros laboratoires de la recherche esthétique et des effets d'images, des images elles-mêmes, ne sont que de simples baraques peinturlurées et feuillagées qu'on monte et qu'on démonte au fré des errances des troupes, des fêtes auxquelles on se rend, n'hésitant pas à l'occasion à s'installer, conformément aux moeurs du temps, dans les espaces publics des cathédrales. Depuis Emile Mâle ces sources de l'icongraphie de l'art du théâtre ont été fréquemment reprises.
Aux sources théâtrales, dès le XIII° et le XIV° siècle, et surtout au XV° siècle, s'ajouteront aux sources bibliques celles de la vie des saints de la Légende Dorée de Jacques de Voragine avec une véritable intégration de ces répertoires à ceux issus de la Bible dont l'iconographie des chapelles peintes des Alpes-Maritimes témoingnent et que je vous présenterai dans le courant de cette année 2012 sur une page spécailement consacrée à cette question.
André Chastel, reprénant ces éléments théâtraux, dans la formation de la scénographie urbaine, propose une aute étape de la réflexion en y associant les thèmes de la fête et des entrées triomphantes. Ilvoit là dans ces pratiques de fêtes des sources importantes dans la formation de l'icongoraphie des façades peintes italiennes de la Renaissance. Avec André Chastel nous quittons insensiblement le monde pur et théorique de l'iconographie pour glisser vers une naissance architecturale colorée et particulière u XVI° siècle italien sur laquelle je vais avoir l'occasion de revenir plus précisément.
Sous l'effet de la Réforme la représentation des mystères va être interdite. En France cet interdit du Parlement de Paris de 1548 allait ouvrir la voie aux formes théâtrales et aux fêtes venues d'Italie. La Confrérie de la Passion, installée à l'hôtel de Bourgogne au XVII° siècle, va jouer un rôle déterminant dans l'installation des représentations théâtrales en salles [P.Paugnaud, Théâtres - 4 siècles d'architecture et d'histoire. Paris, 1980, p.8 et 9]. Les Théatins, congrégation de clercs séculiers fondée à Rome en 1524 et ayant pour but de réformer les moeurs ecclésiastiques, sont appelés à Paris par Mazarin en 1644 et on les installe dans la chapelle provisoire de Saint-Anne-la-Royale. Là, ils donnent des représentations théâtrales religieuses qui ont un énorme succès. La chapelle est reconstruite en dur à partir de 1662 sur les plans du père Gaurino Guarini mais les travaux doivent être interrompus en 1669 faute de fonds [L.Hautecoeur, 1948, op.cit., p.231 à 237 et 245]. On peut dire que cette veine du théâtre en salle en France, depuis l'Italie, au XVII° siècle, n'est pas un vecteur de l'entrée du décor peint extérieur vers l'intérieur où on reproduit des expériences et ce malgré la règle des Trois Unités du Théâtre calssique français (temps, lieu et action). En revanche, l'engouement pour le théâtre, toujours très vivace, va donner naissance aux théâtres de verdure et modifier les choix décoratifs des architectures temporaires, des manifestations en plein air, comme pour cette tribune de 1662, enrichie de colonnes et de pilastres entièrement peints en faux marbres réhaussés d'or, d'où les reine regardaient les jeux (L.Hautecoeur, 1948, àp.cit., p.339]. Louis Hautecoeur avance même que les architectes s'inspiraient de ces réalisations, précisant par ailleurs les intenses échanges bi-latéraux, au milieu du XVII° siècle, entre les artistes français et italiens.
La vogue des carroussels, venue d'Italie, s'impose en France dès le début du XVII° siècle. Les conséquences de ces manifestations de fêtes équestres grandioses au coeur d'espaces fermés, mettant en scène des allégories, vont être importantes. D'après Jean Veruxen [J.Veruxen, Le carroussel de 1612 sur la Place Royale et ses devises. Dans, Les fêtes de la Renaissance, 1956, op.cit., p.191 à 203] c'est au carroussel de 1612, organisé sur la Place des Vosges à Paris, qu'on devrait l'origine de l'emblème choisi par Louis XIV, ainsi que la sa devise nec pluribus impar. Ce carroussel avait pour thème Les Cavaliers du Soleil.Riches en mises en scènes colorées, tant par les costumes, les architectures que par les symboles, ces carroussels ont redonné une réelle impulsion aux goûts pour la scénographie et pour l'architecture colorée à laquelle l'art français va donner une dimension absolument inconnue en Italie par l'art des jardins [L.Hautecoeur, 1948, op.cit., p.398].
4) Les jardins
Les riches demeures romaines étaient entourées de beaux jardins aux murs, à l'occasion, peints de compositions qui en brisaient les limites.
On retrouve cet art de la peinture dans les jardins mérovingiens par la description de Venatius Fortunatus (poète de la sphère de Sainte Radegonde) fait des jardins du roi Childebert et de la reine Ultropgothe (seconde moitié du VI° siècle) dans le domaine parisien [E.de Ganay, Les jardins de la France et leurs décors. Paris, 1949, p.10]...était peint de toutes sortes de fleurs...(qu'entend t-on par peintures au sein d'une vie et de moeurs assez barbars? cf. A.Thierry, Récits des temps mérovingiens. Paris, 1888).
M.Charageat, dans son essai sur les jardins, étoffe le sujet sur une période débuttant vers le X° siècle, écrivant...des comptes de travaux, confrontés sur le terrain, permettent d'affirmer qu'il y a eu au moyen âge une grande variété de jardins et certains d'entre eux ont atteint à une ampleur monumentale...[M.Charageat, L'art des jardins. Paris 1964, p.59]. Et c'est bien ainsi qu'il faut sans doute lire le jardin merveilleux du Roman de la rose de Guillaume de Lorris et de Jean de Meun (XIII° siècle)
...Après avoir parcouru un jardin , j'aperçus un verger vaste et étendu, entièrement clos d'un haut mur crénelé, qui à l'extérieur était peint et sculpté de nombreuses et superbes représentations. J'examinais bien volontiers les images sculptées et peintes du mur...Dans le mur je vis Haine...Félonie...Convoitise...Avarice...Envie... Ce sont là des figures allégoriques des Vices qui précèdent ...Tristessse...Vieillesse...Papelardie (hypocrisie)...Quand les arbres eurent poussé (nous sommes mainteant à l'intérieur du jardin), Déduit fit élever tout autour les murs que vous avez vu ; il y fit représenter les figures qui sont peintes, qui ne sont pas jolies et aimables, mais misérables et tristes...Puis le héros entre dans le jardin où tout n'est que beauté, émerveillements, chants d'oiseau, paradis d'amour et décors de fêtes dans des parterres vedoyants et ponctués de fabriques, de statues et même d'armes colorées et peintes de figures...Doux Regard. Ce jeune homme regardait les caroles et par ailleurs gardait pour le dieu d'amour deux arcs turcs. L'un des deux arcs était fati d'une tige d'arbuste d'arbuste asse longue et de belle forme : il était bien fait et bien aplani, et de plus il était très bien orné. On y avait peint des dames de toutes manières et des jeunes gens aimables autant que gracieux. Doux regard les tenait...La meilleure et la plus rapide de ces flèches , celle où on avait planté les meileurs empennes, s'appelait "beauté". L'une de celles qui blessent le plus...Et toutes les flèches dorées du carquois ont à leur tour des caractères..."simplicité"..."franchise"..."compagnie"..."beau semblant"...Et celles belles flèches ont leur contrepoint de cinq autres flèches..."vil orgueil"..."vilenie"..."honte"..."désespoir"..."nouvelle pensée"... Le monde merveilleux médiéval est un monde coloré et hautement symbolisé par les choix de couleurs et des caractères de l'objet au monument.
Ainsi ce monumentalisme eut bien des façons de se manifester. pour le XII° siècle Pierre Grimal raconte l'histoire d'un labyrinthe pour le comte Arnoud de Guiness dans les jardins du château d'Ardes (le châeau de marencontre du Drap d'Or mais trois cents ans auparavant) dont il trouve la sources dans Erec et Enide de Chrétien de Troyes.
Le jardiner qui réalisa cette composition fut un flammand de Bourbourg (P.Grimal, L'art des jardins. Paris, 1964, p.59). Ces labyrinthes , propres à l'architecture des jardins, étaient connus sous le nom évocateur de Palais de Dédale. C'est également sous ce nom que Boileau désigne, au XVII° siècle, les jardins des Tuieries. Reprenant L'Opus Ruralium Commodorum du Bolonais Pietro de Crescenzi (Texte du XIII° siècle dédié à Charles d'Ajou, traduit en 1373. Publié en Français en 1486), M.Charageat donne une organisation de la perspective des jardins, du palais vers le parc par l'allée ; des tentes belles et gandes rehaussent la décoration.
Voici planté le décor du beau jardin. Ce jardin qui est un lieu coloré dans lequel, en marge des essences, on installe des atpisseries dont celles des Dames à la Licorne apportent encore leur vibrant témoignage.
M.Charageat, dans son essai sur les jardins, étoffe le sujet sur une période débuttant vers le X° siècle, écrivant...des comptes de travaux, confrontés sur le terrain, permettent d'affirmer qu'il y a eu au moyen âge une grande variété de jardins et certains d'entre eux ont atteint à une ampleur monumentale...[M.Charageat, L'art des jardins. Paris 1964, p.59]. Et c'est bien ainsi qu'il faut sans doute lire le jardin merveilleux du Roman de la rose de Guillaume de Lorris et de Jean de Meun (XIII° siècle)
...Après avoir parcouru un jardin , j'aperçus un verger vaste et étendu, entièrement clos d'un haut mur crénelé, qui à l'extérieur était peint et sculpté de nombreuses et superbes représentations. J'examinais bien volontiers les images sculptées et peintes du mur...Dans le mur je vis Haine...Félonie...Convoitise...Avarice...Envie... Ce sont là des figures allégoriques des Vices qui précèdent ...Tristessse...Vieillesse...Papelardie (hypocrisie)...Quand les arbres eurent poussé (nous sommes mainteant à l'intérieur du jardin), Déduit fit élever tout autour les murs que vous avez vu ; il y fit représenter les figures qui sont peintes, qui ne sont pas jolies et aimables, mais misérables et tristes...Puis le héros entre dans le jardin où tout n'est que beauté, émerveillements, chants d'oiseau, paradis d'amour et décors de fêtes dans des parterres vedoyants et ponctués de fabriques, de statues et même d'armes colorées et peintes de figures...Doux Regard. Ce jeune homme regardait les caroles et par ailleurs gardait pour le dieu d'amour deux arcs turcs. L'un des deux arcs était fati d'une tige d'arbuste d'arbuste asse longue et de belle forme : il était bien fait et bien aplani, et de plus il était très bien orné. On y avait peint des dames de toutes manières et des jeunes gens aimables autant que gracieux. Doux regard les tenait...La meilleure et la plus rapide de ces flèches , celle où on avait planté les meileurs empennes, s'appelait "beauté". L'une de celles qui blessent le plus...Et toutes les flèches dorées du carquois ont à leur tour des caractères..."simplicité"..."franchise"..."compagnie"..."beau semblant"...Et celles belles flèches ont leur contrepoint de cinq autres flèches..."vil orgueil"..."vilenie"..."honte"..."désespoir"..."nouvelle pensée"... Le monde merveilleux médiéval est un monde coloré et hautement symbolisé par les choix de couleurs et des caractères de l'objet au monument.
Ainsi ce monumentalisme eut bien des façons de se manifester. pour le XII° siècle Pierre Grimal raconte l'histoire d'un labyrinthe pour le comte Arnoud de Guiness dans les jardins du château d'Ardes (le châeau de marencontre du Drap d'Or mais trois cents ans auparavant) dont il trouve la sources dans Erec et Enide de Chrétien de Troyes.
Le jardiner qui réalisa cette composition fut un flammand de Bourbourg (P.Grimal, L'art des jardins. Paris, 1964, p.59). Ces labyrinthes , propres à l'architecture des jardins, étaient connus sous le nom évocateur de Palais de Dédale. C'est également sous ce nom que Boileau désigne, au XVII° siècle, les jardins des Tuieries. Reprenant L'Opus Ruralium Commodorum du Bolonais Pietro de Crescenzi (Texte du XIII° siècle dédié à Charles d'Ajou, traduit en 1373. Publié en Français en 1486), M.Charageat donne une organisation de la perspective des jardins, du palais vers le parc par l'allée ; des tentes belles et gandes rehaussent la décoration.
Voici planté le décor du beau jardin. Ce jardin qui est un lieu coloré dans lequel, en marge des essences, on installe des atpisseries dont celles des Dames à la Licorne apportent encore leur vibrant témoignage.
Aux sources occidentales se mèlent les souvenirs de l'Orient Magnifique. Robert II d'Artois, après la croisade contre Tunis en 1270, réside un temps à Naples où il remplit les fonctions de Régent de Sicile (1285-1302). Il rentre enfin à Arras où il fait construire le parc d'Hesdin (1295-1302) ,[M.Charageat, 1962, op.cit., p.85 à 90]. La Maison du Marais est conçue comme un petit château de plaisance bâti à l'intérieur de l'enceinte fortifiée at au milieu d'un par cde 390 hectares. Dans ce parc on aménage des pavillons et des galeries et on installe des automates en souvenir de ceux des jardins de Bagadad. La galerie est transformée en joyeusetés dont on trouve les sources mécaniques dans le traité d'Héron d'Alexandrie. Ce traite fut repris par Djazari en 1181-1182 et en 1306 une nouvelle version enluminée fit recomposée. Au décès de Robert d'Artois l'entretien du parc est confié à la famille de Boulogne Maistres des peintres et des engins. Au siècle suivant Mahaut d'Artois poursuit l'entetien d'Hesdin.
Un code de construction des beaux jardins s'établit peu à peu en occident avec la multiplication des galeries, des jeux de paume, des volières (monumentales), des étuves, des cadrans solaires, des terrains de lices, des sculptures. K.Woodbridge situe sous Louis XIII la naissance su jardin classique, écrivant...Le jardin classique français prend naissance lorsque, par un renversement de valeurs, on passe d'une conception horticole à une conception architecturale conformément à la théorie classique de la beauté, formulée par Alberti comme étant "une harmonie en toutes parties, en quelque objet qu'elle se manifeste, ajustée ensemble avec de tels rapports et porportions que rien ne peut être ajouté, retiré ou modifié sans l'anéantir"...A Gallion, le pavillon était peint en bleu et or, richement décoré d'armoiries et d'autres motifs : le bassin avait été commandé à Gènes en 1506 [K.Woodbrige, Les jardins avant Le Nôtre. Dans, Le château. 1986, p. 269]. Outre la fontaine venue de Gènes on remarque que les éléments donnés par K.Woodbridge appartiennent, pour l'essentiel, à la tradition médiévale. C'est donc l'esprit qui change l'ordonnance des composantes, mais rien de ce goût pour la mise en scène qu'on aime orchestrer par les perspectives et les couleurs dans les jardins. La Renaissance Italienne, outre ses répertoires antiques, apporte un sens nouveau de l'ordonnance qui se nuance au gré des cultures vers lesquelles elle rayonne. En France, toujours suivant K.Woodbridge, il faut regarder vers Le Verger (1482-1488) et Burry (1511-1524) pour trouver un nouveau rapport gradué et ordonnancé entre le jardin et la demeure. Les thèmes des bains, de la galerie, persistent à Chantilly tout autant qu'à Fontainebleau où apparaissent les grottes (Grotte de Pins - 1540). L'édicule de jardin, la tonnelle, ces petits bâtiments pittoresques dans lesquels on se divertit au détour d'une allée, poursuivent leur carrière et à Fontainebleau on les utilise pour rompre à son gré, comme dans l'antiquité romaine, les limites des murs d'enceinte du jerdin. L.Golson nous donne l'exemple du Pavillon de Pomone à Fontainbleau, proche de la Gallerie d'Ulysse et de la grotte des pins, pour lequel on demande un décor peint, mural, à Rosso et à Primatice. Ce pavillon n'est pas fermé du côté de l'angle intérieur de l'enceinte l$mais il s'ouvre par deux de ses cotés sur les allées. Le décor peint mural s'inscrit ici dans des perspectives qui ont frappé les usagers des allées comme Dimier...peints en retour d'équerre sur les murs de l'enceinte du parc...Selon qu'on arrviati d'un côté ou de l'autres, on jouissait de la perspective de l'un ou de l'autre tableau. Il est clair que...la tonnelle devait être à l'opposé de l'encoignure. Ainsi il apparait bien certain que la transcription théorique pour les peintres des principes de la perspective, a donné à l'art de la façade peinte des jardins une dimension nouvelle, ou l'a renouvelée. Il semble bien, également, que ce soit en France qu'on ait mis le plus à profit ces théories perspectives. Est-ce un hasars si la France va développer tout un art de la mise en scène en relation de l'architecure et des jardins par Le Nôtre. Risquer ici une tentative qui établirait précesément l'apport des italiens dans la conception de ces façades peintes en instruments perspectifs des jardins et de la mise ens scène des architectures, serait hasardeux car il nous faudrait avoir une connaissance exacte et précise de l'influences des intentions de Léonard de Vinci autour de Romorantin, une
connaissance plus approfondie autour du rayonnement de Serlio et ce malgré les remarquables travaux déjà consacrés à ce sujet [A.Jelmini, Sebastiano Serlio - Il trattato d'Archittetura - Tesi presentata alla facoltà di lettere del'unibersité di Froborgo (Svizzera) per il conseguimento del doctora da Elberto Jelmini. Froborgo, 23 genaio 1975; prof.A.Menichetti, Decano. Publiée en 1986, p.75 à 82. // J.J.Gloton, Le traité de Serlio et son influence en France. Dans, Les Traités , 1988, op.cit., p.407 à 423.// L.hautecoeur, Histoire de l'architecture classique en France - Nouvelle édition - Tome premier - III - l'architecture sous Henri IV et Louis XIII** L'architecure civile - le décor et le style. Paris, 1967, p.800 et 801. // L.Hautecoeur, 1948, àp.cit., p.133, 134, 154, 205, 277 et 491. // L.Hautecoeur, Histoire de l'architecture classique en France - Tome III - Première moitié du XVIII° siècle - Le style Louis XV. Paris, 1950, p.69 à 72, 83, 266, 281, 312, 352. // A.Blunt, 1983, op.cit., p201.].
La réunion du Camp du Drap d'Or, la construction de Madrid en forêt de Boulogne, témoignent ce de goût pour les architectures colorées menttant la nature en scène, et inversement de l'utilisation de la nature pour mettre en scène les architectures colorées. Les façade peintes des jardins font, par les textes, leur apparition autour de 1530-1540 : nous avons cependant vu que ce ce type ornemental est déjà très utilisé au moyen âge. D'où nous pouvons remarquer, et mettre le lecteur en garde, une certaine orientation de certains textes et de certaines études que nous pouvons heureusement rectifier et réintroduire dans le patrimoine coloré médiéval de transition probable entre le fin de la période romaine à la renaissance. Mais si nous enr evenons aux études sur la Renaissance nous comprenons que les auteurs fixent leurs études à partir en aval de l'arrivée de Léonar den France, ramené par François 1° qui, après le dessin de l'illuste florentin, fit appelà Rosso et à Primatice. Puis les textes deveiennent plus bavards et des auterus comme Louis Hauecoeuret Antony Blunt ne sont pas avares d'exemples de ces mises en scènes de bâtiments par des peintures extérieures à motifs végétaux essentiellement mis en perspective dans le XVII° siècle français, époque où le trompe l'oeil devient une des caractèristiques de l'art français exportant l'expression "trompe l'oeil" dans toute l'Europe. Ce sont les exemples de Rueil (propriété de Richelieu), de l'hötel Amelot de Bisseuil sur les plans de Pierre Cottard (1657-1660), de l'hôtel Pasquier construit sur les plans de Jean Richier (avant 1670), de Saint-Cloud (avant 1665). En Lorraine, au XVIII° siècle, le duc Stanislas fait réaliser autour de son château de Lunéville un parc agrémenté de fabriques colorées et d'un petit palais entièrement réalisé en matérieux légers et aux façades peintes en fausses architectures...Ne restons-nous pas ici, malgré ou par delà la Renaissance, dans la veine de l'esprit du pavillon d'Henri VIII conçu deux siècles plus tôt ?
Dans cette veine française des architectures de jardins, peintes, il faut accorder une place particulière à Marly que Louis XIV fit vraisemblablement réaliser sur les plans de Jules-Hardoin Mansart à partir de 1678 ou 1679, suivant les auteurs [A. et J.Mary, Marly. Paris, 1947. // L.Hautecoeur, 1948, op.cit. p 566 // F.Bourdon, Art royal et art français sous Louis XIV. Dans, Le château, 1986, op.cit., p.288 à 290. // J.M.Pérouse de Montclos, Histoire de l'architecture française de la Renaissance à la Révolution. Paris, 1989, p.294 à 299 ]. Cet ensemble fut projeté puis intervinrent de nombreuses modifications après 1796. Les gravures de Mariette, de Pérelle, le tableau de Martin, présentent de nombreuses variantes dans l'organisation des jardins, des pièces d'eau, des élévations, ou témoignent des différents états successifs de l'ensemble, en un mot de l'avancement des travaux dans leurs différentes périodes et phases. Néanmoins, l'idée générale de l'organisation centrale par un amphithéâtre rectangulaire avec ses bassins en caveae demeure à peu près constante, de même que la constellation des bâtiments sur la terrasse supérieure.
A partir d'un exèdre d'accès, à ce périmètre fermé, où est construit le château sur plan centré, douze pavillons démultiplient, en deux ailes symétriques, le bâtiment royal. L'ensemble serti dans de hauts murs en périmètre, est accessible au niveau de cet exèdre par une allée centrale qui établit la circulation entre la place ronde de l'exèdre vers la croupe du bâtiment royal qu'on peut traverser de part en part. Seules les quelques degrés de la plate-forme sur laquelle est construit le bâtiment royal, interrompt la progression monotone du visiteur ou invité. On peut donc passer à travers le château et on débouche alors en face d'un portique qui abrit une vaste peinture perspective : c'est la fameuse perspective de Rousseau peinte sur la face intérieure du mur d'enceinte. Cet axe de pénétration abouti à un leurre savamment calculé depuis l'exèdre d'entrée. Le véritable sens d'accès au grand théâtre qu'est Marly, c'est l'axe perpendiculaire au coeur du château, à l'axe de la fausse perspective. Le visiteUr sortant par la façade principale du château royal découvre alors d'un seul regard le spectacle coloré offert à ses yeux émerveillés.
Si on en croit un tableau de Martin, ou la gravure de Pérelle, la circulation intérieure à l'enceinte, après aménagement des massifs de verdure, est impossible en carosse, contrairement à la représentation qu'en donne Mariette avant l'éménagement végétal et arboré. Les massifs de verdure ont là un sens restrictif de l'espace et la place ronde ménagée dans l'exèdre d'entrée fait figure de lieu de débarquement où les carosses font demi-tour alors que les chevaux, contournant extérieurement l'enceinte, peuvent aller se désaltérer à l'autre bout où l'eau des bassins intérieurs jaillit en résurgence extérieure, magique, dans un vaste et grand bassin architecturé comme un don divin de l'Olympe du Roi Soleil. Les invités débarqués sont entrés dans l'enceinte et ils se dirigent maintenant, à pied ou en chaise, vers le pavillon qui leur est alloué autour de l'amphithéâtre d'eau où évoluent des gondoles dorées entre des jets d'eau. Une dimension féérique se dégage tout à coup alors que les décors peints sur chacun des pavillons représentent une planète de l'Olympe Royale dont le Soleil (le château du Roi) est le centre. De la féérie on passe à la cosmologie quasi sacrée et hermétiquement fermée à l'espace profane. Ce qui subsiste du merveilleux médiéval se métérilaise pour mettre en scène les façades peintes des allégories planétaires enrichies de faux marbres. L'influence de Marly va être profonde dans toute l'Europe et va certainement être à l'origine d'une mode dont il reste une trace dans quelques exemples de petits châteaux médiévaux de province réaménagés et repensés à travers des jardins et des pièces d'eau toutes neuves, comblant des ravins, comme ce fut le cas, en cette fin du XVII° siècle, au château du Théret (Creuse) avec ses façades peintes sur jardin, fausses douves et pièces d'eau avec particulière intégration insensible de l'espace agricole nécessaire à 'économie rurale [ceci est un aspect de l'étude de ma maîtrise sur les châtau de la Creuse que je n'ai pas repris dans ma synthèse de présentaion de l'évolution du donjon résidentielle au XV° siècle, pour des questions de période et d'efficacité de la démonstration. Alain de Reynal de Saint-Michel, suite à mon étude, fit dégager ces aménagements aquatiques partiellement comblés mais qui figuraient bien sur le cadastre napoléeon du site]. La permanence de l'esprit médiéval au XVII° siècle est un autre aspect de l'art français que souligne G.Mabille [G.Mabille, Le jardin classique avant Le Nôtre. Dans, Le château. 1986, op.cit., p.295 à 303].
Le XVIII° siècle va continuer la création de jardins classiques sur les modèles fixés par Le Nôtre. Les années 1760-1770 voient arriver une autre forme de jardins qu'on appellera "à l'anglaise". Ce sont des jardiniers comme Nicolas Michot Terrasseier de Monseigneur le duc de Vendôme ou des propriétaires comme le duc d'Arcourt à Thury, qui introduisent une conception du jardin fondée sur le naturel mais toujorus ordonnée pour pouvoir y introduire des pavillons pittoresques riches en couleurs (M.Mayer, Nicolas Michot ou l'introduction du jardin anglais en France. Paris, 1942]. Ce sont de nouvelles essences d'arbres gigantesques, des étangs, des prairies, des rivières aux méandres soigneusement caluclés, des montagnes sous lesquelles on prend soin de ménager des grottes,
des ponts chinois, et des pagodes, tout un répertoire étrange et exotique dont J.Batrusatis nous dresse un curieux inventaire [J.Batrusatis, Aberrations - Quatre essais sur la légende des formes - Collection dirigée par André Chastel. Paris, 1982]. Le château n'es plus le centre de la composition mais il
s'inscrit, bien qu'essentiel, dans les évènements qu'on rencontre dans le naturel recomposé. C'est surtout au XIX° siècle que ces jardins pittoresques ou à l'anglaise chassent le jardin classique [M.Mosser, Les jardins pittoresque - 1760-1820. Dans, Le Château. 1986, op.cit., p.347 à 357].
En fait les fabriques prennent peu à peu le pas sur le château et l'architecure de la belle demeure s'en inspure tout comme elle s'était déjà inspirée de l'habitat rural et surtout normans sous louis XVI. Malgré cette mutation dans l'esprit des jardins, la couleur demeure et avec elle l'art de l'architecture peinte ou plychrome [J.Ch. Kraft, Recueil d'architecture civile contenant les plans, coupes et élévations des châteaux, des maisons de campagnes et habitations rurales, jardins anglais, temples, chaumières, kiosques, ponts, etc...situés aux environs de Paris et dans les départements voisins, et.... Paris, 1829].
5) Les cadrans solaires peints.
Les cadrans solaires sont déjà repérés depuis longtemps dans les jardins médiévaux. Iic il faut parler d'un forme particulière du cadran solaire : ceux qui sont peints sur le mur.
D'après 'étude Jean-Marie Homet (J-M.Homet, Cadrans su soleil . Photographies de P.Ricou. Marseille, 1988], les plus anciens cadrans solaires peints sur le mur sont repérés dans le milieu provençal au XV° siècle : celui de Saint-Rémy ed Provence et celui du Plais des Papes à Avignon. En 1635 le père Kricher publie à Avignon son Primitiae gnomoticae cartopicae qui donne le principe du cadran solaire intérieur. En 1646, un autre religieux familier d'Avignon mais originaire de Toulouse, le père Maignan, rédige et vulgarise la métode de réalisation d'un cadran solaire peint sur un mur dans sa Perspectiva horaria. Le père Bonfa, toujours un religieux d'Avignon, fait peindre à Grenoble, en 1687, un cadran solaire qui donne à la fois l'heure sur le lieu, à Rome et à Jérusalem. Dès 1673 la cathédrale d'Aix-en-Provence est dotée d'un cadra solaire polychrome. A partir de ces expériences cet art diffuse dans le Briançonnais et gagne les étas de Savoie [ M.Blanchard, L'art populaire dans le Briançonnais - Les cadrans solaires. Dans, Bulletin de la Société Savante des Hautes-Alpes. Briançon, 1985].
Dans lde département des Alpes-Maritimes les plus ancinnes traces de cadrans solaire peints sur le mur sont certainement au couvent des franciscains de Saorge (1730 environ. Les cadrans que nous voyons actuellement ne sont pas ceux d'origine, ils ont été refaits à l'identique en ) dans la vallée de la Roya, soit sur l'axe ancien Turin-Vintimille. Néanmoins le comté de Nice et la bordure orientale de la Provence vont connaître une vogue importante du cadran solaire peint sur le mur dans toute la seconde moitié du XVIII° siècle. Cahque église, chaque maison un peu cossue, dans le nord des Alpes-Maritimes, possédait son cdran solaire et sa devise à valeur de morale associée. Ces cadrans solaires, datés, permettent de dégager toute une typologie de la façade peinte autour de la Révolution Française.
6) Les publicités peintes et les enseignes.
Dans lde département des Alpes-Maritimes les plus ancinnes traces de cadrans solaire peints sur le mur sont certainement au couvent des franciscains de Saorge (1730 environ. Les cadrans que nous voyons actuellement ne sont pas ceux d'origine, ils ont été refaits à l'identique en ) dans la vallée de la Roya, soit sur l'axe ancien Turin-Vintimille. Néanmoins le comté de Nice et la bordure orientale de la Provence vont connaître une vogue importante du cadran solaire peint sur le mur dans toute la seconde moitié du XVIII° siècle. Cahque église, chaque maison un peu cossue, dans le nord des Alpes-Maritimes, possédait son cdran solaire et sa devise à valeur de morale associée. Ces cadrans solaires, datés, permettent de dégager toute une typologie de la façade peinte autour de la Révolution Française.
6) Les publicités peintes et les enseignes.
La vie en société implique la publicité : les règles d'organisation de la vie, pour être applicables à tous doivent être connues de tous ; pour être indiscutables elles doivent être retranscrites, que ce soit sur pierre, peau de bête ou quelqu'autre support. Ainsi Alan Weil introduit son sujet partant des exemples antiques de publicités écrites ou peintes comme celle découverte au temple d'Hérode à Jérusalem, celles de la Grèse réalisées sur panneaux de bois appelés axones [A.Weil, L'affiche dans le monde. Paris, 1984, p.9 et suivantes]. Mais, c'est probablement à l'Empire Romain que nous devons les premières utilisations systématiques des murs publicitaires, des murs blanchis à l chaux appelés album (d'albus : blanchâtre) et richement ornés. On y inscrivait les annonces légales à la peinture rouge ou noire. Parallèlement l'affichage privé connaissait une grande vogue.
Les enseignes envahissaient l'espace des rues étroites. Au XVII° siècle le Grand Conseil essaie de réagir contr cet envahissement des rues par la publicité et Louis Hautecoeur de nous en donner le contexte...Le grand conseil...les enseignes, pour être pittoresques, n'en n'étaient pas moins souvent encombrantes et dangereuses ; elles furent l'objet de règlements dont le nombre prouve l'efficacité. Le grand conceil exigea la porpreté des façades et prescrivit les ravalements périodiques. [L.Hautecoeur, 1948, op.cit; p. 428]. Par ce texte l'art de la publicité peinte est associé à l'état de l'enduit des murs, d'où il est permis de penser que le mur peint à des fins publicitaires est féquent en France au XVII° siècle. Pour peindre ces enseignes on peut faire appel à de très grands peintres comme au siècle suivant Antoine Watteau pour le marchand de tableaux Gersaint (1720), mais aussi, vraisemblablement, à des professionnels peintres façadiers ou peintres publicistes qui réalisaient des façades entières conçues comme de grandes affiches comme en témoigne encore une façade en Angleterre de cette époque.
La mesure prise par le Grand Conseil a dû bien vite céder du terrain aux nécessités économiques et aux usages puisqu'en 1761 il faut une ordonnace du Lieutenant Général de Police Sartine, pour fixer une nouvelle réglementation de la publicité dans les reus de Paris. Bruno Ulmer et Thomas Plaichinger nous donnent le premier article de ce texte [B.Ulmer, Th. Plaichinger, Les murs réclames - 150 ans de murs peints publicitaires. Avec la collaboration de Daniel Boulogne. Barcelone, 1986, op.cit., p.428] :
- Article 1 : Tous les particuliers marchands et artisans...des enseignes en saillie suspendues au bout d'une potenc en fer ou autre matière seront tenus, dans le cours du mois de janvier prochain, de retirer les dites enseignes, sauf à eux de les faire appliquer contre les murs et fçades de leurs maisons.
Et Mercier de constater :
- Les enseignes sont maintenant appliquées contre le mur des maisons et des boutiques.
Au début du IX° siècle les publicités peuvent encore être de véritables tableaux peints sur bois ou sur toils. Sur enduits ces publicités atteignent des proportions considérables.
Différents facteurs au XIX° siècle sont responsables de la multiplication des façades peintes publicitaires et des nouveaux choix de sites : le développement industriel, l'évolution des moyens de transports et des routes, la performance toujours améliorées des ttechniques de gravures et le succès croissant, après son iventiona u même siècle, de la lithographie puis de a chromolithographie, l'évolution de la société de consommation au sujet de laquelle Jules Michelet écrit ...Des millions d'acheteurs, de pauvres gens qui n'achetaient jamais, se mirent en mouvement...[J.Michelet, Le peuple. Paris, 1846]. Dès 1842 l'entreprise d'Affichage Général Waché propose de grandes enseignes peintes à la main dans 136 localités. Le Didot Botin de 1847 annonce encore pour le compte de l'Entreprise Générale des Affiches Peintes...Ces affiches de toutes dimensions et peintes à l'huile sont conservées pendant un an sur 400 emplacements les plus en vue de Paris. L'entreprise s'étend à toutes les gandes villes de France et dès 1852 le mur peint est taxé d'un droit d'affichage. Autour de 1900 les sociétés d'affichages par murs peints étendent leurs activités sur trente-six-mille communes et leurs réseaux gagnent l'Europe, la Tunisie et l'Algérie.
C'est l'année 9140 qui amorce le déclin de la publicité peinte en portant, avec la loi de 23 août, un coup terrible aux sociétés productrices de boissons alcoolisées qui sont désormais interdites de publicités. Une nouvelle loi du 12 avril 1943 - qui restera en vigeur jusqu'en 1979 - fixe les dimensions maximales des façades peintes publicitaires à seize mètres carrés ; dérisoire au regard de la publicité pour l'apéritif Saint-Raphaël qui surplombait Monaco de ses quatre cnets mètres carrés !
Ces publicités peintes sur les murs furent conçues comme de véritables oeuvres d'art en accord avec les nouveautés esthétiques du moment. Dans les Alpes-Maritimes le plus ancien exemple conservé est peut-être celui de La Brigue peint vers 1920 alors que cette partie de la vallée de La Roya était ecore à l'Italie (depuis 1861, jusqu'à 1946). D'autres pièces remarquables de cet art sont aussi encore visibles près de Séranon, près de Grasse, à Grasse même où subsiste un exemple précoce de la fameuse publicité Dubonnet. Ces publicités entrent parfois en conflit avec les belles façades peintes en fausses architectures comme c'est le cas à Villefranche-sur-Mer.
Enfin tout récemment on a vu apparaître sur les routes des stations de ski de nouvelles compositions qui, pour être plus lisibles et peut-être pour tenir compte des surfaces maximales autorisées, se démultiplient sur plusieurs supports absoluments inattendus.
7) Les dorures.
Il suffit de feuilleter les Très riches heures du duc de Berry pour se faire une idée de ce goût particulier que les seigneurs du moyen âge avaient, en France, pour les pinacles, faîtages et autres maortissements dorés.Ce goût médiéval pour les ord et les dorures va se transmettre dans l'art français au moins jusqu'au XVIII° siècle en attendant que les néo-médiévismes ne les remettent à la mode. Louis Hautecoeur nous parle de cet art des décors extérieurs dorés utlisés lors de la modification de la cour de marbre à Versailles dans les années 1679-1680....J.H.Mansart tenait de son grand-oncle le goût des beaux toits brisés et il ouvrit des lucarnes, et au-dessus, des oeils-de-boeuf encadrés de plomb doré. Des bourdeaux et des lambrequins, également dorés, courvraient le brisis, sur lequel on dressait une lanterne conformément à la tradition...Les lucarnes reçurent une décoration de trophées dorés. [L.Hautecoeur, 1948, op.cit., p.546 et 548];
Les dorures n'étaient pas une sxclusivité des décors de toitures. On les retrouve sur les grilles de blacons dont les hôtels particuliers se parent, parfois de façon non moins savants que les combinaisons de répertoires en fer forgé des grilles d'entrées. L'utilisation permanente des décors de plomb, brut ou dorés, l'éclosion de l'art du fer forgé au XVII° siècle, favorisent le recours aux ors en ornements extérieurs des nobles demeures et se transmettront dans les fastes de la République.
8) Treillages et palissades.
Les treillages auraient une origine médiévale. Ce sont là des ornements de jardins [L.Hautecoeur, 1958, op.cit., p.295] comme les palissades à claires voies, comme une nature mise au serrail.
Cet art apparaît dans les jardins du Trianon de Porcelaine (autour de 1672). A Versailles, tous les les treillages extérieurs sont peitns en vert. On voit la technique de la palissafe muter en motif ornemental intérieur du salon de l'Oiel de Boeuf (Château de Versailles - 1701 - J.H.Mansart, R. de Cotte) faisant suite au traité de l'art du treillage, dit Roubo, vers 1775 [J.Ch.Molinier, L'art du treillage. Dans, Demeures et châteaux - N°59. Paris, fécrier-mars 1991, p. 33 à 35]. C'est à partir de la fin du XIX° siècle que cet art est utilisé en motif ornemental peint dur le mur extérieur des maisons, parfois en mur de jardin. De nos jours les décorateurs d'intérieurs en tirent de beaux effets.
Si les palissades publicitaires en calicots peints par Toulouse-Lautrec pour la Goulue ont été très tôt reconnues comme de véritables oeuvres d'art dignes de nos muésées, il faut attendre 1984 pour qu'une agence de publicité - Ecom-Univas - imagine une stratégie aynt pour support une palissade chantier , pour le compte de la RATP. Cette publicité fut commandée à Speedy Graphito et elle représente une bus avec le slogan Marchez en bus [D.Riou, D.Gurdjian, J.P. Leroux, Le livre du graffiti. Paris, 1990, p.87].
En 1985, alors qu'on creuse le parking de l'esplanade du casino de Monte-Carlo, l'urbanisme monégasque s'inquiète de la nuisance du chantier dans un cadre aussi prestigieux. On décide alors de décorer la palissade qui ferme le chantier. Chaque apnneau est peint d'un de ces bolides qui envahissen chaque année la Princpauté à l'occasion du Grand-Prix. C'est là la naissance d'un art tou nouveau : l'art de la palissade de chantier peinte.
En 1985 aucun texte ne fixait l'obligation de décorer les palissades de chantiers, ni à Monaco ni ailleurs. En fait, on demanda aux entrepreneurs et promoteurs de faire exécuter ces décors. Ils jouèrent le jeu. Bien souvent ces peintures sont des réalisations de cabinets d'achitectes et il sont soumis, avant réalisation, au verdict de l'ubanisme monégasque. Le cadre législatif dans lequel ils agissent est celui de l'Ordonnance-Loi de 1953 qui fixe les règles-cadres de l'urbanisme à Monaco. Ce texte est re-précisé par l'Ordonnance Souveraine de 1967. La remise à jour de Claude Vacareza codifie l'apport de ces décors dans l'Ordonnance Souveraine n°10257 du 19 août 1991, publiée au Journal de Monaco du vendredi 30 août 1991.
Depuis, la palissade de chantier artistiquement peinte est pratiquement entrée dans les habitudes sur tous les grands chantiers des zones sensibles de la Côte d'Azur. On me signale de telles réalisations en région parisienne.
Avant de vous présenter d'autres aspects techniques utiles à la compréhension de la réalisation des décors peints ou de l'architecture polychrome dans le sud-ouest des Alpes je vais vous rentraîner à la fin du Moyen Âge et au début de la Renaissance avec le patrimoine le plus original de cette région les chapelles ouvertes à façades peintes. A tout de suite, sur une nouvelle page par laquelle nous changeons de mois : nous voilà en mars 2012.
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Sophie Marty Huguenin, sculpteur et le marché de Noël à Biot - Les crèches de Cannes - Le partage du pain du père Guy Gilbert
http://coureur2.blogspot.fr/2016/12/sophie-marty-huguenin-sculpteur-et-le.html
Evolution de la gravure à Venise et en Europe du XV° au XVI° siècles - Histoire et techniques
http://coureur2.blogspot.fr/2017/02/la-gravure-venise-et-en-europe-du-xv-au.html
Aux aurores de la peinture moderne et contemporaine occidentale - Giorgione - Les Trois Philisophes
http://coureur2.blogspot.fr/2017/03/aux-aurores-de-la-peinture-moderne-et.html
La décoration intérieure ou la démocratie de l'art
https://coureur2.blogspot.fr/2012/11/wall-painting-fast-track-collection-une.html
Magda Igyarto - Vibrations et expériences de la matière : du visible à l'indicible et de l'indécible au dicible - Peintre, poète et sculpteur
https://coureur2.blogspot.fr/2018/01/magda-igyarto-vibrations-et-experiences.html
Pour ceux qui aiment jouer aux experts
Vrai ou faux - Houdon ou Houdon
https://coureur2.blogspot.fr/2014/01/houdon-ou-pas-houdon-jouez-lexpert-en.html
Vrai ou faux - Un tableau inconnu de la Renaissance
https://coureur2.blogspot.fr/2013/01/un-tableau-inconnu-de-la-renaissance.html
Vrai ou faux - Traduction originale du manuscrit de Qumram sur la mer morte ( en cours)
https://coureur2.blogspot.fr/2015/01/vrai-ou-faux-traduction-originale-du.html
Vrai ou faux - Un tableau inconnu de la Renaissance
https://coureur2.blogspot.fr/2013/01/un-tableau-inconnu-de-la-renaissance.html
Vrai ou faux - Traduction originale du manuscrit de Qumram sur la mer morte ( en cours)
https://coureur2.blogspot.fr/2015/01/vrai-ou-faux-traduction-originale-du.html
Pour ceux qui aiment la recherche en académies de nus - modèles vivants
Nus 2015
https://coureur2.blogspot.fr/2015/03/nus-2015-nackt-2015-nude-2015-2015-2015.htmlNus 2014-2015
https://coureur2.blogspot.fr/2014/09/nus-2014-2015-abac-modeles-vivants-nus.html
Nus 2013-2014
https://coureur2.blogspot.fr/2013/09/nus-2012-2013-abac-nus-2012-2013-2012.html
Nus 2012-2013
https://coureur2.blogspot.fr/2012/10/nus-abac-20122013-associations-des.htmlEt pour ceux et celles qui aiment l'archéologie et l'architecture
voici encore un échantillon de mes recherches sur ce blog
And for those who love archeology and architecture
Here again a sample of my research on this blog
L'ancienne église Saint-Nicolas de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2012/01/monaco-ancienne-eglise-saint-Nicolas-le.html
Techniques et vocabulaires de l'art de la façade peinte
http://coureur2.blogspot.fr/2012/08/un-tour-dans-le-massif-central.html
Les Vecteurs Impériaux de la polychromie occidentale
http://coureur2.blogspot.fr/2012/06/philippines-les-Vecteurs-imperiaux-de.html
Le clocher des Frères Perret à Saint-Vaury
http://coureur2.blogspot.fr/2012/01/perret-freres-le-clocher-des-freres_10.html
Histoire de la Principauté de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2012/07/histoire-de-la-principaute-de-monaco.html
Le Palais Princier de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2012/09/palais-princier-de-Monaco-palais-of.html
Versailles - Monaco - Carnolès - Menton: présence de l'art français en Principauté de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2012/09/versaillesmonaco-larchitecture.html
Primitifs Niçois - Les chapelles peintes des Alpes Maritimes
http://coureur2.blogspot.fr/2012/03/primitis-nicois-les-Chapelles-facades.html
Eglises du sud-ouest de la France A travers l'art de la polychromie architecturale
http://coureur2.blogspot.fr/2013/02/eglises-du-Sud-Ouest-des-alpes-alpes.html
Des cérémonies et des fêtes Autour de Saint-Nicolas de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2013/09/des-cérémonies-et-des-fêtes-Autour-de.html
Langages de l'art contemporain - répétition, bifurcation, ...
http://coureur2.blogspot.fr/2013/09/repetition-ordinaire-bifurcation-art-du.html
La polychromie architecturale et l'art de la façade peinte (1° partie) - des édifices civils dans les Alpes-Maritimes
http://coureur2.blogspot.fr/2014/07/la-polychromie-architecturale-et-lart.html
Façades peintes - édifices civils du sud-ouest des Alpes - 2° partie - XX° siècle
http://coureur2.blogspot.fr/2015/01/facades-peintes-edifices-civils-du-sud.html
Aspects de l'évolution des seigneuries historiques de la Principauté de Monaco à travers quelques
exemples d'architectures polychromes ponctuelles.
http://coureur2.blogspot.fr/2016/01/aspects-de-levolution-des-seigneuries.html
Châteaux de la Creuse - de la fin du moyen âge - XV et XVI° siècle
http://coureur2.blogspot.fr/2011/09/une-histoire-de-lescalier-en-vis.html
1° partie - Archéologie Médiévale - Aspects et singularités du château en France à la fin du Moyen Âge (XV° et XVI° siècles)
http://coureur2.blogspot.fr/2013/10/archeologie-medievale-aspects-et.html
2° partie - Archéologie Médiévale - Aspects et singularités du château en France à la fin du Moyen Âge (XV° et XVI° siècles)
http://coureur2.blogspot.fr/2014/11/2-partie-archeologie-medievale-aspects.html
3° partie - suite des parties 2 et 3 d'Archéologie Médiévale consacrées aux aspects et singularités du château en France autour des XV° au XVI° siècles
http://coureur2.blogspot.fr/2016/04/3-partie-suite-des-parties-parties-1-et.html
https://coureur2.blogspot.fr/2018/04/yvierscharente-archeologie-medievale.html
Allemans en Périgord - Manoir du lau - Archéologie Médiévale
https://coureur2.blogspot.com/2018/09/allemans-en-perigord-manoir-du-lau.html
Fonctions religieuses apotropaïques et traditions funéraires en France -
http://coureur2.blogspot.fr/2015/08/fonctions-religieuses-apotropaiques-et.html
Maisons alpines d'économie rurale (Alpes-Maritimes)
https://coureur2.blogspot.com/2011/11/maisons-alpines-deconomie-rurale.htmlPour ceux qui aiment l'iconologie, et l'iconographie
For those who like iconology, and inconography
Autour du rocaille. Dessin préparatoire d'étude - Le jugement de Pâris
https://coureur2.blogspot.com/2011/07/dessin-preparatoire-pour-une.html
La Véronique - Image ou non de la représentation
http://coureur2.blogspot.fr/2012/12/la-veronique-de-la-legende-lart.html
Langages de l'art contemporain - Répétition ordinaire - Bifurcations - Translation...
https://coureur2.blogspot.fr/2013/09/repetition-ordinaire-bifurcation-art-du.html
Fête de la musique à Nice - Place Garibaldi à Nice - Exposition d'artistes Polonais
https://coureur2.blogspot.fr/2013/07/la-fete-de-la-musique-expositions.html
La Mourachonne à Pégomas (exercice de recherche iconographique)
https://coureur2.blogspot.fr/2012/05/la-mourachone-pegomas-nouvelles.html
Cannes en 4 perspectives albertiennes recomposées - dessin panoramique à la mine de plomb
https://coureur2.blogspot.fr/2018/02/cannes-en-4-perspectives-albertiennes.html
Pour ceux qui aiment la poésie et qui en plus, comme moi, la reconnaisse comme la mère de tous les arts y compris de l'art contemporain
For those who love poetry and more, as I recognize it as the mother of all arts including contemporary art
Rencontres maralpines de Poésie - Mots d'Azur 2015-2016
http://coureur2.blogspot.fr/2015/09/rencontres-maralpines-de-poesie-et.html
Des poèmes sur la Riviera aux couleurs des Mots d'Azur : suite des rencontres maralpines de poésie 2016-2017
http://coureur2.blogspot.fr/2016/09/des-poemes-sur-la-riviera-aux-couleurs.html
Pierre Courtaud - Magazine - Un écrivain, un éditeur un poète, un chercheur en écritures - Un spécialiste de nombreux auteurs.
http://coureur2.blogspot.fr/2012/03/pierre-courtaud-magazine-un-ecrivain-un.html
Henry Chopin et la bibliothèque de Valérie Peynaud
http://coureur2.blogspot.fr/2013/12/henri-chopin-et-la-bibliotheque-de.html
Cannes -1° nuit de la poésie et de la musique au Suquet - 21 juin 2014
http://coureur2.blogspot.fr/2014/06/cannes-1-nuit-de-la-poesiefete-de-la.html
2° nuit de la musique et de la poésie - Cannes 21 juin 2015
http://coureur2.blogspot.fr/2015/05/2-nuit-de-la-poesie-et-de-la-musique-au.html
3° nuit de la poésie et de la musique au Suquet- Cannes Moulin Forville le 21 juin 2016
http://coureur2.blogspot.fr/2016/06/3-nuit-de-la-poesie-et-de-la-musique-du.html
Golf-Juan - Performance poétique - Brigitte Broc - Cyril Cianciolo
http://coureur2.blogspot.fr/2015/03/golf-juan-performance-poetique-brigitte.html
Marie Gay - Pierre-Jean Blazy - Auteurs et Edition(s) - Fondateurs des Mots d'Azur
http://coureur2.blogspot.fr/2016/03/marie-gay-pierre-jean-blazy-auteurs-et.html
De Vallauris à Cannes - Le Printemps des Poètes sur la Côte d'Azur avec Les Mots d'Azur
http://coureur2.blogspot.fr/2016/03/de-vallauris-cannes-la-cote-dazur-en.html
Christophe Forgeot : Poète - Poésie - Poème
http://coureur2.blogspot.fr/2014/09/christophe-forgeot-un-poete.html
Zorica Sentic - Poète-romancière Franco-Serbe
https://coureur2.blogspot.fr/2012/09/zorica-sentic-poete-romancier.html
La Corse des poètes
https://coureur2.blogspot.fr/2015/08/la-corse-des-poetes-porticcio-village.html
Magda Igyarto - Vibrations et expériences de la matière : du visible à l'indicible et de l'indécible au dicible - Peintre, poète et sculpteur
https://coureur2.blogspot.fr/2018/01/magda-igyarto-vibrations-et-experiences.html
Pour ceux qui aiment les légendes
For those who love legends
The Woodcutter and the Revenant - Sedimentary Memory - Essay - Creuse
Http://coureur2.blogspot.fr/2013/07/la-creuse-memoire-sedimentaire.html
La Creuse - Le Bûcheron et le Revenant - Mémoire sédimentaire - Essai - Creuse
http://coureur2.blogspot.fr/2013/07/la-creuse-memoire-sedimentaire.html
Les routards de la baie d'Halong dans la tourmente https://coureur2.blogspot.fr/2013/10/les-routards-de-la-baie-dhalong-dans-la.html
Vietnam - La légende du Dieu des montagnes et du Dieu de la mer
https://coureur2.blogspot.fr/2014/05/vietnam-la-legende-du-dieu-des.html
Pour ceux qui aiment les voitures de collection
Vis-à-vis de Dion-Bouton type E 452 - La voiture emmurée aux enchères à Lyon
https://coureur2.blogspot.fr/2015/09/1900-vis-vis-de-dion-bouton-type-e-452.html
Pour ceux qui aiment les voitures de collection
Vis-à-vis de Dion-Bouton type E 452 - La voiture emmurée aux enchères à Lyon
https://coureur2.blogspot.fr/2015/09/1900-vis-vis-de-dion-bouton-type-e-452.html
Pour ceux qui aiment l'art lyrique et la musique
Johanna Coutaud (prochainement)
Chanteuse lyrique - Soprano
Elzbieta Dedek - Pianiste virtuose internationale
http://coureur2.blogspot.fr/2016/09/pianiste-virtuose-internationale.html
Pour ceux qui aiment le cinéma
68° festival du cinéma - Alexandra Robin - Léopold Bellanger - Cédric Bouet
http://coureur2.blogspot.fr/2015/05/68-festival-cinema-cannes-2015.html
Pour ceux qui aiment la danse
48° Congrès Mondial de la Recherche en Danse - Avignon du 9 au 13 novembre 2016 - Fabienne Courmont présidente - UNESCO-CID partenaires
http://coureur2.blogspot.fr/2016/11/48-congres-mondial-de-recherche-en.html
Festival d'Avignon à Mouans-Sartoux - Danser Baudelaire - Bruno Niver - Marina Sosnina - Répétition générale
https://coureur2.blogspot.fr/2015/02/du-festival-davignon-mouans-sartoux.html
Pour ceux qui aiment s'habiller et sortir
Eliane Horville - soirées - ville - élégance - conseils - coach
https://coureur2.blogspot.fr/2016/01/soirees-ville-elegance-every-wear.html
Sortir - Manifestations -Performances - Expositions...2012/2017
https://coureur2.blogspot.fr/2013/02/evenements-expositions-manifestations.html
Pour des participations citoyennes
Ordre national infirmier - Recommandations sanitaires
http://coureur2.blogspot.fr/2017/06/ordre-national-infirmier-recommandations.html
Pour ceux qui aiment les multiples beautés de la France
Les oliviers fantastiques de Lucette
https://coureur2.blogspot.fr/2012/10/les-oliviers-fantastiques-de-lucette.html
Carnet de voyage - Ombres et Lumières - L'eau et les Sables, architectures de villégiatures
https://coureur2.blogspot.fr/2014/01/ombres-et-lumieres-leau-et-les-sables.html
2 - La France en vrac
https://coureur2.blogspot.fr/2014/10/visiteurs-des-pages-pour-voir-le-site.html
1 - CP La France en vrac 1
https://coureur2.blogspot.fr/2014/01/la-france-en-vrac-france-in-bulk-franca.html
http://coureur2.blogspot.fr/2017/06/ordre-national-infirmier-recommandations.html
Pour ceux qui aiment les multiples beautés de la France
Les oliviers fantastiques de Lucette
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Carnet de voyage - Ombres et Lumières - L'eau et les Sables, architectures de villégiatures
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2 - La France en vrac
https://coureur2.blogspot.fr/2014/10/visiteurs-des-pages-pour-voir-le-site.html
1 - CP La France en vrac 1
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