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Triptyque sur la Siagne / trois paysages en triptyque sur le même fleuve sur une distance globale d'environ cinq cents mètres au pied du village d'Auribeau sur Siagne sur la Côte d'Azur dans le
département des Alpes-Maritimes. Les dessins ont été pris sur le motif en 2004-2005 et les tableaux ont été peints sur toile de 2005 à 2007 - Chaque toile ( lin du commerce) mesure 118 x 90 cm
Je présente ces trois tableaux en quinconce car je veux rompre avec l'idée historique du triptyque tout en conservant le principe de l'histoire peinte en thématique centrale qui s'affine ou plus exactement, dans ce cas, qui s'évade sur les volets latéraux. A partir de cette image centrale on remonte en amont et on descend en aval; les points de vues des dessins tenant compte du fil du courant. Le courant arrive en cascade sur l'image du bas, le courant s'étale derrière une petite retenue offrant un plan de baignade sur l'image au-dessus, le courant s'évacue vers le confluent de la Siagne avec la Mourrachonne son affluent, vers la mer à seulement quelques kilomètres sur l'image du haut. L'image centrale c'est celle juste au dessus mais
Andy Goldsworthy (1992).
Lorsque je m'interroge sur des mouvements de l'art, je ne les commente jamais au hasard. Je les expérimente et je les analyses en fonction des outils scientifiques disponibles de l'histoire de l'art et de ma connaissance personnelle ou de celle acquise auprès de mes amis artistes, présents ou hélas disparus. C'est aussi une des raisons pour lesquelles j'achète parfois des oeuvres de ces artistes représentatifs de ces mouvements dits "contemporains".
Le paysage fait intégralement partie de ma culture, de mon sang, de mes veines, de mon âme. Mais ce qu'on aime en réalité ce n'est pas le paysage dans son absolu, c'est le paysage façonné par la main de l'homme. C'est pourquoi le paysage, l'environnement, est le premier outil culturel après le sein de la mère ou la vie intra-utérine.
Je suis de ce département de la Creuse où les Romantiques, les Impressionnistes, les Post Impressionnistes jusqu'aux Symbolistes, aux Cubistes, à Rachel Adenis et à Mag Bert, qui pour moi est le véritable terme de l'aventure, se sont succédés dans les vallées des deux Creuse - Petite et Grande Creuse - pendant plus de cent ans. Des peintres travaillent encore sur ces paysages devant lesquels Claude Monet définissait l'acte rapide de peindre à cause du caractère excessivement mobile de ces paysages qui changent dans des temps infiniment courts : un seul concept de mobilité pour des foules de changements dans des temps quantifiés et réduits à l'extrême comme un minimalisme du temps conceptualisé, comme un "JE est un autre" du dit du paysage déjà disparu. Mais les nouveaux paysagistes de ces contrées ne pratiquent plus le pleinairisme. Les vers du poète n'ont plus aucun sens au don à la nature "JE est un autre.Tant pis pour le bois qui se trouve violon, et nargue aux inconscients...Je vous donne ceci : est-ce de la satire, comme vous diriez ? Est-ce de la poésie ? C'est de la fantaisie toujours..." (Arthur Rimbaud, Lettre à George Izembard. Charleville 13 mai 1871) . Le dernier à avoir posé son chevalet dans ces vallées, c'est moi, d'après les habitants des villages environnants qui m'ont même dit n'avoir jamais vu personne peindre ou dessiner dans ces vallées. La pratique de la peinture de paysage en plein air, autre que par des excursions d'associations, s'est à peu près terminée avec Fernand Maillaud et peut-être, mais il y a fort longtemps, avec Gaston Thierry. J'ai tout de même le souvenir, dans les années 70, d'un peintre qui s'appelait Personne - qui devait être de La Souterraine, la petite ville du nord ouest du département où travaillait Pierre Courtaud - et que j'avais regardé peindre dans les genêts en fleurs (qu'est-ce que ça sent bon et qu'est-ce que c'est beau) au dessus du Pont du Diable à Anzème dans ces pentes rocheuses où il y a très longtemps un photographe avait saisi une bergère dans les bruyères avec son chapeau creusois, sa quenouille, son devanteau, sa cape et ses moutons. La photographie est très célèbre en Creuse mais je ne me souviens plus de son auteur. Pierre Marchetti, sur la Côte d'Azur, pratique également la peinture en plein pour "faire ses gammes". Récemment je l'ai emmené dans les lavandes de Haute-Provence : il a peint et j'ai dessiné. Si j'avais pu saisir d'un ou de plusieurs traits instantanés, à-peine visibles, le vol des abeilles à seulement 300 mètres de Marchetti qui saisissait le vol des nuages d'un seul coup de peinture coloriée !
Cette campagne creusoise, et limousine par extension, est également riche en culture liée aux sites, aux pierres qui refondent le paysage jusqu'à en créer des pages de littérature(s) : Pierres Jaumâtres, Pierres qui Branlent, Pierre(s) à degrés vers des marmites ou des bénitiers en cascades depuis les sommets d'énormes rochers, Berceaux en cavernes hors sols, pas et rigole(s) du Diable...Les paysans ont appris à dompter ces contrées et ils en ont fait parfois de véritables sites de légendes vivantes comme la campagne du Masgot qui n'a pas seulement les sculptures de François Michaud ou les formidables bâtisses en pierres limousinées, mais également de véritables "boulevards" qui percent les bois et les taillis entre des murs hauts et bien appareillés en pierres sèches. Sur les parements surgissent parfois les degrés de grandes dalles de pierres plates parfois bien taillées, en encorbellement sur le chemin, qui façonnent un escalier suspendu dont le seul mur déchiffre est celui de soutènement des terres du jardin, du verger ou du bois. Je n'ai jamais vu ce dispositif ailleurs que dans ces contrées.
A Penne, dans un site magnifique et grandiose, non loin de Cordes et d'Albi, à la fin du XIX°siècle, Le Terrrrrrrrrrrrrrrrrible de Penne plantait trois immenses lanternes de cent bougies chacune sur les plus hauts sommets de la région pour éclairer le monde! fantastique ! On nous dit que cette lumière est arrivée en Arizona ou dans le Nevada dans les années 1960... un voyage de presque cent ans dans l'histoire et par dessus les océans ce n'est pas rien ! Le voyage des lumières ça triomphe de tout ! Le Terrrrrrrrrrrrrrrrrible de Penne en galerie...en Musée d'Art Contemporain ! Jaures dépassé par l'artiste, cent ans plus tard ! Car le Terrrrrrrrrrrrrrrible fut aussi le rival de Jaurès aux élections du Tarn, eh oui un artiste rival d'un politique, ça aussi " C'est de la fantaisie toujours."
Dans la Vallée Noire, où les traînes sont d'immenses chemins larges comme des autoroutes, et qu'on ne voit nulle part ailleurs, où George Sand a placé tant de légendes, les paysans ont dompté les vergers et en ont fait depuis longtemps des compositions dont celles de David Nash sont leurs cousines d'Ecosse. Les cabanons dans les vignes sont encore des installations. Chaque fois que je regarde une image de la production des Land Artistes je vois notre histoire, nos campagnes,et je me dis que de trésors perdus. La nostalgie romantiques prend de ces chemins !
Dans mon enfance baignée d'art contemporain il n'y avait pas que Tinguely. Il y avait aussi Michael Heitzer lorsque mon père creusait à la pioche l'énorme cavité dans laquelle il agrandissait une maison familiale et qu'il tamisait à la main cette énorme quantité de tuf , résultat chimique du granit décomposé, pour en fabriquer le mortier avec lequel il a construisit sa propre maison pour ses enfants. Dans les près il y avait aussi le couple Christo avec les draps qui séchaient autour des maisons, debout sur des fils ou étendus au sol sur l'herbe. Le jeu des enfants était de jouer à cache-cache dans ces voiles en cachettes improvisées. Il y avait encore dans les épais buissons des bois où on ne ramassait plus la feuille pour couvrir les plants d'endives, ou faire des abris, des labyrinthes dans lesquels se cachaient les sangliers. Les chasseurs creusaient d'autres couloirs dans ces buissons et tout cela façonnait une campagne fantastique où on pouvait même réinventer le far-west et les nids de Nils-Udo étaient les cabanes, les repères et les navires de pirates de ces forêts, que nous étions depuis l'enfance jusqu'à la vie d'homme où on changeait le lance-pierre pour un fusil de chasse. Et jusque dans les barges nous creusions ces nids. Et tout au long des ruisseaux les ruines des anciens moulins écroulés dont il ne restait que quelques bouts de murs, quelques pierres grossièrement taillées, des aménagement rudimentaires pour retenir l'eau où on attrapait les écrevisses. Tout cela a une saveur extraordinaire, et la mare que mon père creusait en sablière sur le cours d'un petit ruisseau qui sortait d'une source, une centaine de mètres plus haut, dans ce vallon de "La Bouège" que le givre en hiver transformait en féerie de cristal scintillant de mille couleurs, était une oeuvre d'art qu'il achevait en plantant un houx sur le bord pour "que l'hiver les petits oiseaux, rouges-gorges, moineaux et mésanges, puissent s'y mettre à l'abri. Pour qu'à Noël ils viennent picorer les boules rouges dans les feuillages toujours verts" !
A cette époque je ne me posais aucune question et je m'abreuvais de la poésie que mon père façonnait dans nos campagnes soit par le faire soit par le dire. Le questionnement m'est venu, et je m'en souviens très bien, aussi bien que de ma découverte du mot "art", lorsque je visitais l'île de Vassiviere-en-Limousin où nous étions accueillis par des murs mal construits qui se regardaient bêtement dans l'eau et, plus haut, une sorte de fanions de pierres empilées en pyramide ou quelque chose d'avoisinant, des "j'ne sais quoi encore" et qu'on nous proposait comme de l'art contemporain. Encore un truc "d'art" me disais-je ! J'étais très amusé et ça me plaisait beaucoup, mais comme une farce, et je me disais qu'on s'amusait bien dans ce coin et je suis revenu sur une autre île de Vassivière pour m'y amuser moi aussi et je me suis mis tout nu, allongé au soleil dans les ajoncs déserts : étais-je une oeuvre d'art, un ermite, un primitif, un kouros tombé à terre ? Mais nul, sinon Echo, ne répond à ma voix. Entre les loups cruels, j'erre parmi la plaine. Je sens venir l'hiver, de qui la froide haleine...
Le Land Art moi j'adore ! Même Beuys, qui s'amuse avec un coyote d'Amérique plutôt qu'avec un loup d'Europe ou d'Asie, qui fait balayer les bois comme nos cantonniers balayaient nos allées et même Mario Mertz qui nous construit des cabanes sur des ruisseaux comme celles que les cantonniers faisaient au bord des routes ou que les chasseurs à l'affût construisaient dans les marécages. Moi j'adore. J'adore le cirque. Ailleurs c'est une installation de gens riches avec de superbes chevaux qui coûtent très cher et ça s'appelle de "L'Arte Povera", quel culot !
Alors comme j'adore tout ça et que cela fait partie de ma vie ancrée dans mes racines ancestrales marchoises et limousines, de ma façon naturelle et culturelle d'aborder la nature et l'environnement, j'ai pensé à travers ma correspondance avec Henri Chopin, qu'il fallait que je questionne le tableau sur ce sujet. Mais là évidemment j'utilise une forme "d'art" au sens le plus conventionnel de la chose.
La question qui se pose, lorsqu'on aborde ce type de sujet par une forme d'art culturellement déjà très élaborée (le tableau), c'est de proposer de nouvelles recherches et des versions qui non seulement apportent à la richesse de l'idée mais aussi à la richesse de la discipline artistique sélectionnée. Il est clair qu'un mur en pierre sèche et mal construit n'apportera rien à un petit Creusois ou Limousin qui se sera élevé en plein coeur des plus belles traditions de maçons, les maçons de la Creuse dits "Limousins" ou "Marchois" qui bâtirent les plus beaux monuments de Paris et de Lyon, qui édifièrent la digue de La Rochelle qui repoussa l'Anglais.
Et me voilà arrivant une nouvelle fois sur la Côte d'Azur le long de ce fleuve au si riche passé, La Siagne, et laissant le Limousin à ses absurdités quand il enterre des trésors.
Je reprends mon chevalet, mes grandes feuilles de dessin assemblées les unes aux autres, et je pars sur les bords du fleuve avec ma boîte de crayons et mon tabouret. Je dessine, je me promène. Le dessin de la promenade est là. Il faut le saisir. Mais l'idée a fait son chemin tant celle qui pourrait avoir existé avant mon idée que celle qui va naître de mon travail et re-élaborer mon idée. J'accepte l'aventure. La voilà. Et comme j'ai introduit progressivement l'idée de Nature retravaillant l'idée de la Nature, en exergue de ce nouveau mouvement de mon texte je vous donne ces lignes de Robert Lenoble "Le "pur savant" n'existe pas : le savant en chair et en os, le seul qui effectivement observe, raisonne et construit sa science, appartient à une époque, à un milieu ; entre les idées qu'on se fait autour de lui de la Nature, il choisit pour son compte, et, quand il apporte du nouveau, ce nouveau s'inscrit dans un ensemble" [R.Lenoble, Histoire de l'idée de nature."L'évolution de l'humanité", Edition Albin Michel, Paris, 1969, p. 30], et sur la page suivante le fin mot de mon proécédé de recherche dans la nature "..."La magie du fait " (cf. Erick Daniel)...l'observation n'est point passive mais active". Et j'ajoute : dessiner c'est observer et observer c'est dessnier tout autant que penser, pour réintroduire la philosophie plastique de Léonard de Vinci dans la "causa mentale" du processus...dans ce dialogue perpétuel entre l'acte et la pensée qui fait que l'oeuvre devient oeuvre d'art, outil de culture, d'émotions et de construction de nos sensibilités et de nos tintellects et "belle" autant que possible sans concession à la beauté de l'autre dans laquelle elle sera obligatoirement réintégrée si elle a valeur d'outil de paradigme, suivant l'axiome de Robert Lenoble.
Je dessine le site en trois séances et à la dernière deux jeune filles, jolies et charmantes, amènent leurs chevaux dans la Siagne et se baignent avec eux dans l'eau glacée. Brrrr! voilà de quoi alimenter les fantasmes. D'un coup je dessine les chevaux en parfaites proportions avec le site en face d'une île arborée en plein au milieu du fleuve. Depuis, les arbres ont été coupés et l'île nettoyée de sa végétation, les chevaux semblent avoir disparus et les jeunes filles aussi.
Je descends le fleuve en aval. Je le dessine avec le cygne qu'on y rencontre en cet endroit. Un couple de cygnes a élu domicile dans ces ajoncs et y a fait son nid. Je n'en vois qu'un. Ce sera donc le "Cygne sur la Siagne". Du "dans" je passe au "sur".
En amont, un immense pont de pierre à deux arches inégales enjambe le fleuve. Dessous, le fleuve surgit brusquement et dévale en cascade un important défaut de terrain. D'une arche à l'autre, c'est-à-dire de part et d'autre d'une île qui s'est formée au pied du pilier central, l'eau tombe dans le lit du fleuve plus bas. De mon côté la cascade s'étale longuement alors que de l'autre côté la chute est plus courte. D'où un fleuve à deux rythmes sur le même cours. J'aurais pu passer de trois à quatre mais je préfère rester sur un dessin à deux versants qui créé à la fois une rupture et une introduction au dessin aux chevaux. Ce pont sur la Siagne est un second "sur". Ce qui me donne un panneau central de triptyque en "dans" pour deux panneaux latéraux en "sur". Mon idée prend forme, totalement guidée par le site, "dans" et "sur".
Je commence à peindre le tableau central et je me pose la question de sa fonction? Compte tenu du bouquet d'arbres en éventails au milieu de la composition et du fleuve j'en fais un tableau de distribution du triptyque articulant les deux tableaux latéraux. Pour obtenir cette articulation je ne peux pas rester dans une représentation réaliste du site. Je le re-articule et je repositionne les chevaux en fonction des couleurs que je vais leur donner. Le premier sera des teintes de l'eau du fleuve et le second des teintes des arbres en éventails. Ces chevaux deviennent ainsi de purs outils plastiques complètement "déifiés". Je continue sur la démarche et je me souviens de ce chapitre sur le "Blow Up" par Gilles Tiberghien dans son ouvrage "Land Art". J'avais trouvé la théorie intéressante pour une enquête policière mais en histoire de l'art je me souvenais que beaucoup d'artistes avaient travaillé sur ces changements d'échelles et notamment de Vernet à Gauguin. L'immensité des paysages, les effets d'immensités à effets de "réalisme", tout ça a déjà été très étudié dans la peinture occidentale. Évidemment ça ne veut pas dire qu'on ne peut pas le retravailler pour servir une vision contemporaine de l'art. Donc je peux moi aussi m'en servir, et je le fais. Je redimensionne donc ce tableau central et ce nouveau rapport à la réalité je le transpose dans les lumières qui pénètrent, jusqu'en talweg, les bois et les rochers qui arpentent les flancs de la montagne creusés par le fleuve. Ici ce n'est pas l'homme qui a modifié la nature, qui l'a organisée, c'est la nature elle-même qui est sa propre ouvrière sauf pour la digue en aval et bien sûr je retrouve cette nature organisée et utilisée par l'homme, dont par moi par mon tableau. Les dés son lancés. Je vais vers la mis en peinture du second tableau qui est le cygne sur la Siagne. L'oiseau est l'outil de redimension mais pas seulement. Les herbes en premier plan sont ré élaborées ainsi que la transparence de l'arbre qui oblitère le panorama. Ces changements sont des fuyantes qui m'aident à lier la fuyante en aval du tableau central sans passer par la digue. Des liens "inconscients" s'opèrent entre les deux tableaux. Le troisième tableau va être en fait la conclusion du triptyque et je me limite alors à de strictes recherches techniques de peintre propres à transcrire le dessin. La dimension plastique devrait survenir d'elle-même. En revanche je réutilise la technique du tableau central par laquelle j'avais utilisé l'eau du fleuve pour façonner un des deux chevaux. Ici ce sont les rochers qui sont peints avec la même eau du fleuve (c'est beau ça peindre les rochers avec l'eau qui les caresse et les bouscule) et les obstacles comme les éléments fuyants liquides sont traités selon les mêmes valeurs et ça fonctionne et la poésie apparaît d'elle-même. Mon triptyque est ainsi une dissolution progressive de la vision classique du paysage pour une scénographie interactive qui fonctionne également avec les "sur" et "dans" pour une révision poétique des éléments mobiliers et constructeurs du tableau dont les techniques picturales en sont les outils contemporains. Cette recherche est celle que je reprends de plus en plus dans mes paysages.
Je n'ai jamais exposé ces trois tableaux ensemble sauf chez moi. C'est difficile de conjuguer un érémitisme de l'art pour une réflexion radicale et une manifestation publique pour une présentation d'avancée de travaux, pire pour faire reconnaître ces travaux comme des travaux au sein d'un contexte administratif culturel et artistique très sclérosé en France, voire qui frise parfois la débilité, et artistique international totalitariste de marchés en diktats internationaux que de grands pays émergeants vont fort heureusement remettre à leur juste place. Plus exactement à la place qui va leur convenir (je retire "heureusement") avec des stratégies de marchés face auxquelles nos économies ne sont pas préparées. Alors il est temps que nous ayons une véritable réflexion contemporaine sur l'art contemporain projeté dans l'histoire. Je n'ai jamais voulu aller dans les écoles d'art car il me semble qu'on n'y apprend plus rien. J'ai préféré rechercher un artiste créateur et de métier pour m'apprendre le métier (P.Marchetti) vers l'invention, et la multiplication des universités pour l'acquisition des bases théoriques. Ce parcours c'est aussi une attitude contemporaine culturelle et responsable. Maintenant, suivant la remarque d'André Lothe, ce que l'histoire fera de ce travail appartient à l'histoire mais face à l'histoire l'homme aura été acteur créateur de sa propre histoire et non pas l'instrument irresponsable, image que le XX° siècle a trop facilement façonnée de l'artiste.
Un de ces tableaux de ce triptyque fut présenté à une exposition soumise à un jury. Un galeriste en fut l'unique jury. Le galeriste refusa bien évidemment le tableau. Le tableau en amont fut acquis par un collectionneur et la toile devrait se trouver à Londres, à moins que ce ne soit le dessin que je livrais avec la toile et que le tableau soit encore entre Dali et Chagall. Le tableau en aval est en collection dans le Var, entre deux coeurs. Ces trois tableaux sont aujourd'hui loin les uns des autres et c'est très bien que l'idée puisse ainsi voyager sans perdre ses liens grâce à cet outil dont Henri Chopin avait le premier saisi la puissance, l'outil électronique (informatique) qui permet de conserver unifié ce qui a été séparé par les hommes. La grande leçon du Land Art serait bien dans ces liens culturels qui persisteraient dans un ou des environnements, dans des gestes humains, que les hommes répéteraient machinalement sans avoir conscience de leur valeur artistique et culturelle en croyant toutefois plier le monde à leurs idées, voir maîtriser. En tout cas il y a quelque chose comme ça et ça m'intéresse. En revanche relier ces démarches à quelque notion subliminale kantienne me gène un peu. Ici il n'y a pas de souffrance, il n'y a que du bonheur ! Il serait grand temps de réintroduire le bonheur dans l'art ou l'art comme outil de bonheur. Rendez-vous compte que dans la culture occidentale qu'il faut remonter à Bernard de Ventadour au XII° siècle pour trouver une trace écrite comme quoi la création ne se fait que dans le bonheur ! Remarquez que je n'ai pas non plus tout lu mais l'Expressionnisme Allemand en prend tout de même un "sacré coup dans les carreaux" et c'est encore du Land Art ! A la façon Beuys, certes....
Dessin sur le site de 2006 - Dimensions 100 x 140 cm
Mise en peinture en atelier sans mémoire photographique.
Peinture en atelier : uniquement en approches techniques et mnémoniques.
REPONSE à la remarque sur les photographies dans les expositions des Land artistes et leur présence dans les publications (commentaire du blog)
La question de la présence d'oeuvres photographiées dans les expositions des Land artistes me semble complexe et je trouve intéressant pour un peintre paysagiste de comprendre pourquoi et comment la photographie sert ou dessert l'installation réelle dans le paysage réel.
1 - Si c'est l'installation qui est importante l'exposition des oeuvres et leur présentation ne peut s'entendre que dans les sites, pas dans les murs fermés de la muséographie. Ceci, c'est un non sens des conservateurs, ou une incompréhension, enfin c'est obsolète.
2 - Si la photographie a une part égale à l'installation je crois que nous retombons sur cette question très pertinente que Joseph Kosuth, en risquant un visuel sur la réduction du concept rimbaldien, a exposé sous forme d'un chaise réelle, à côté sa photographie et encore, à côté, la définition du mot "chaise" dans le dictionnaire. Nous sommes dans le domaine de la bifurcation conceptuelle, nous ne sommes plus dans l'intervention "dans" ou "sur" le paysage. Le compte rendu de l'intervention par la photographie change tout l'aspect artistique initial et en donne une oeuvre au second ou troisième degré, une oeuvre ré élaborée par la photographie qui peut effectivement être une oeuvre d'art, une image artistique au même titre que le sens premier de la perception du tableau qui lui va plus loin puisqu'il est intervention systématique sur l'ensemble de l'image de la conception du support, aux techniques de peinture, à l'image qu'il livre au spectateur (je suis bien sur le "sens premier" pour le suivi syntaxique du texte). Et, entre le spectateur et la photographie, il n'y aura plus que cette marge des "électrons" me dit une intervenante sur le blog, que cette marge des capacités de la photographie à traduire le tableau par l'image - y compris du tableau photographié - qu'on voudrait être le reflet ou l'image du tableau mais qui est en fait une autre création comme le simple compte rendu littéraire du montage en rend compte: "image du tableau" (voir ce problème débattu avec l'art du faux dans le commentaire du Jogging N°1).
3 - La photographie qui rend compte de l'oeuvre n'est pas l'oeuvre, c'est une autre oeuvre. C'est la raison pour laquelle on peut trouver très beau le livre avec son texte, ses pages illustrées et ses couvertures en papier couché aux caractères savamment choisis, disposés en mise en page, et avoir une autre position lorsqu'on est "dans" ou "sur" l'oeuvre au réel. Lorsque j'effectuais une partie de mes études d'histoire de l'art au Centre d'Etudes Supérieures de Civilisation Médiévale de Poitiers Madame Claude Andrault-Schmitt nous emmenait en excursion dans les grandes cathédrales. Elle nous faisait monter dans les triforiums et dans les combles jusque sous les pentes où se terminent les remplages des grandes verrières. Là, on voyait une architecture appareillée gigantesque qui pouvait avoir des piles et des goutereaux extrêmement puissants à la base, constituer une assise de plusieurs mètres d'épaisseur, et se terminer au sommet de l'édifice, par le jeu du dédoublement et de l'alégement des valeurs murales, par un seul et unique mur de seulement 15 cm d'épaisseur. Cela m'avait énormément marqué. Claude Andrault-Scmitt appelait ça "vivre l'architecture". Voilà, le point de vue dans ces écarts entre la préhension du réel et sa transformation en image photographiée ou peinte c'est "comment vit-on les oeuvres d'art" et pour l'artiste créateur comment vit-il l'aventure de la création, celle de l'oeuvre qu'il va livrer au regard de l'autre et qui vient d'on ne sait où si, toutefois, on reste dans le domaine de la création. Comme ces cathédrales dont on voit les images sur les livres et les cartes postales et qui se transforment en tout autre chose lorsqu'on les vit physiquement de fond en comble.
4 - la photographie ne rend donc compte que de l'art du photographe qui sélectionne un sujet déjà tout prêt et sur lequel il n'intervient pas sauf selon le point de vue qu'il en donne mais alors nous retombons sur les concepts de l'art Grec 'le point de vue créé l'objet" . Ainsi, je repose la question "qu'est-ce que l'art contemporain ?". Je pense, en conséquence, en matière de visuel réduit à un format d'image, que seul le travail sur le tableau permet de reconsidérer le sujet, de lui échapper et de créer une oeuvre à part entière tout en donnant une forme illusoire non pas du réel, non pas de l'idée, mais du travail du peintre (hormis le travail du photographe prenant son art comme un art à part entière et non pas comme le compte rendu d'une autre oeuvre qui est ou qui n'est pas la sienne). C'est la rencontre avec le tableau physiquement présent qui peut créer le dialogue entre le peintre et le public et là je retrouve l'idée que dans la diffusion du Land Art ou du Paysage qu'il y a ce double aspect : le vécu et le mode de transmission. Après, bien sûr la liberté appartient à chacun de choisir mais d'un point de vue de la création les deux pôles de la perception sont bien là. Les peintres qui copient des posters se conforment à une image dont l'élaboration est inversée. En copiant un poster, ou une image déjà largement diffusée et s'étant déjà forgée un public, ils entrent plus facilement dans le goût prêt à recevoir "leur oeuvre" et bien sûr les chances commerciales du prétendu tableau sont beaucoup plus importantes. Après, tout dépend de ce qu'on demande à un "tableau" : le plaire ou l'oeuvre d'art ? La conformité à un goût culturel - qui sert toutefois à l'a formation de l'identité culturelle au sein d'un groupe social (voir Bourdieu) - ou la participation à la recherche et à l'élaboration de son temps. Voire encore, une sensibilité qui rejoint la sienne et la conforte dans son narcissisme. Tout ça ce sont des questions qui se posent et qui vivent lorsque nous sommes en face d'un artéfact désigné en tant "qu'oeuvre d'art". Le monde contemporain a voulu reconsidérer l'artéfact mais son déplacement translationnel dans un espace consacré a totalement détruit la véritable dimension artistique reconsidérée. Ainsi, autant utiliser une forme d'art connue, reconnue, et la reconsiderer en tant qu'artéfact potentiellement créateur d'art, me semble-t-il ?
5 - Pour en revenir à cette exposition d'oeuvre de Richard Long qui sert de base à cette réponse anonyme en commentaire sur le blog et ne sachant pas de qui étaient les photographies qui étaient exposées dans cette exposition, dans mon commentaire sur la Bergère des Alpes je ne les ai pas mélangées ou intégrées à l'oeuvre physiquement exposée dans le MAMAC par des matériaux bruts censés représenter l'oeuvre de Richard Long, ou grossièrement retravaillés, ou censés être des oeuvres. Ces oeuvres dans la cadre des salles du MAMAC semblaient effectivement assez peu intéressantes et encore moins que ça puisque détachées d'un environnement qui auraient pu leur donner une certaine légitimité. La valeur de translation (médiévale : translation des reliques) exploitée par Duchamp ici ne fonctionnait plus, c'est trop usé, ce truc là ça a 700 ans, ça a au minimum 100 ans ! Des pierres comme ça qui semblent être les vestiges de quelques chose ou des murs de boue projetée c'est de l'archéologie banale en éléments artificiellement composés pour des salles de musée et ça n'a aucun sens. C'est même ridicule. La véritable archéologie est beaucoup plus belle et elle a l'âme des siècles, même dans des salles de musées. Donc, j'ai effectivement vécu cette exposition comme quelque chose d'assez peu intéressant et même d'assez désolant - pas d'une perte de temps puisqu'elle alimente ce propos - et le crédit de confiance vis-à-vis d'organisateurs de telles manifestations sur deniers publics ne me semble pas véritablement justifié . J'ai eu le même sentiment avec les crevettes à Versailles et en plus j'ai été outré d'entendre l'artiste dire à la télé que Louis XIV aurait aimé. Non mais pour qui il se prend ! Et ceux qui diffusent ce genre d'information à la télévision devraient avoir un peu plus de culture et de jugeote, sans parler de ceux qui l'ont organisée. Louis XIV avait déjà fait venir des animaux marins à Versailles, mais vivants et dans les bassins. Je ne suis pas du tout convaincu que ce type de démarche apporte à l'art en général et encore moins à Versailles. Si on veut faire des choses comme ça on peut toujour en revenir au Conventionnel Huguet qui, après 1789, voulait faire passer la charrue sur Versailles : c'était du Land Art. On peut toujours tout justifier sous prétexte d'art, jusqu'au drame le plus irréversible, jusqu'aux holocaustes nazis : Oradour sur Glane peut être du Land Art et plus atroce encore du Body Art. Dans le sordide on peut aller très très loin quand on a le pouvoir. Ce qui se passe dans les espaces historiques nationaux peut être aussi choquant que ça mais c'est comme c'est tartempion qui le fait : c'est bien. Eh bien non. Ces tartempions là sont des vers dans le fruit et nous n'avons pas besoin d'eux, bien au contraire.
Cette Bergère des Alpes est donc pour moi très symbolique d'une forme de travail qui peut-être faite sur le tableau contemporain, sans nuire ou toucher à l'oeuvre de construction du patrimoine international et de notre culture. J'en ai même fait un dessin (une peinture ne m'aurait pas permis de comprendre en termes de valeurs les subtilités de composition de ce tableau - la couleur aveugle parfois l'analyse, enfin moi ça m'arrive et c'est pourquoi je dessine les oeuvres qui m'intéressent) pour bien comprendre et analyser toutes les subtilités avec lesquelles le tableau est composé, et, au bout d'un moment je vous assure que c'est excessivement difficile de suivre tous les paramètres qui composent cette véritable installation au sens contemporain du mot . Diderot ne s'y était pas trompé. Bien sûr il ne faut pas en rester là même si l'oeuvre est absolument admirable au moins sur le plan de l'image, donc de la composition ou de "l'installation" dirions nous de nos jours. Nos générations réclament elles aussi des oeuvres de grandes qualités, des installations de génie ou des réflexions de génie comme l'oeuvre d'Yves Klein en témoigne, et ce n'est pas être ambitieux pour un artiste chercheur que de viser à au moins les égaler, mais sur un autre mode, sur d'autres voies de recherches et dans un sens de progès contemporain et véritablement contemporain et non pas avec de l'antiquité ou du médiéval re-saucé. Hélas Klein succombe un peu à cette critique mais il ne serait pas dans le contexte admis ou reçu en muséographie de l'art dit contemporain s'il y échappait totalement. Rendez-vous compte Giacometti qui fait de l'Etrusque. Valdès qui fait du Vélasquez. D'une autre façon les oeuvres en musée contemporain ne sont pas toujours ce qu'il y a de meilleur dans le siècle et le créateur du genre ce n'est pas le XX° siècle mais Louis XVIII. Demandez à ces "contemporains" quels regards ils portent sur les oeuvres qui faisaient la gloire de la restauration de la monarchie ! Pensez que Rosa Bonheur fut le peintre le plus célèbre au monde jusqu'en 1925 et que le prix de l'exposition Art Déco portait le nom de Rosa Bonheur. Soixante ans plus tard plus personne ne savait qui était Rosa Bonheur et maintenant encore moins. Voilà, c'est simple le recul de l'histoire. On a le droit d'être plus exigeants que ce qu'on nous donne à consommer et le musée contemporain ne doit pas devenir, comme me dit un blogueur, le marché du temple ou l'outil du marché de l'art sans qualité ou la référence absolue quand on sait ce que la plus grande part des oeuvres de ces musées sont amenées à devenir. Personnellement depuis les années 80 j'ai eu un sentiment d'un retour aux salons napoléoniens, absolument évident.
Pour un retour en lien
avec quelques articles sur les 143 de ce blog, qui présentent des œuvres, des approches d’œuvres et des artistes
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with some 143 articles on this blog, which exhibit works of art and the artists approaches
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Bonnes lectures et bon voyage dans les merveilles de l'art, le plus souvent totalement inédites et toujours parfaitement originales à l'auteur de ce blog.
C'est aussi un blog d'informations, de culture et de voyages
Sommaire/Editorial
(le blog est sous copyright)
Les Mots d'Azur au château de Mouans-Sartoux - Saison 2017-2018
https://coureur2.blogspot.fr/2017/10/les-mots-dazur-au-chateau-de-mouans.html
Les mots d'azur au printemps des muses - suite 2016/2017 des soirées au Château de Mouans-Sartoux
http://coureur2.blogspot.fr/2017/05/les-mots-dazur-au-printemps-des-muses.html
Des poèmes sur la Riviera aux couleurs des Mots d'Azur : suite des rencontres maralpines de poésie
saison 2016-2017
http://coureur2.blogspot.fr/2016/09/des-poemes-sur-la-riviera-aux-couleurs.html
Festival du Livre à Mouans-Sartoux avec les Mots d'Azur
- 6-7-8 octobre 2017
https://coureur2.blogspot.fr/2017/10/festival-du-livre-de-mouans-sartoux.htmlFestival du Livre à Mouans-Sartoux - 7-8-9 octobre 2016 - avec Les Mots d'Azur
http://coureur2.blogspot.fr/2016/10/festival-du-livre-de-mouans-sartoux-7-8.html
Rencontres maralpines de Poésie - Mots d'Azur 2015-2016
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Marie Gay - Pierre-Jean Blazy - Auteurs et Editions - Fondateurs des Mots d'Azur - Marie Gay -
http://coureur2.blogspot.fr/2016/03/marie-gay-pierre-jean-blazy-auteurs-et.html
Psychiatrie - Une histoire et des concepts - l'humain et l'art en enjeux
http://coureur2.blogspot.fr/2016/11/psychiatrie-une-histoire-et-des.html
Des poèmes sur la Riviera aux couleurs des Mots d'Azur : suite des rencontres maralpines de poésie
saison 2016-2017
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Jean-Marie Bouet - Fresselines/Larzac - de la poésie aux planches au festival de Fresselines, au Larzac
https://coureur2.blogspot.fr/2012/06/jean-marie-bouet-des-chansonniers-aux.html
Renata- Sculpture contemporaine
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Renata - Pierre Cardin - Lacoste - Moulin de Sade - Lubéron 2015
http://coureur2.blogspot.fr/2015/07/renata-pierre-cardin-lacoste-moulin-de.html
Renata - Akira Murata - Espace Auguste Renoir à Essoyes
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Renata chez Pierre Cardin - Le regard de Lydia Harambourg Historienne et critiques d'art, correspndans de 'Institut des Beaux Arts de l'Académie de France
http://coureur2.blogspot.fr/2016/07/renata-chez-pierre-cardin-le-regard-de.html
Mag-Bert ou la peinture mnémonique de gestualité figurative
http://coureur2.blogspot.fr/2014/10/mag-bert-ou-la-peinture-mnemonique-de.html
Claude Peynaud - Clichés et antithèses...
http://coureur2.blogspot.fr/2015/05/cliches-et-antitheses.html
Claude Peynaud - Jogging - Méthode d'élaboration d'un Jogging
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Claude Peynaud - Le cercle des oiseaux
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Claude Peynaud - Le don de l'aïeule
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Claude Peynaud - Une théorie de Construction
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Danielle Benitsa Chaminant - Artiste et mémoire de...
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Alliot - Vincent Alliot - Visite d'atelier
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Rémy Pénard - Art et souvenirs autour de Pierre Courtaud
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Henry Chopin et la bibliothèque de Valérie Peynaud
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Sally Ducrow - Land Art et sculpteur ...
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Sally Ducrow l'année 2017 - Nationale et internationale - Sculptures - Land-Art - Installatons - Performances...
https://coureur2.blogspot.fr/2017/08/sally-ducrow-lannee-2017-nationale-et.htmlSally Ducrow l'année 2018 - en suivant le chemin de l'aventure internationale de Sally Ducrow
https://coureur2.blogspot.com/2018/07/sally-ducrow-lannee-2018-de-1017-2018.html
CREPS - Boulouris-Saint-Raphaël - Land Art - Sally Ducrow invitée d'honneur
https://coureur2.blogspot.fr/2017/10/creps-paca-boulouris-saint-raphael-land.html
Sally Ducrow : poésie plastique contemporaine
https://coureur2.blogspot.com/2019/06/sally-ducrow-poesie-plastique.html
Valbonne - Echiquier et Mots d'Azur - Fest'in Val - Festival international de Valbonne
http://coureur2.blogspot.fr/2015/08/renata-akira-murata-essoyes-ville.html
Pierre Marchetti magazine...
http://coureur2.blogspot.fr/2011/12/magazine-pierre-marchetti-un-peintre-un.html
La pochade - Pierre Marchetti et l'art de la pochade.
http://coureur2.blogspot.fr/2012/09/la-pochade-lart-de-la-pochade-et-pierre.html
L'impressionnisme tardif par les souvenirs de Pierre Teillet - Du plainarisme romantique au
https://coureur2.blogspot.fr/2012/11/limpressionnisme-inedit-par-les.html
L'impressionnisme tardif par les souvenirs de Pierre Teillet - Du plainarisme romantique au
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Alliance Française - Tiffani Taylor - Savannah Art Walk - ...
http://coureur2.blogspot.fr/2016/01/tiffani-taylor-gallery-une-artiste.html
H.Wood - un peintre Anglais à Paris au milieu du XIX° siècle
http://coureur2.blogspot.fr/2016/05/hwood-un-artiste-peintre-de-lecole.html
Sophie Marty Huguenin, sculpteur et le marché de Noël à Biot - Les crèches de Cannes - Le partage du pain du père Guy Gilbert
http://coureur2.blogspot.fr/2016/12/sophie-marty-huguenin-sculpteur-et-le.html
Evolution de la gravure à Venise et en Europe du XV° au XVI° siècles - Histoire et techniques
http://coureur2.blogspot.fr/2017/02/la-gravure-venise-et-en-europe-du-xv-au.html
Aux aurores de la peinture moderne et contemporaine occidentale - Giorgione - Les Trois Philisophes
http://coureur2.blogspot.fr/2017/03/aux-aurores-de-la-peinture-moderne-et.html
La décoration intérieure ou la démocratie de l'art
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Magda Igyarto - Vibrations et expériences de la matière : du visible à l'indicible et de l'indécible au dicible - Peintre, poète et sculpteur
https://coureur2.blogspot.fr/2018/01/magda-igyarto-vibrations-et-experiences.html
Pour ceux qui aiment jouer aux experts
Vrai ou faux - Houdon ou Houdon
https://coureur2.blogspot.fr/2014/01/houdon-ou-pas-houdon-jouez-lexpert-en.html
Vrai ou faux - Un tableau inconnu de la Renaissance
https://coureur2.blogspot.fr/2013/01/un-tableau-inconnu-de-la-renaissance.html
Vrai ou faux - Traduction originale du manuscrit de Qumram sur la mer morte ( en cours)
https://coureur2.blogspot.fr/2015/01/vrai-ou-faux-traduction-originale-du.html
Vrai ou faux - Un tableau inconnu de la Renaissance
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Vrai ou faux - Traduction originale du manuscrit de Qumram sur la mer morte ( en cours)
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Pour ceux qui aiment la recherche en académies de nus - modèles vivants
Nus 2015
https://coureur2.blogspot.fr/2015/03/nus-2015-nackt-2015-nude-2015-2015-2015.htmlNus 2014-2015
https://coureur2.blogspot.fr/2014/09/nus-2014-2015-abac-modeles-vivants-nus.html
Nus 2013-2014
https://coureur2.blogspot.fr/2013/09/nus-2012-2013-abac-nus-2012-2013-2012.html
Nus 2012-2013
https://coureur2.blogspot.fr/2012/10/nus-abac-20122013-associations-des.htmlEt pour ceux et celles qui aiment l'archéologie et l'architecture
voici encore un échantillon de mes recherches sur ce blog
And for those who love archeology and architecture
Here again a sample of my research on this blog
L'ancienne église Saint-Nicolas de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2012/01/monaco-ancienne-eglise-saint-Nicolas-le.html
Techniques et vocabulaires de l'art de la façade peinte
http://coureur2.blogspot.fr/2012/08/un-tour-dans-le-massif-central.html
Les Vecteurs Impériaux de la polychromie occidentale
http://coureur2.blogspot.fr/2012/06/philippines-les-Vecteurs-imperiaux-de.html
Le clocher des Frères Perret à Saint-Vaury
http://coureur2.blogspot.fr/2012/01/perret-freres-le-clocher-des-freres_10.html
Histoire de la Principauté de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2012/07/histoire-de-la-principaute-de-monaco.html
Le Palais Princier de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2012/09/palais-princier-de-Monaco-palais-of.html
Versailles - Monaco - Carnolès - Menton: présence de l'art français en Principauté de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2012/09/versaillesmonaco-larchitecture.html
Primitifs Niçois - Les chapelles peintes des Alpes Maritimes
http://coureur2.blogspot.fr/2012/03/primitis-nicois-les-Chapelles-facades.html
Eglises du sud-ouest de la France A travers l'art de la polychromie architecturale
http://coureur2.blogspot.fr/2013/02/eglises-du-Sud-Ouest-des-alpes-alpes.html
Des cérémonies et des fêtes Autour de Saint-Nicolas de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2013/09/des-cérémonies-et-des-fêtes-Autour-de.html
Langages de l'art contemporain - répétition, bifurcation, ...
http://coureur2.blogspot.fr/2013/09/repetition-ordinaire-bifurcation-art-du.html
La polychromie architecturale et l'art de la façade peinte (1° partie) - des édifices civils dans les Alpes-Maritimes
http://coureur2.blogspot.fr/2014/07/la-polychromie-architecturale-et-lart.html
Façades peintes - édifices civils du sud-ouest des Alpes - 2° partie - XX° siècle
http://coureur2.blogspot.fr/2015/01/facades-peintes-edifices-civils-du-sud.html
Aspects de l'évolution des seigneuries historiques de la Principauté de Monaco à travers quelques
exemples d'architectures polychromes ponctuelles.
http://coureur2.blogspot.fr/2016/01/aspects-de-levolution-des-seigneuries.html
Châteaux de la Creuse - de la fin du moyen âge - XV et XVI° siècle
http://coureur2.blogspot.fr/2011/09/une-histoire-de-lescalier-en-vis.html
1° partie - Archéologie Médiévale - Aspects et singularités du château en France à la fin du Moyen Âge (XV° et XVI° siècles)
http://coureur2.blogspot.fr/2013/10/archeologie-medievale-aspects-et.html
2° partie - Archéologie Médiévale - Aspects et singularités du château en France à la fin du Moyen Âge (XV° et XVI° siècles)
http://coureur2.blogspot.fr/2014/11/2-partie-archeologie-medievale-aspects.html
3° partie - suite des parties 2 et 3 d'Archéologie Médiévale consacrées aux aspects et singularités du château en France autour des XV° au XVI° siècles
http://coureur2.blogspot.fr/2016/04/3-partie-suite-des-parties-parties-1-et.html
https://coureur2.blogspot.fr/2018/04/yvierscharente-archeologie-medievale.html
Allemans en Périgord - Manoir du lau - Archéologie Médiévale
https://coureur2.blogspot.com/2018/09/allemans-en-perigord-manoir-du-lau.html
Fonctions religieuses apotropaïques et traditions funéraires en France -
http://coureur2.blogspot.fr/2015/08/fonctions-religieuses-apotropaiques-et.html
Maisons alpines d'économie rurale (Alpes-Maritimes)
https://coureur2.blogspot.com/2011/11/maisons-alpines-deconomie-rurale.htmlPour ceux qui aiment l'iconologie, et l'iconographie
For those who like iconology, and inconography
Autour du rocaille. Dessin préparatoire d'étude - Le jugement de Pâris
https://coureur2.blogspot.com/2011/07/dessin-preparatoire-pour-une.html
La Véronique - Image ou non de la représentation
http://coureur2.blogspot.fr/2012/12/la-veronique-de-la-legende-lart.html
Langages de l'art contemporain - Répétition ordinaire - Bifurcations - Translation...
https://coureur2.blogspot.fr/2013/09/repetition-ordinaire-bifurcation-art-du.html
Fête de la musique à Nice - Place Garibaldi à Nice - Exposition d'artistes Polonais
https://coureur2.blogspot.fr/2013/07/la-fete-de-la-musique-expositions.html
La Mourachonne à Pégomas (exercice de recherche iconographique)
https://coureur2.blogspot.fr/2012/05/la-mourachone-pegomas-nouvelles.html
Cannes en 4 perspectives albertiennes recomposées - dessin panoramique à la mine de plomb
https://coureur2.blogspot.fr/2018/02/cannes-en-4-perspectives-albertiennes.html
Pour ceux qui aiment la poésie et qui en plus, comme moi, la reconnaisse comme la mère de tous les arts y compris de l'art contemporain
For those who love poetry and more, as I recognize it as the mother of all arts including contemporary art
Rencontres maralpines de Poésie - Mots d'Azur 2015-2016
http://coureur2.blogspot.fr/2015/09/rencontres-maralpines-de-poesie-et.html
Des poèmes sur la Riviera aux couleurs des Mots d'Azur : suite des rencontres maralpines de poésie 2016-2017
http://coureur2.blogspot.fr/2016/09/des-poemes-sur-la-riviera-aux-couleurs.html
Pierre Courtaud - Magazine - Un écrivain, un éditeur un poète, un chercheur en écritures - Un spécialiste de nombreux auteurs.
http://coureur2.blogspot.fr/2012/03/pierre-courtaud-magazine-un-ecrivain-un.html
Henry Chopin et la bibliothèque de Valérie Peynaud
http://coureur2.blogspot.fr/2013/12/henri-chopin-et-la-bibliotheque-de.html
Cannes -1° nuit de la poésie et de la musique au Suquet - 21 juin 2014
http://coureur2.blogspot.fr/2014/06/cannes-1-nuit-de-la-poesiefete-de-la.html
2° nuit de la musique et de la poésie - Cannes 21 juin 2015
http://coureur2.blogspot.fr/2015/05/2-nuit-de-la-poesie-et-de-la-musique-au.html
3° nuit de la poésie et de la musique au Suquet- Cannes Moulin Forville le 21 juin 2016
http://coureur2.blogspot.fr/2016/06/3-nuit-de-la-poesie-et-de-la-musique-du.html
Golf-Juan - Performance poétique - Brigitte Broc - Cyril Cianciolo
http://coureur2.blogspot.fr/2015/03/golf-juan-performance-poetique-brigitte.html
Marie Gay - Pierre-Jean Blazy - Auteurs et Edition(s) - Fondateurs des Mots d'Azur
http://coureur2.blogspot.fr/2016/03/marie-gay-pierre-jean-blazy-auteurs-et.html
De Vallauris à Cannes - Le Printemps des Poètes sur la Côte d'Azur avec Les Mots d'Azur
http://coureur2.blogspot.fr/2016/03/de-vallauris-cannes-la-cote-dazur-en.html
Christophe Forgeot : Poète - Poésie - Poème
http://coureur2.blogspot.fr/2014/09/christophe-forgeot-un-poete.html
Zorica Sentic - Poète-romancière Franco-Serbe
https://coureur2.blogspot.fr/2012/09/zorica-sentic-poete-romancier.html
La Corse des poètes
https://coureur2.blogspot.fr/2015/08/la-corse-des-poetes-porticcio-village.html
Magda Igyarto - Vibrations et expériences de la matière : du visible à l'indicible et de l'indécible au dicible - Peintre, poète et sculpteur
https://coureur2.blogspot.fr/2018/01/magda-igyarto-vibrations-et-experiences.html
Pour ceux qui aiment les légendes
For those who love legends
The Woodcutter and the Revenant - Sedimentary Memory - Essay - Creuse
Http://coureur2.blogspot.fr/2013/07/la-creuse-memoire-sedimentaire.html
La Creuse - Le Bûcheron et le Revenant - Mémoire sédimentaire - Essai - Creuse
http://coureur2.blogspot.fr/2013/07/la-creuse-memoire-sedimentaire.html
Les routards de la baie d'Halong dans la tourmente https://coureur2.blogspot.fr/2013/10/les-routards-de-la-baie-dhalong-dans-la.html
Vietnam - La légende du Dieu des montagnes et du Dieu de la mer
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Pour ceux qui aiment les voitures de collection
Vis-à-vis de Dion-Bouton type E 452 - La voiture emmurée aux enchères à Lyon
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Pour ceux qui aiment l'art lyrique et la musique
Johanna Coutaud (prochainement)
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Pour ceux qui aiment la danse
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Festival d'Avignon à Mouans-Sartoux - Danser Baudelaire - Bruno Niver - Marina Sosnina - Répétition générale
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Sortir - Manifestations -Performances - Expositions...2012/2017
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1 - CP La France en vrac 1
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Je comprends mieux maintenant le sens de votre intervention sur la Bergère des Alpes de Vernet.
RépondreSupprimern d'un point de vue de l'étude ou de l'esprit ce genre d'exposition de Richard Long à Nice, dont vous parlez et que j'ai vue, par hasard toutefois, n'est effectivement pas spécialement riche ni précisément vecteur de progrès dans la connaissance des arts, sutout après toutes les connaissances que l'Art Concret a mis à notre portée depuis Sophie Taeuber. Il y avait cependant à cette exposition de très belles photos et vous n'en tenez pas compte. C'est le reproche que je vous ferais surtout que vous signalez le beau livre de Colette Garaud qui est, comme tous les livres,un outil utilisant les images.
ouf! faut suivre...
RépondreSupprimersalut et merci pour ce tableau qui égaie ma salle a manger ALIX ET CHANTAL
RépondreSupprimerJe ne crois pas qu'il "faille suivre". Tout un chacun est intelligent si son éducation l'amène à construire des idées et des raisonnements, et ici bien sûr en matière d'art. Si c'est le contraire, effectivement c'est difficle. J'ai été surpris de voir des étudiants issus des écoles comme certaines Villa devenir des enseignants d'histoire de l'art dans des lycées alors que les historiens d'art et archéologues thésés n'ont pas de travail. La réponse est là. Si on veut niveler par le bas, en bénéficiant d'une image internationale de pays de l'art, c'est très facile pour un état. J'espère que l'honnêté de ma réponse ne m'attirera pas d'ennuis.Bien cordialement.
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