samedi 19 septembre 2015

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Le site complet compte à ce jour 116 articles : il est à votre disposition. Toutes les pages sont issues de mes recherches personnelles et universitaires. Les emprunts à des auteurs sont signalées et il n'y a aucun élément qui tombe sous le coup de la protection des données de la Loi Européenne sans compter que je respecte avant tout la  
Le site complet compte à ce jour 145 articles : il est à votre disposition. Toutes les pages sont issues de mes recherches personnelles et universitaires. Les emprunts à des auteurs sont signalées et il n'y a aucun élément qui tombe sous le coup de la protection des données des lois européennes sans compter que je respecte avant tout la tradition de libertés et de démocratie de la république française. En tant que citoyen français je me conforme à la législation française. Toutes les photos publiées l'ont été avec l'accord des personnes à la date de leurs publications. Ces pages ainsi que tous les documents produits sont assujettis à Copyright et droits d'auteur. Il n'y a aucune raison commerciale, ni déclarée ni cachée, pour la construction de ce blog.  Vous pouvez aussi aller sur le moteur de recherche à droite de votre écran sur cette page. Vous pouvez rechercher tout ce qui vous intéresse, du dessin à la peinture, à l'archéologie, à l'architecture, à la poésie, à la sculpture, aux pages magazines, pour votre stricte curiosité ou culture personnelle, et pour toute autre action ne débordant pas le cadre strict de la consultation. Pour les universitaires qui voudraient produire certains de ces travaux, me contacter sur la partie "blogger" en bas de page, en me laissant votre adresse courriel de messagerie. Pour clarifier mes compétences professionnelles, voici le panorama de mes formations. Lycée technique, mécanique, où j'ai appris le dessin industriel que j'ai par la suite appliqué au dessin d'architecture de relevés archéologiques appris à l'université de Poitiers. Formation militaire BMP1 (engagé trois ans dans les Commandos Troupes de Marine - 22° RIMA puis 1° BPCS - Importante formation à la topographie si utile pour mes recherches archéologiques) - Formation d'Infirmier du Secteur Psychiatrique en 28 mois, IDE par Réforme Hospitalière -  Nombreux travaux et nombreuses formations avec des maîtres de la peinture (lithographie, gravure, peinture,...) et de la littérature contemporaine. Doctorat Lettres et Arts  (mention Très Honorable avec Félicitations), Histoire de l'Art et Archéologie, Université de Provence Centre d'Aix à partir d'autres formations de ce cycle à l'Université de Tours (2 ans - Centre d'Etudes Supérieures de la Renaissance), de l'Université de Poitiers (2 ans - Centre d'Etudes Supérieures de Civilisation Médiévale), et deux ans de formation en lettres à l'université de Nice, et stages divers - Diplôme Inter-Universitaire de la Faculté de Médecine de Lille, "La Santé Mentale dans la Communauté" en lien avec l'OMS/CCOMS. Sur Google "Les budgets aidants..".http://www.ccomssantementalelillefrance.org/sites/ccoms.org/files/Memoire-Peynaud.pdf. J'exerce au C.H.Cannes en tant que coordinateur/responsable des Ateliers Thérapeutiques-Psychothérapie Institutionnelle du Pôle Santé Mentale en Intra Hospitalier)

 Pour voir des liens avec de nombreux articles sur les 145 que compte ce blog, veuillez vous reporter en bas de page. Merci.


Vendredi 25 septembre 2015
au château de Mouans-Sartoux
LES MOTS D'AZUR 2015/2016
C'EST PARTI...!
avec ce grand chenapan de président Pierre Jean Blazy entouré de la grâce des muses qui ont servi son berceau

Pierre-Jean Blazy, Président Fondateur et Animateur des Mots d'Azur, la sculptrice Renata (en bleu), muse de Pierre Cardin au festival de Lacoste 2015, et Elisa Verna à la conquête poétique de tous les esprits et de toutes les beautés.
Mais son cœur est encore partagé par une autre muse, sa compagne Marie Gay, poétesse de très grand talent - qui prépare un recueil avec la plasticienne Cryss Cavellec qui expose en ce moment dans une galerie à Cannes -  avec laquelle il partage sa vie et à laquelle il rend ce soir un vibrant hommage pour tout le travail qu'elle accomplit pour le succès de ces soirées
Alors que deux autres muses, encore plus discrètes, sont les chevilles ouvrières de ces réceptions au château, désormais très courues en cénacle des artistes de très grands talents sur la Côte d'Azur et d'ailleurs
Nicole ci dessus et Sylvie ci dessous avec le poète franco-britannique Matthew Woodman
Les Mots d'Azur
ont toutefois déjà préparé la saison 2015/2016 en prêtant son concours au festival international de Valbonne, en collaboration avec l'association aveyronnaise 
Echiquier
du 15 au 20 septembre 2015, avec la participation des poètes des Mots d'Azur et de la sculptrice 
Sophie Marty-Huguenin que Pierre Jean Blazy devait également remercier pour sa présence à la soirée
Vous trouverez le compte-rendu de cette exposition (en cours) sur ce blog à la page
Valbonne - Fest'in val - Echiquier Mots d'Azur
http://coureur2.blogspot.fr/2015/09/valbonne-festin-val-echiquier-et-mots.html

Le Nec plus Ultra de l'art sur la Côte d'Azur, sans show-biz, sans paillette et sans poudre aux yeux c'est
LES MOTS D'AZUR 
qui nous ramène vers la vérité et le silence de l'artiste noyée dans l'azur des mots
Ce soir Les Mots d'Azur reçoivent en invité d'honneur 
GENEVIEVE BERTRAND
accompagnée à la flûte traversière par la très talentueuse et très surprenante
Christine Lacombe
professeur au conservatoire


Pierre-Jean Blazy 
devait présenter la soirée
et tout d'abord les artistes invités en première partie

Les très violents déchaînements d'éléments sur Cannes d'où je rédige ce blog, ont retardé et perturbé les rédactions des pages sur les manifestations auxquelles Les Mots d'Azur ont participé en enchaînements aux ouvertures de la saison culturelle 2015-2016 : Valbonne. le Festival du Livre à Mouans Sartoux et bien sûr cette page sur la première soirée du château de Mouans Sartoux qui inaugure cette année 2015-2016, avec comme poète invité d'honneur Geneviève Bertrand et de grands musiciens, chef d'orchestre et de grandes voix que vous allez maintenant pouvoir découvrir ou redécouvrir. Tout n'est pas encore bien rétabli et je n'ai pu récupérer encore les textes envoyés par Geneviève Bertrand qu'aujourd'hui dimanche 18 octobre.
Je vous propose de conserver la première présentation que j'ai faite de cette soirée, enrichie d'un extrait reçu d Geneviève Bertrand ce dimanche 18 octobre.
Les Mots d'Azur
voudraient s'associer à la douleur des familles qui ont beaucoup souffert dans ces intempéries catastrophiques, dont des être chers qui sont disparus. Que les mots du poète et les sons de la musique associés rejoignent ces âmes pour les accompagner dans leur paradis où elles sont désormais.
Je voudrais également remercier Christophe Forgeot qui était avec nous ce soir là chez Marie Gay et qui n'a pas hésité à venir avec Pierre-Jean Blazy secourir en pleine tempête notre amie la grande sculptrice Renata dont l'atelier/duplex est au cœur de la ville de Cannes. C'est comme dans les miracles des églises : le local a été dévasté mais les sculptures rayonnaient d'une lumière inhabituelle et des demi-dieux, les poètes étaient là pour le dire...comme dans les livres d'heures...ou dans les balades du temps jadis...
Voici les mots de Christophe Forgeot, de ce très grand poète varois 
… bouleversé par les intempéries qui ont fait des victimes. Pour ma part, ce fut l’aventure sur les routes de Mougins et de Cannes vers 21h, avec mes amis Claude Peynaud et Pierre-Jean Blazy (président des Mots d’Azur), pour porter secours à une très talentueuse sculpteuse dont l’appartement était inondé dans le centre de Cannes.  Sous la pluie, nous avons tout vu: les voitures contre les arbres, les portions de routes disparues comme après un tremblement de terre, les arbres couchés sur la chaussée, etc. J’ai fait donc connaissance avec cette artiste, Renata, un balai dans les mains pour évacuer l’eau. Et j’ai découvert ces œuvres magnifiques que je vous invite aussi à découvrir sur http://www.renata-arts-sculptures.com/expositions/

Merci Christophe pour nous tous et pour Renata
Sur ce blog vous pouvez retrouver Christophe Forgeot
Christophe Forgeot - Poète - Pèmes - Poésies
http://coureur2.blogspot.fr/2014/09/christophe-forgeot-un-poete.html

Vous pouvez aussi retrouver Renata sur trois pages de ce blog
Sculpture contemporaine - Renata et le nouveau symbolisme
http://coureur2.blogspot.fr/2014/06/sculpture-contemporaine-renata-et-le.html
Renata - Pierre Cardin - Lacoste - Moulin de Sade
http://coureur2.blogspot.fr/2015/07/renata-pierre-cardin-lacoste-moulin-de.html
Renata - Akira Murata - Essoyes ville d'Auguste Renoir reçoit le sculpteur Renata et le Maître Japonais Akira Murata;
http://coureur2.blogspot.fr/2015/08/renata-akira-murata-essoyes-ville.html

Je suis certain que Geneviève Bertrand et Christine Lacombe m'excuseront pour cet aparté dans le compte rendu de leur performance.  Geneviève Bertrand vient d'ailleurs de m'envoyer son soutien à cette insertion sur son compte-rendu de soirée.
Tous les artistes ont toujours été les premiers solidaires face aux grands désastres de notre terre et de notre humanité : ne donnerais-je en exemple que Pablo Neruda ( Alturas del Machu-Pichu, United Fruit Compagny), Francisco Goya  (Les désastres de la guerre, Dos y Très de Mayo), Eugène Delacroix (La Liberté guidant le peuple), Théodore Géricault (Le radeau de la Méduse), Jean-Baptiste Clément (Le temps des cerises), Arthur Rimbaud (Le dormeur du val) Albert-Paul Granier  (Des coqs et des vautours), Pablo Picasso (Guernica), Jacques Prévert (Barbara), Boris Vian (Le Déserteur, Équarrissage pour tous)... et les chansons de Joan Baez, les poètes sur la guerre du Vietnam... et tant d'autres anciens et modernes...connus ou encore inconnus...L'humanité se retrouve toujours dans les arts par le génie des poètes qui sont les séraphins modernes du monde : ceux qui apportent la parole divine à la connaissance des hommes, qui pansent les souffrances de l'humanité sans distinction de race ni de culture...dans une même communauté de la beauté et des savoirs réconciliés...

L'impatience du tilleul
(extraits)

A l'ombre du tilleul ancestral
ma vie

Elle est cheminement confié à l'ange 
devenu
feuillage
Ouvrir 
la maison haute
Cueillir
la certitude de la falaise
matrice du soleil de la lune

Ouvrir le volet chaque matin
dans la lumière du chèvrefeuille

L'horizon monte en vague jusqu'à la chambre

Un jour laiteux émerge de l'obscur
Je pose mon front à l'aplomb de la Séranne
L'été suspend à chaque fraction de rocher une lumière
 irradiante

L'espace est libre, souple, intime
Rien n'altère cet instant d'épousailles

Le paysage s'insère en moi
ses brumes ses aspérités ses vallées
jusqu'à me dissoudre comme cendres 
réunies à leur terre première

Odeur, mousses, écorces, falaise
se sont avancés jusqu'à moi
m'ont aspiré avec tendresse

Ame à la limite du corps
Corps à la limite du monde

Je suis là,
indiscrète,
             voleuse de bonheur

Dans un frémissement 
le tilleul accueil
l'immense
  l'immobile 

Heure immaculée, encore inhabitée
- si ce n'est pas la vie elle même
Palpitation d'oiseaux
Cliquetis des ramures

Journées d'asphodèles sur le massif 
 Brûlante aridité du versant
 Les pivoines sauvages crient l'éphémère de la beauté

Ignorant le fêlure du temps
le même miroir au mur de la chambre

enserre le corps

alourdi par l'âge
plissé par le temps
habité toujours du désir d'eau et de vent

Il a port ses enfants  ses amours  ses blessures

Mémoires confondes en un seul reflet
Retenu tout au fond du miroir

L'excès chaque soir alimente l'orage
Une brume fœtale se dépose sur les yeux 
 Les formes s'effacent dans l'informe
 L'existence doute d'elle même
     si ce n'est le sureau en fleur à l'angle du mur

Matin frileux
ciel absenté

Goût d'inaccompli
Amertume des derniers jours de libre

Le jour dérape
Le voleur a dérobé l'heure
Un morceau d'âme, un pli de peau
demeurent  retenus à la clôture du ciel

l'été s'écrase sous les doigts
Son parfum déjà fermenté

Partir
Laisser un éclat d'âme collé
entre porte et chambranle
Fermer le portail qui grince 
Partir 
                                   
Geneviève Bertrand
 A cette brillante première partie qui fut très applaudie par un public nombreux qui ne pouvait pas loger dans la seule salle voûtée et qui s'était installé dans le vestibule du château.
Quelle jolie fin de performance,..! 



Ce soir l'ordre d'ouverture
de la scène libre est changé :
c'est 

Irène Leneuveu
qui lève le rideau
dans des tons pastels qui vont vite devenir des règles de philosophie de la générosité en amour et du respect de l'autre...ces "Amants de la vie"
que voici un belle articulation après les événements terribles que nous venons de vivre !
le ton peut se durcir la prosodie demeure douce et forte à la fois, empreinte de cet amour exigeant qu'est d'aimer la vie et l'autre avant soi.
Finalement "aimer l'autre" n'est-ce pas d'abord s'aimer soi-même et ainsi répandre cet amour de soi même vers les autres, vers l'autre, unique et irréductible à son "moi" ?
Beaucoup de questions posées ce soir en un seul texte vigoureux et déclamé avec autant de force que de douceur : comme l'amour ... ! En tons pastels ...

Alors que

Maryse Dutouya

change le ton et en appelle à l'aide, à la force de l'autre, qui s'efface cependant.
L'image devient trouble
la poète face au poète, resurgit
et s'impose : l'appel à l'aide devient pur instant d'image poétique

Instant à nouveau bouleversé par l'arrivée de 

Myriam Holley
dont nous commençons à nous habituer à la truculence poétique de ses œuvres.
Et sous l’œil dubitatif  de l'amphitryon, la fraude bancaire devient outil de poésie
et oui
"A quelle banque êtes-vous ?"
Nous voici brutalement replongé dans cette poésie qui utilisait au temps e Prévert, de Guillevic, de Perrec, les outils du quotidien. Pierre Courtaud en transition avait fait des cartes postales des "Petits objets de transports". 

Myriam Holley apporte sa touche personnelle en coloriant différemment les images comme les appelaient le peintre Jacques Lagrange.
Mais Myriam Holley n'en reste pas à limage, elle va au chiffre, véritable objet de l'intérêt porté à l'image.
Ainsi on décline une poésie du vénal et poétique de notre temps.
Comme quoi la poésie est de tous les âges et de tous les thèmes : il suffit d'être poète. Bien sûr ce n'est pas donné à tout le monde mais c'est à la portée de toutes et de tous, tout comme le code bancaire... à condition d'en connaître la combinaison...
Pour le Président ça reste encore flou mais quelle rigolade dans ce flou artistique !
Pour éclaircir tout ça il faut le code !

!
"Votre code, vite !"
!
Louis Champavier
ne donnera aucun code. Il va nous entraîner vers une autre recherche.
La soirée est aux thèmes philosophiques, sur différents modes, et Louis Champavier nous entraîne vers le sien

 La "poétique" avait été définie par la philosophie qui l'avait questionnée.
Ainsi, sous la plume de Michel Magnien, dans une présentation de la "Poétique" d'Aristote, nous pouvons lire :
" La Poétique est l'ouvrage qui fonde la réflexion sur la poésie et l'objet littéraire en Europe : du Tasse à Lessing, de Racine à Nietzsche, tous les grands créateurs, tous les grands théoriciens l'ont lue et méditée".
en teintes différentes Louis Champavier nous entraîne vers sa réflexion sur le silence et la mort.

Alors que d'un coup la poésie revient aux naïves et nécessaires fraîcheurs printanières de

Marie-Solange Raymond

quand l'instant des regards devient poésie des complices et étonnements
pour des
 "appels de l'amour à l'infini"
Appels de la délicieuse et si charmante poétesse qui lit ses textes sur sa tablette
la voie de la modernité des outils de la poésie poursuit son chemin aux Mots d'Azur et cela n'empêche nullement le verbe de se créer, de s'étendre et de se récréer, tout autant que l'image :

tout autant que le chant des sirènes, aussi antique chant des grenouilles qui accompagnait la tragédie antique.
Ces messages de la culture sont aussi ceux que nous renvoient les excellents interprètes des grands textes de la chanson française que nous avions rencontrés aux Jardins de l'Extase 

et qui ont tout naturellement emprunté le chemin des 
Mots d'Azur
pour notre seul et unique plaisir
Sur les refrains populaires de
 "Ah tu verras tu verras..."

"Les feuilles mortes se ramassent à la pelle"

Alors venue d'autre jardins au nord, la poétesse de langue allemande
Eva-Maria Berg
parvenait avec beaucoup de talent et de présence scénique, à captiver le public par le seul son des phrases et des mots autant pour le public qui ne comprenait pas la langue allemande que pour ceux qui avaient accès à la langue de Goethe. 
et visiblement le charme de la poétesse allemande ne laissa
pas le Président des Mots d'Azur, indifférent
Entre les poètes Russes, Anglais, Allemands, Catalans, Italiens, Canadiens, Américains, Espagnols... 
Les Mots d'Azur
confirment leur vocation intercommunale et interdépartementale de cénacle international de la poésie et de la musique sur la Côte d'Azur.

et
revenant sur le sol de France le chanteur musicien
Michel Orion
 interprète une chanson en castillan
Magnifique moment intime et intense du chant de ce pianiste interprète autant discret que talentueux, au public déjà largement conquis


A la discrétion de Michel Orion
succède
la fulgurance de

David Cardoso


qui nous entraîne avec trois textes courts
dans des comptes ou fables tout en jeux de mots et de sonorités
"Langouste et mangouste"
"Le réverbère et le belvédère"
"L'oie et la noix - l'oie qui couve la noix"

Le temps des poèmes courts est arrivé, comme celui des fulgurances de la mémoire

Pierre-Jean Blazy



nous donne ce soir, et pour la première fois, une galerie en performance de ses
petites fulgurances écrites d'un souffle, aux formes savamment pensées depuis longtemps déjà, et nous livre les programmes des 
Mots d'Azur 
"Les sanglots de l'aigle
seule la rivière s'en souviendra
Je veux quitter l'hiver des villes
La joie profonde
 ne sourit pas"


"Loin de la mer
la fièvre monte
il y avait
la mélancolie aux yeux verts"

Comme une clairière épanouie et discrète sur le temps de la mémoire heureuse
C'est un monde intérieur secret de beautés et de rivages perdus au temps des premières émotions, que seules nous révèlent les 
"petites images de transport
des Mots d'Azur et d'ailleurs

Ces petites images de transport
auxquelles la truculente 

Michelle Freud
va donner un autre corps poétique :

Jacques et la vache Prune
en montant tout en haut de l'arbre merveilleux aux écus.

HUMOUR ET POESIE
scellent cette soirée
Devant un public plié en quatre

Cette grande Provence
qui s'étendait des confins de la Narbonnaise de Jules César à ses dernières conquêtes alpines par cette langue doc qui descendait du Limousin, d'Aquitaine et d'Auvergne allant jusqu'à Gènes et Turin,
terre des troubadours... un temps patrie de Pétrarque père de l'Humanisme et détonateur de la Renaissance Italienne
aux sources de la Fontaine de Vaucluse
Le chant mélodieux de la diva soprano
Deborah Bellevy
http://www.deborahbellevy.org/qui-suis-je/
envoûte alors la parole des poètes
sous la direction musicale au piano de
Patrick Nebbula
https://patricknebbula.wordpress.com/about/
Professeur de direction d'orchestre et d'accompagnement au Conservatoire de Cannes

Quelle affiche aux Mots d'Azur pour terminer cette soirée !
Où trouve t-on un tel niveau de talents et d'artistes réunis autour de la poésie en France ?
et ailleurs ?
Les Mots d'Azur
vous offrent de l'exceptionnel et laissent la place à tous les espoirs...de Provence, de France et d'ailleurs.
Place alors à l'immense talent de ces deux musiciens
qui interprétera ce soir avec un brio digne des grandes salles de l'opéra international 
des extraits de 

Madame Butterfly de Giocomo Puccini

du répertoire de

Gabriel Foré

et un

Ave Maria

sous la direction de 


évidemment très applaudis

La scène devait se clore ainsi sur ce point d'orgue, comme un contre-si-bémol-majeur de Mado Robin (1918-1960)

Un chant merveilleux de
Deborah Bellevy
sous la direction de
Patrick Nebbula
Ce moment de décontraction après de si intenses émotions lyriques, annonce le vin d'honneur offert par les Mots d'Azur avant le buffet

Petite devinette avant les agapes : quel est cet opéra qui m'a servi à construire mes images ?

C'est une de mes photos que vous pouvez retrouver sur ce blog sur mes reportages de voyages.
Et si je vous dis quel est ce célèbre moulin dans ce village encore plus célèbre ? Quel est-il ? 
Donnez vos réponses à l'une ou à l'autre, voire à ces deux questions sur la partie blogger de cette page.
C'est toujours de la poésie...pour les invités et les convives



Depuis deux années consécutives
Les Mots d'Azur
ont enrichi de façon conséquente le panorama culturel de la ville de Cannes par la poésie et la musique associées
Voir sur ce blog 
Cannes - 1° nuit de la poésie - Cannes 21 juin 2014
http://coureur2.blogspot.fr/2014/05/cannescinema-67-festival-du-cinema.html

2° nuit de la poésie et de la musique au Suquet - Cannes 21 juin 2015
http://coureur2.blogspot.fr/2015/05/2-nuit-de-la-poesie-et-de-la-musique-au.html

Cette nouvelle soirée réalisée au Suquet de Cannes par les Amis du Moulin Forville - Musée Victor Tuby -  a été initiée par des membres et artistes qui ont fait leurs premiers pas dans la région sur la scène du château de Mouans-Sartoux tel le poète et  écrivain Alain Isaac Sasson véritable chef d'orchestre de cette soirée que devait inaugurer Monsieur Thomas de Pariente
Adjoint à la Culture de la Mairie de Cannes.
Ci-dessous avec le pianiste-chanteur 
Richard Rivault 
qui devait brillamment  ouvrir la première partie de cette soirée poétique et musicale.
C'est le comédien-chanteur-musicien et poète

Pierrot
Pierrot Kozlowski

qui devait assurer la scène du second volet de la première partie du spectacle, suivie d'un entr'acte.
Histoires drôles, poèmes du grand répertoire, chansons de Panam et d'ailleur devaient fleurir en feu d'artifice cette première partie si bien commencé par les chansons et le piano de
Richard Rivault

En seconde partie des artistes de tout premier ordre devait offrir un cadre bien pensé et structuré assurant à la fois une alternative, un fond, et une véritable présence musicale sur les lectures de
Alain Isaac Sasson.
Parmi eux, une artiste elle aussi rencontrée au Château de Mouans Sartoux
devait au violoncelle et à la voix comme instrument, offrir un ensemble mélodique de tout premier ordre

Françoise Verdier

Alors qu'au synthétiseur un autre artiste de grand talent

assurait une totale cohésion entre les performances en lectures et en musique
Le mot de la fin devait revenir au Conseil d'Administration du Moulin Forville - Musée Victor Tuby, et annoncer une prochaine soirée de rencontre poétique avec la musique baroque.
Des voûtes d'arrêtes aux chapiteaux romans pour de l'art baroque on passe au monde contemporain pour la poésie internationale des clichés.
L'envoûtement de l'âme n'a pas de style
et on retrouve alors 
les 
Mots d'Azur
à

VALBONNE

POUR LE 

FEST'IN VAL  avec l'association aveyronnaise ECHIQUIER
sur ce blog

http://coureur2.blogspot.fr/2015/09/valbonne-festin-val-echiquier-et-mots.html



En voyage dans le temps de la poésie...
dans l'espace vert et bleu...
d'outre-temps
aux pierres grises du chemin des temps anciens et des ans disparus dans la mémoire du temps qui n'est plus...qui ne sera plus... de ce temps, ni d'autre temps...ailleurs peut-être...moment de l'Echiquier sur l'Azur des Mots verts et bleus au cœur des forêts quand on demande aux fées la permission d'entrer dans ces domaines inconnus de l'esprit parcouru par le temps

d'images outrées
de palais qui se rencontrent entre temps
une princesse contemporaine jaillit des entrailles de cette forteresse édifiée contre le temps : 

Pierre Garnier, cet immense poète contemporain (1928-2014), écrivait sur une de mes combinaisons archéologiques de recherche au château du Théret (Creuse) propriété à l'époque de mon ami - cet être rare, pur et passionné - Alain de Reynal de Saint-Michel 
Extrait de : Claude Peynaud, Pierre Garnier, Pierre Courtaud, Terrail. Ecrire le château - Poèmes d'architectures - Séries linéaires. La main courante 1993, p. 16.
L'échiquier de Victor Vasarely.
 Victor Vasarely était le plasticien cité par Pierre Garnier aux sources des inspirations de la poésie Spatialiste dont il fut le créateur et le grand maître avec son épouse Isle Garnier.

"Le Roi, le Fou, la Reine"
Cet échiquier était exposé à Valbonne lors du Fest'in Val : la communion spirituelle des arts est miraculeuse...
La poésie c'est fantastique et le livre est merveilleux : eux seuls permettent ces combinaisons d'expressions des arts,  d'images, des rêves des mots et des phrases jusqu'aux rencontres des cultures qui bouleversent tout même l'ordre de notre temps et de nos regards, entre les croyances épiphanes du Roi, du Fou et de la Reine.

Le festival du livre à Mouans Sartoux
présenté par Madame Marie-Louise Gourdon
adjointe à la culture de la mairie de Mouans-Sartoux
et par
Monsieur Pierre Aschieri
Maire de Mouans-Sartoux
 Quelques artistes des Mots d'Azur
Ayant collectionné un gros volume de photos durant ces trois jours du
Festival du Livre de Mouans Sartoux
Je vais ouvrir une nouvelle page spéciale sur ce blog
pour que tous ceux qui ont très gentiment accepté de figurer sur mes clichés aient au moins
un beau souvenir de ces rencontres.
N'ayant pas eu en première intention de rédiger une page spécialement consacrée à cet événement pourtant considérable sur la région, il y aura nécessairement des manques.
Il y a aussi des artistes qui m'ont contacté pour leur faire un reportage sur leurs présentations ou performances et, faute d'information  sur les sites et horaires, je n'ai pas pu honorer leur demande.
Je prie sincèrement ces artistes de m'en excuser.
J'ai donc à ce jour deux pages à confectionner : celle déjà ouverte sur Valbonne et celle que je vais ouvrir sur ce festival du livre.

A bientôt, au 20 novembre 2015, pour la 2° soirée de Mots d'Azur au château de Mouans Sartoux, pour la saison poétique 2015-2016.
En 2016 nous ferons le 
Printemps des poètes

et toujours les soirées au château de Mouans Sartoux


Comment écrire la lumière dans un poème, comment composer de la poésie en écriture de lumière ?

Les 
Mots d'Azur
sur
AGORA FM

Vendredi 20 novembre 2015
Le château de Mouans Sartoux
Espace de l'Art Concret
Sophie Taeuber
1889-1943

fondatrice
Plus haut :
Le Châtea
entre nuit et lumières
est prêt pour accueillir la création poétique.
Les Mots d'Azur
Un jeune créateur, atypique pour les conservateurs,
Alexandre Luccini-Montiel
 est un atout de la vie intense de l'art dans cette association des Mots D'Azur qui est en fait un forum ouvert
à tous les créateurs.
Et ceci nous le devons à des personnalités d'exception qui ont ce très rare dont de savoir s'effacer pour la mise en valeur des autres alors que ce sont des valeurs les plus positives et les plus porteuses de notre monde de la culture citoyenne, ouverte vers chacun
Pierre-Jean Blazy
le président fondateur
et
Marie Gay
sa compagne, ici en compagnie complice et amicale de
Myriam Primus
C'est ça l'esprit amical qui signe le caractère de ce creuset de la rencontre de toutes les sensibilités artistiques qui se joignent à ces soirées pour les animer ou pour y participer de façon bienveillante et constructive.
Il n'y a pas de "milieu", il n' a que des personnalités artistiques et des amateurs d'art qui s'expriment et se perfectionnent dans leurs arts, dans leurs approches des créations contemporaines ou du patrimoine,  au contact d'autres artistes d'horizons très variés, professionnels de l'art ou amateurs.
On peut tout autant porter le nœud papillon, comme Yves Klein ou comme Jacques Lagrange, que la cravate comme Pierre-Jean Blazy ou Louis Aragon et Paul Eluard, que la tenue de marin comme Mac Orlan, que la redingote comme Pierrot, que la salopette et le bleu de travail  comme Viktor Vasarely, que tout autre vêtement, et même venir à poil comme Ben dans la mouvance Fluxus : ainsi nous sommes tous des œuvres d'art nus et habillés mais par nos seuls soins, pas par celui des autres...
Monsieur le Président des Mots d'Azur, pour combler les observations de quidams visiteurs un peu pédants et peu constructifs mais prolixes en écritures de piètres qualités qui reflètent plus leur âme que là hauteur de l'art à laquelle ils se croient hélas parvenus, il faudra penser à inviter Jean-Paul Gauthier à vos soirées, ou Pierre Cardin qui est déjà un mécène pour la sculptrice Renata qui nous fait le plaisir d'aider Marie Gay, poète de très grand talent, à préparer le buffet des soirées des Mots d'Azur, en toute simplicité. Les âmes les plus humbles et les plus simples sont très souvent les plus talentueuses, les plus estimables et les plus appréciables, les plus fréquentables.
Renata : exposition au Moulin de Sade pour le Festival de Lacoste, sous le haut patronage de Pierre Cardin.
Renata était la plasticienne invitée par le grand couturier.
Ci dessus, vernissage de l'exposition de Renata au Moulin de Sade, aux côtés de Pierre Cardin  entouré de Pierre-Jean Blazy et de Lydia Harambourg Critique d'Art,correspondante pour l' Institut d'Art de France  
Ci dessous 
Renata et le violoniste virtuose Nemanja Radulovic
Cliche M.P.
Peut-être ces couturiers dont les renoms ne sont plus à faire, et qui drainent avec eux plus de 20 personnes dans leurs soirées,  créeront-ils un costume de fête que même les grands visiteurs de Nice, ou ceux qui se disent grands, pourront endosser : on les remarquera moins pour le bien de tous et surtout pour le bien des arts.

        Ce soir, en première partie, les Mots d'Azur reçoivent

Daniel Biga
poète niçois au très riche parcours.

accompagné de
Gilbert Trem
et de
Olivier Thiry
alors que
Moina
lisait en duo les textes du poète
Daniel Biga  est connu dans le monde littéraire pour les prix importants dont il a été couronné  comme le prix Roberge de l'Académie Française  ainsi que le prix de l'Académie Charles Cros. On le retrouve enseignant à l'Ecole Supérieure des Beaux Arts de Nantes de 1998 à 2005 et dans la sphère des artistes niçois, ou assimilés, comme Ernest-Pignon Ernest, Ben, Viallat du groupe Support-Surface.
Malgré une carrière artistique plutôt très intégrée à la sphère culturelle française, ou à certains de ses aspects, il figure en bibliographie  assimilé  à une  Beat Génération "à la française". La Beat étant plutôt aux USA la génération des exclus qui a précédé celle de la Baby Beat des années 70 plus contemporaine de Daniel Biga né le 23 mars 1940 à Nice.
Pour une lecture des auteurs de la Baby Beat, contemporains de Daniel Biga, nous pouvons avoir une excellente documentation à partir de la publication en anthologie de ces poètes traduits par Mathias de Breyne
Baby Beat Generation (An anthologie-Une Antologie) - Translation with an introduction. Traduction, sélection et introduction Mathias de Breyne - The 2nd San Francisco Reniassance. La Seconde Renaissance de San Francisco 1970/Les années 1970. La Main Courante 2005 ,
 
Revenons alors à l'écriture de Daniel Biga
à ses compositions de pages un peu mallarméennes jusqu'à des conceptions épiphaniques de l'instant des correspondances laissées à la discrétion du lecteur et des mouvements
Au règne animalier qui saisit dans la lumière argentée d'Argos, la ville antique qui prit part à la guerre de Troie, mais aussi, selon certaines légendes, la mère patrie des rois d'Egypte. Ainsi la lumière argentée d'Argos nous conduit tel un fil d'Ariane de l'Egypte à la Grèce antique jusqu'à Rome par la méprise sur les vers du poète au héros animalier témoin de cette humanité qui va s'humanisant dans sa trajectoire de continents à contingents selon les hasards de l'histoire;
 l'humanité
à la naissance du monde moderne. Par ces temps troubles encore faut-il  y croire...
Chez Homère Argos est son chien, celui "qui voit tout". Le symbole de lumière est toujours là posé sur cette humanité hybride entre les hommes et les bêtes.
Mais assez de divagations lisons le poète et du choix qu'il fait de cette lumière qu'il étire de la matrice des étoiles du big bang, du grand chambardement :


                    "      ARGOS

                                         la place la plus ténue
                                         (pour qui la lire sait)
                                         dit que tu fus
                                         et là où il n'y pas trace encore
                                         toi tu seras
                                         partout qu'il ait trace ou non
                                         partout du que tu es
                                         reliés que tous sommes
                            via l'ombilic du big band bang
                            ce placenta immémorial relie Argos
                            le vieux chien à Ulysse son maître

                           toi responsable de la mort d'un loir
                           (quelques cris dans le grenier au-dessus de la tête
                                        peu de sang sur sa fourrure
                            quelques cris conteraient son agonie
                            un pardon que tu n'accordera pas)
                           
                            tu en souffres comme si tu avais occis un être
                            humain (penses-tu)
                                            c'est plutôt bon signe
                            - tu ne crois pas ? - sur la voie greco-romaine
                            de devenir un être humain
                                                                                       [...]

Gertrude Stein avait aussi écrit "pas un seul jour sans écrire"


                
             " SPLENDEURS DE L'ORDINAIRE

                                   filme ô Belle en couleurs
                                   l'extraordinaire ordinaire
                                  cet escalier de bois tournemonte vers la chambre
                                   glisse vers la cuisine à la prime heure du jouir
                                   sa hotte de cheminée sa huche à pain
                                   son silo à grains son saloir à cochon
                                   son placard à fromages
                                   son garde manger de fin grillage

                                   masure à petite taille humaine

                                                                                  [...] "

       Le poème eut pu s'arrêter là sur cette chute; l'écriture était là, suffisante, à petite taille humaine, comme l'humanité naissante d'Argos de continents en contingents...
Seule la poésie permet en nous ces rebondissements intimes volés au poète : notre utile, notre nécessaire dans l'écriture de l'exclu ou dans la transfiguration de l'iconostase
Oblitération du chant poétique
Ouverture pour celle ou celui qui veut en savoir/lire plus long
Qui écrit : le poète ou celui qui lit ?
"(pour qui la lire sait)"


Puisque nous voici arrivés dans ces ouvertures de la "la lire sait", sachons écouter l'autre dans ce
"JE" qui peut être ou ne pas être "un autre", selon nos ouvertures ou nos fermetures d'esprit.
Ecouter et lire en poésie ce n'est pas la même chose et il est bien curieux d'entendre des avis littéraires d'écritures sur des modes de lecture où le poète est rarement comédien, rarement l'écrivain oral de son passage sur la feuille blanche.
Je vais donc aller à l'image, au cliché, à l'écriture parfois, mais, n'étant ni devin ni censeur, jamais je ne soulignerai trop de la pensée :
Je préfère m'adresser à Rimbaud qui fut, comme chacun le sait, un des premiers exclus et maudit de la pensée poétique, un "zutiste" comme aimait me le rappeler Henri Chopin : la  Beat Française viendra bien plus tard, si tant est qu'elle fut, et nous n'avons pas encore de Rimbaud.
Nous avons d'autres voies sans répétition des dires et des entendre.
PLACE DONC A LA SCENE OUVERTE,
à ses mystères et à ses surprises, à ses ouvertures et à ses renfermements :
à la poésie vivante dans le cœur des hommes qui la réinventent chaque jour.
C'est comme un voyage en mer. Le nochet a beau être un loup, ou un Argos, la vague n'en fait qu'à sa tête échevelée dans le vent d'Hélios par Eole, complices de Neptune.
 Pouvez-vous saisir le vent sur la vague ?

Irène LENEUVEU
un auteur toujours surpenant en lever de rideau de cette seconde partie du spectacle
des Mots d'Azur
avec un texte qui commence ainsi :
"Il faut être toujours ivre..."

Lors de la soirée du 25 septembre 2015 nous avions découvert Irène Leneuveu avec un texte sur la jalousie et l'amour. Cet amour qui accueille tout et fait de chaque jours avec l'autre une relation d'amour.
de quoi consoler et rétablir dans la confiance de la vie




"Le vieil homme désespéré"
de
Louis Champavier



Alors, comme si c'était un fait exprès, les textes d'auteurs aux contenus existentiels
se succèdent avec maintenant
Maryse Dutouya
avec ses leçons de vie et du quotidien
leçon de vie et leçon de courage
qui "ne baisse pas les bras"
ces interventions qui nous ramènent dans le monde du réel et qui repartent vers l'imaginaire poétique des inventions et des solutions qui prennent aussi le langage en compte/conte

Contes et chansons des temps modernes

Michel ORION
détourne le bizz du show
et nous entraîne dans les voix du
Music Halle
Michel Orion
qui est en concert du 3 au 17 décembre 2015
"Ferré, Baudelaire et moi..."
THEATRE DE L’ILE SAINT-LOUIS PAUL REY 39 quai d’ - PARIS 4ème
En savoir plus sur http://lesmotsdazur.e-monsite.com/agenda/ferre-baudelaire-et-moi-michel-orion-en-concert-3-dates.html#2v4bB3S2TPbzMKGe.99
Ce soir sur ses propres textes
"...avec Dali qui voulait faire un dîner de Gala."
Retour ou probable clin d'oeil vers "Avida Dollars, une anagramme magique"
d'André Breton
Michel Orion et l'écriture dans la profondeur de la petite à la grande histoire de l'Art-poétique-Business que nous avons retrouvée ce soir présents dans la salle et par hasard - Michel Orion en oracle et devin - avec ces auteurs venus dans la salle de l'antique château depuis les rives enchantées et  couvertes du Paillon pour tenir bien clos les remparts de leurs monopoles subventionnés clôturés sur les lisières du Pré aux Oies..plus loin le Cours Saleya et encore plus loin La Promenade des Arts en ponton sur les époques : tout un programme...

qui n'a pas fini de nous faire voyager avec l'arrivée de

Myriam Holley
et les péripéties de son camembert voyageur
"Quand le fromage se fait la malle"
aux Mots d'Azur
"Introduction : Le clown saute dans la malle pleine de Maroilles
Un petit insecte gratte le sol de la scène : "crr, crr"
Petit-fils : - Pourquoi pas dans la mare à canards, et la mamie qui lui apporte le thé à l'anglaise. Hello, everybody ! Lalo est là ?! Et la grenouille à binocle qui râpe les fannes pour en faire la crinière du cheval lunaire qui s'ébroue par derrière...et puis quoi !
Grand-père : T'as rien compris !
La malle est sur son dos, il la transporte, par monts et par vaux...dans la campagne irlandaise...condamnés à héler un 
taxi...
- On reparle du fromage...
Le fromage coule, coule, coule
Le clown Lalo disparaît dans le fromage AOC;
AOC, c'est qui ?
AOC, tu intervertis et bien cela fait CAO.K.O. dans le fromage !
La malle étant une maie, il y a un mais !...
Etc...
On découvre seulement à la fin qui sont ces personnages :
- "Tes sûr. Petit, car moi...
Grand-père, tu t'endors, fais donc un petit somme, au pays des nuages calmes.
Grand-père roucoule. Sa glotte, ludion magique, fait l'ascenseur de haut en bas. Il gigote, ses yeux pétillent. Elle est bien
bonne, cette histoire de Maroilles. Ils n'avaient qu'à pas me mettre au régime, foutue diète !
D'ailleurs, je boirai bien une Kriek, bière à la cerise, en guise de résurrection !
A bon entendeur, salut ! "

La veine d'Alphonse Allais au Surréalisme dépassé, survit dans les interventions de cet étonnant auteur qui ose ...Le fromage coulant les grands fleuves impassibles rencontrera t-il les peaux rouges du Bateau Ivre? De quelle ivresse ?
Sur les vaste plateaux et les vertigineuses cordillères de
l'Amérique Latine

"Don't cry for me Argentina"

Le chant d'Eva Peron s'adressant à la foule du haut de son balcon,  composé par Andrew Lloyd Weber pour la comédie musicale écrite pat Tim Rice

Ce soir c'est 

Claudia Bartolo
qui nous entraîne vers les pampas des gauchos et l'histoire si douloureuse de l'Argentine aux paysages sauvages et fantastiques

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Alors qu'entre en scène 

Fabien Tomatis

 inscrit dans un groupe poétique d'écriture qui est en train de se construire dans l'arrière pays mansois. Il est intéressant de rencontrer ces productions qui constituent en quelque sorte des amorces de réactions au mouvements du XX° siècle, bien que Paul Claudel avait su avec un art inimitable conjuguer la rigueur classique et l'explosion de cette modernité, voire avant garde qui semble être de nos jours être en fin de souffle au profit d'un "maniérisme" de bon aloi du genre.
Moderne, contemporain, ne sont plus que des manières subventionnées idéologiquement et financièrement.
Des poètes toujours isolés ou se rencontrant au sein de "Très hautes académies" pour lesquelles les superlatifs n'étaient jamais suffisants au XX° siècle, ont maintenu un fond "réactionnaire" en quelque sorte à l'avancées des recherches contemporaines.
De nos jours, puisque les voies de la création poétique semblent replonger dans les flots des manières (Maniérisme étant le terme créé par Giorgio Vasari dans ses "Vies" rédigées au XVI° siècle dans l'ambiance de la Réforme et de la Contreforme pour la gloire de la peinture florentine qui est "la bonne manière" puis plus tard responsable des codes esthétiques et moraux (L'Alciat publié à Lyon) au moment ou l'église institue l'Idex) il est intéressant de se repositionner et de reprendre en compte ces écoles de la rigueur de l'art poétique pour faire le point. A la fin du XIX°s siècle des très grands poètes et auteurs comme Pierre Louÿs avait créé un art poétique de l'imitation antique en langue française.
Comment alors ne pas regarder vers d'autres manières issues de l'étude de l'art poétique, comme celle du Sonnet depuis son invention attribuée à Giacomo da Lentini, au XIII° siècle dans l'Ecole Sicilienne, école de l'amour courtois, sous le patronage de l'Empereur Frédéric II d'Hohenstaufen, est celle qui domina la création poétique au XIX° siècle, quelques soient les écoles.
La forme définitive du sonnet mise au point à partir du XVI° siècle en France (Ronsard) a d'abord transité par deux quatrains et un sizain, pour se stabiliser à deux quatrains et deux tercés avec des rythme de rimes très conventionnels au XIX° siècle  : en France tous les vers sont en alexandrins. Les deux premiers quatrains sont composés en deux rimes suivies serties entre deux rimes embrassées, puis deux tercés introduits par deux rimes suivies en introductions de deux paires de rimes suivies encore serties de deux rimes embrassées (ABBA/ABBA/DDC/EEC. Le tout étant un poème de 14 vers.

Hors soirée

Fabien Tomatis
me livre deux poèmes issus de cette "école" puisqu'on y apprend des règles de l'art poétique, et j'en choisis un que je trouve beau et parfumé des odeurs surannées de ces bords de mer de la Normandie à la Bretagne à la côte d'Opale, qui firent la gloire des bandes dessinées depuis leur création (Becassine- 1904) jusqu'au tourisme parisien des familles fortunées de l'entre deux guerres, jusqu'au festival du film américain de Deauville.
Il s'agit d'un sonnet augmenté d'un quinzième vers, soit une forme madrigalesque du sonnet. La forme madrigalesque ne se limitant pas à un seul vers ajouté, bien sûr.
La forme que propose Fabien Tomatis dégage la chute conventionnel du Sonnet sur un quinzième vers isolé qu'il fait rimer avec des rimes croisées sur les deux tercés (CC/DC/DC// D) les deux quatrains conservant leur rythme  conventionnel.



Le Touquet c'est Paris-Plage


                                            LePromeneur du Touquet

                                            Alors que les passants longeaient l'immense grève
                                            Un seul homme marchait vers la ligne des eaux.
                                            Voulait-il approcher le monde des oiseaux 
                                            Ou simplement marquer de la sorte une trève ?

                                             Immobile à présent, comme pris dans un rêve,
                                             Il fixait ardemment les couleurs des bâteaux
                                             Dont les agrès pointaient comme autant de châteaux,
                                             Forteresses perdues d'une journée trop brève.

                                             Dédaignant l'envolée de tous nos cerfs-volants,
                                             Peut-être attendait-il des dauphins ruisselants
                                             Que lui rapporteraient les rumeurs de la Manche ?
    
                                             Reprenant mes jumelles, je poursuivais un chien
                                              Jappant après un phoque au bout du banc de Canche
                                             Je revins vers le large et je ne vis plus rien

                                             Q'un vieil homme appuyé sur une canne blanche.

Pour son intervention sur la scène libre des
Mots d'Azur

Fabien Tomatis
Cet amoureux des règles e l'art
 nous parle des mots et de la chose avec
un texte du XVIII° siècle de l'abbé de l'Attaignant.
 Une autre histoire, celle de notre beau XVIII° siècle français des lumières...et quelles lumières !
"Madame, quel est votre mot                                                 De là, je conclus que le mot
Et le mot et sur la chose ?                                                     Doit être mis devant la chose.
On vous a dit souvent le mot,                                                Qui ne fait ajouter au mot
On vous a souvent fait la chose.                                            Qu'autant que l'on peut quelque chose.
Ainsi de la chose et du mot                                                    Et que pour le jour où le mot
Vous pouvez dire quelque chose;                                          Viendra seul, hélas, sans la chose,
Et je gagerais que l mot                                                         Il faut se réserver le mot
Vous plaît beaucoup moins que la chose.                              Pour se consoler de la chose.

Pour moi, voici quel est mon mot                                           Pour vous, je crois qu'avec le mot
Et sur le mot et sur la chose ?                                                Doit être mis avant la chose,
J'avouerai que j'aime le mot                                                  Vous dites si gaiement la chose,
J'avouerai que j'aime la chose;                                              Vous méritez si bien la chose,
Mais c'est la chose avant le mot,                                            Que pour vous la chose et le mot
Mais c'est le mot avec la chose.                                              Doivent être la même chose;
Autrement, la chose et le mot                                                  Et vous n'avez pas dit le mot
A mes yeux seraient peu de chose.                                         Qu'on est déjà prêt à la chose.

Je crois même en faveur du mot                                             Mais quand je vous dit que le mot
Pouvoir ajouter quelque chose.                                              Doit être mi avant la chose,
Une chose qui donne au mot                                                   Vous devez me croire à ce mot,
Tout l'avantage sur la chose :                                                 Bien peu connaisseur en la chose.
C'est qu'on peut dire encore le mot                                         Eh bien, voici mon dernier mot
Alors qu'on ne fait plus la chose                                              Et sur le mot et sur la chose:
Et pour peu que vaille le mot,                                                  Madame, passez-moi le mot
Mon Dieu c'est toujours quelque chose !                                 Et je vous passerai la chose. 

                                                                                                       Abbé de l'Attaignant   
                                                                                                          (1697 - 1779)



                                                                                                    Toujours en quête d'un bon mot,
                                                                                                    La Fontaine dit cette chose :
                                                                                                    "Rien n'est plus courant que le mot,
                                                                                                    Rien n'est plus rare que la chose"
                                                                                                    Sans jamais user d'un gros mot
                                                                                                    Sans être porté sur la chose,
                                                                                                     J'en voulais venir à ce mot.
                                                                                                     Ajouterez vous quelque chose ?

                                                                                                                                                                                                                          Fabien Tomatis

Et Monsieur le Président d’acquiescer d'un ton entendu et connaisseur ... Tu vois comme on t'écoute bien Fabien ?
Merci Fabien Tomatis pour ce beau moment d'humour en cheminant les beaux siècles de la littérature française du temps ou le mot et l'esprit en un mot élevaient tout au-dessus des contingences querelleuses, vers les lumières des temps modernes pourtant parfois bien sombres ou bien mal éclairés: choisissez votre mot...
L'art de la saveur des mots bien choisis, des vers bien construits, et libres toutefois, c'est l'art poétique de 


Patrice Alzina

qui, d'après ce qu'on m'en a dit, serait en quelque sorte le pivot de cette nouvelle école qui se constitue. Cette école encore ambryonaire, au sein de laquelle nous venons de rencontrer Fabien Tomatis
qui enchaîne avec une petite histoire d'amour à sa façon.
N'ayant pas le texte que Patrice Alzina a lu de ce soir je vous en propose un autre qui reflète bien l'âme délicate de ce poète qui est là comme un lien suspendu dans l'aire contemporaine de ceux qui ne renient en rien l'héritage, le souffle, la noble et secrète délicatesse des accents lamartiniens aux sources de quelques monuments des plus belles pages du patrimoine littéraire de langue française.

Petit bonheur



                                  " Que j'aime ce moment, où lorsque le soir tombe,
                                    L'esprit encore rempli du labeur accompli,
                                    Revenant vers chez moi quand s'allongent les ombres
                                    Se profile l'instant où mon jour s'éblouit.

                                    La clé tourne et cliquette, la porte va s'ouvrir,
                                    J'entre et retrouve enfin son regard plein d'amour,
                                    Son visage s'éclaire, allumant sous sourire,
                                    Sa tendresse était là, attendant mon retour."

                                     Mélodie concertante - Poèmes. Edilivre 2014, p.38)
Et puis un petit détour par le blog de Patrice Alzina à la veille de cette nouvelle année, et pendant toute l'année s'impose pour suivre l'actualité poétique 2016

L'univers en demies-teintes a fait une entrée décisive dans la soirée
et

Daniel Galant


d'esquisser, avant de nous conter le Tigre de William Blake,  une ouverture dans l'univers romantique de
Novalis
(1772, 1801 - Est un noble du royaume de Saxe, né Georg Philipp Friedrich, baron von Hardenberb,  romancier, poète, juriste, philosophe, ingénieur des mines et minéralogiste. Il appartient aux plus illustres représentants du premier romantisme allemand de Iena)
 Ce poète romantique allemand ( post kantien) 
 établissait une étroite relation entre la mathématique et la poésie vers les conquêtes de l'infini insondable. Ainsi dans ses fragments qui furent ceux qui influencèrent Edgar Poe et Mallarmé, retrouve t-on
d'étonnantes insertions pour une époque qui a quasiment décidé de faire fi de l'art poétique - fondement de l'art et de la pensée littéraire occidentale - au nom de la technologie, du numérique, de la techno.
Pour Novalis la poésie est une forme d'opération, définie sous forme d'aphorismes établissant la construction, réunissant l'imagination à la faculté de penser : "C'est comme les formules mathématiques : elles sont un monde pour elles, elles ne jouent qu'avec elles-mêmes"
Nous sommes déjà dans l'avant garde du Futurisme des poètes russes, dans la mécanique du Hip-Hop héritier du Cubisme et de la poésie technologique d'Henri Chopin créatrice de la techno des salles de concert contemporaines. PeuT-on inclure dans ce monde poétique de la mathématique et du hasard mathématique les Cent mille milliards de poèmes de Raymond Queneau ?
La richesse de la veine est là et bien là même dans ses liens et ses ramifications sur l'avant garde de la poésie contemporaine, ou ce qu'elle fut vers celle qui pourra être pour peu qu'on favorise des rencontres au sein de cénacles comme celui des Mots d'Azur pour peu qu'on en soutienne l'action. 

L'histoire de la poésie est fascinante. On ne l'apprend pas à l'école de ce monde qui se croit savant :
Un nouveau monde s'ouvre devant nous en ricochets culturels de l'histoire. Ces fondements puissants que nous croyons pouvoir éliminer au nom des modes et des idéologies : serions nous assez sots pour en continuer l'économie déficitaire sur une période cruelle de notre histoire occidentale une nouvelle fois livrée au hardes dévastatrices des déserts culturels et fanatiques des confins de l'Asie ? 
Quelle serait-alors note identité ?

Retrouvons alors le plaisir poétique, même en texte traduit, pour penser nos blessures vampiriques avec la présentation du Tigre de 
William Blake 
(1757-1827)
  poète romantique britannique, contemporain de Novalis.

Par 

Daniel Galant

                                                                           " Tigre ! Tigre ! feu et flamme
                                                                              Dans les forêts de la nuit.
                                                                             Quelle main ou quel œil immortel
                                                                             Put façonner ta formidable symétrie ?

                                                                             Dans quels abîmes, quels cieux lointains                                                                                                  Brûla le feu de tes prunelles ?
                                                                             Quelle aile osa y aspirer ?
                                                                            Quelle main osa saisir ce feu ?

                                                                             Quelle épaule, quel savoir faire
                                                                             tordirent les fibres de ton cœur ?
                                                                             Et quand ce cœur se mit à battre,
                                                                             Quelle terrible main ? Quels terribles pieds ?

                                                                              Quel fut le marteau ? Quelle fut la chaîne ?
                                                                              Dans quel brasier fut ton cerveau ?
                                                                              Sur quelle enclume ? Et quelle terrible étreinte
                                                                              Osa enclore ses mortelles terreurs ?

                                                                              Quand les étoiles jetèrent leurs lances
                                                                              Et baignèrent le ciel de leurs larmes.
                                                                              A-t-il souri à la vue de son oeuvre ?
                                                                               Celui qui fut l'agneau, est-ce lui qui te fit ?

                                                                               Tigre! Tigre! feu et flamme
                                                                               Dans les forêts de la nuit.
                                                                               Quelle main, quel œil immortel
                                                                                Osèrent façonner ta formidable symétrie ?
                                 


Le chant du tigre pourrait alors se fondre dans les jungles du 
Parnasse. Que ces airs exotiques du romantisme naissant soient l'occasion pour nous
 de rejoindre

Florence MARTINIE

et

La route du soir



et d'offrir à votre route dont je n'ai pas les vers, chère Florence, quelques mémoires des
merveilles apaisantes des exotismes de Charles Marie  René Leconte de Lisle (1818-1894) dont le Parnasse entrait déjà en réaction contre le Romantisme.
Ces affirmations et ces contestations qui, dans leurs querelles, ne nous laissèrent que des trésors.
C'est aussi ça le style des Mots d'Azur, des invités à la scène ouverte, dans un ciel constellé par les mouvements de l'art, comme l'évoquait Alain Robbe Grillet, d'ouvrir toutes les portes à la création pour y rencontrer ses perles scintillantes qui auréolent l'esprit, la poésie et les arts

Un coucher de soleil                                            Nurmahal
(trois premiers quatrains)                                     (Extrait)

"Sur la côte d'un beau pays                                  Mais voici que, du sein des massifs pleins d'arome
Par delà les flots Pacifiques                                 Et de l'ombre où déjà le regard plonge en vain,
Deux hauts palmiers épanouis                             Une voix de cristal monte de dôme en dôme
Bercent leurs palmes magnifiques                        Comme un chant des hûris du chamelier divin.

A leur ombre, tel qu'un Nabab                              Jeune, éclatante et pure, elle emplit l'air nocturne.
Qui, vers midi, rêve et repose                                Elle coule à flots d'or, retombe et s'amollit,
Dort un grand tigre du Pend-Ab,                          Comme l'eau des bassins qui jaillissent de l'urne,
Allongé sur le sable rose.                                      Grandit, plane, et s'égrène en perles dans son lit.

Et le long des fûts lumineux,                                  Et Djihan-Guit écoute. Un charme l'enveloppe.
Comme au paradis des genèses,                            Son cœur tressaille et bat, et son œil sombre a lui :
Deux serpents enroulent leurs nœuds                    Le tigre népâlais qui flaire l'antilope
Dans une spirale de braises.                                  Sent de même un frisson d'aise courir en lui.


Leconte de Lisle



Alors que le chant de

Francine Savary
nous ramène vers ces horreurs venues des steppes des confins de l'Asie


par une vibrante et douloureuse évocation des événements du 13 novembre 2015 

La douleur du silence est la réponse de la soirée. 
Merci Francine Savary !

Alors qu'entre en scène la délicieuse et si délicate chanteuse/musicienne/danseuse

Myriam Primus
qui avait, on s'en souvient, totalement conquis la pianiste virtuose internationale
Elzbieta Dedeck 
 lors de la deuxième nuit de la poésie et de la musique du Suquet (Cannes) le 21 juin 2015
Ci dessous
Myriam Primus
 félicitée et supportée sans réserve par
 Elzbieta Dedeck
C'est bien
Myriam Primus 
que nous retrouvons ce soir avec deux autres chansons qui ont véritablement entraîné le public par le talent et l'aisance de cette artiste rare maîtrisant autant le chant lyrique que le chant populaire, que la scène
Myrima Primus qui nous chante ce soir Brel et Piaf, entraînant le public dans les rondes des refrains : c'est toute la salle qui chantait ce soir avec elle !
Magnifique !

Préparant l'entrée en scène d'un jeune artiste inconnu et bourré de talents.

Alexandre Luccini-Montiel



qui est également un remarquable plasticien, diplômé des Beaux Arts, artiste indépendant qui avait prêté ses œuvres pour décorer la salle. 
Œuvres qui furent très remarquées par les galeristes ce soir présents, et que nous souhaiterions vivement présenter au Printemps des Poètes à Vallauris.
C'était là un coup d'audace du 
Président Pierre-Jean Blazy,
 de présenter ce jeune créateur totalement inconnu. 

Les Mots d'Azur
ce n'est pas bien sûr le renfermement mais au contraire l'ouverture vers la création contemporaine, vers la découverte de nouveaux talents, de nouvelles voies de l'art et de la scène poétique. Et, la réflexion sur le passé, l'histoire, on la compris, est un matériau qui étaye la réception de l'avant-garde dans ce qu'elle peut avoir de meilleur, de plus novateur, de plus jeune sans que la voie de cette jeunesse soit la seule recevable et ferme la route à d'autres voies : nous sommes sur des carrefours de la création contemporaine,  actuelle, vivante, de tous âges...

Alexandre Luccini-Montiel, créateur de ses musiques, de ses textes, de ses outils plastiques, est un véritable coup de cœur de la soirée, qui a certes ébranlé bien des certitudes des acquis  mais qui les a aussi aidées à progresser, si tant est qu'elles se soient ce soir emparées de cette chance tout à fait exceptionnelle que nous avions au château de Mouans Sartoux.
C'était la première fois qu'
Alexandre Luccini-Montiel 
se produisait seul en public dans l'éventail de ses créations

Le ton est tout autre - c'est un retour au calme après le coup de tonnerre d'Alexandre - avec l'intervention de 

Pascal Giovanetti


Cette "inquiétude" sur "cette mer qui fait la belle"
et la mécanique articulée du
blanc sur du bleu

Et brutalement de ces écumes marines,
tel Aquilon venu du fond des fables
animistes

PIERROT

déferle dans l'espace
"- Terrien"
"T'es rien"
"Je suis rien"une composition de Pierrot à la rencontre de 

La Chanson de Gaspard Hauser


                       "Je suis venu calme orphelin,
                                                  Riche de mes seuls yeux tranquilles,
                                                  Vers les hommes des grandes villes :
                                                  Ils ne m'ont pas trouvé malin.

                                                  A vingt ans un trouble nouveau
                                                  Sous le nom d'amoureuses flammes
                                                  M'a fait trouver belles les femmes :
                                                  Elles ne m'ont pas trouvé beau.

                                                  Bien que sans partie et sans roi
                                                  Et très brave ne l'étant guère,
                                                  J'ai voulu mourir à la guerre :
                                                  La mort n'a pas voulu de moi.

                                                  Suis-je né trop tôt ou trop tard ?
                                                  Qu'est-ce que je fais en ce monde ?
                                                  Ô vous tous, ma peine et profonde ;
                                                   Priez pour le pauvre Gaspard !   
                                                                                                      "
                                         Paul Verlaine

                                 Pour adoucir la mélancolie du poète, ou de Gaspard, y a-t-il meilleur remède que la douceur d'une muse entre deux âmes : l'une ouverte au sourire et l'autre se fermant aux ténèbres...

L'art des comédiens a gagné la scène et qui de mieux pour relever le défi après 
Pierrot
qu'un ancien acteur de la troupe de
Robert Hossein

Géphi 
Gérard Philippe Céleste
                                       
Ce cœur qu'elle a lacéré avec beaucoup de douceur

Géphi
Propose actuellement des spectaclessur les textes de 
Raymond Devos
allez le voir sur scène, ça vaut le déplacement...


ET MAINTENANT PLACE A UNE AUTRE VEDETTE
OU A UNE AUTRE ETOILE DE LA SCENE
DES MOTS D'AZUR

Michelle FREUD


Je suis heureuse
L'aurait-on cru ?
Tant cet auteur interprète/comédienne est
à elle seule seule l'âme de la Provence ancienne et
moderne.

Et c'est une programmation formidable
avant de passer de la langue française à la anglaise
qui nous fait l'honneur
de nous rejoindre pour le final
de ce spectacle poétique
de haut de gamme et d'ouverture sur
le monde contemporain
pianiste chanteuse

Michelle Salzman


qui nous a fait la joie d'interpréter des rondeaux de Ravel et le célèbre air du
Magicien d'Oz
chanté par

Judy Garland (1930)

"Over the rainbow"
sur une musique d'Harold Arlen et des paroles de E.Y.Harburg.

En compagnie d'Alexandre Luccini-Montiel
pour ouvrir le vin d'honneur et le buffet
ouvert par de radieux sourires 
illuminés par la beauté de la soirée qui se poursuit grâce u talent de Marie Gay, ce soir aidée par Renata





Vous pouvez retrouver
Gabriel Grossi
(ci dessus)
qui a ouvert un blog littéraire fort intéressant
https://litteratureportesouvertes.wordpress.com/qui-suis-je/

et  
qui nous fait le plaisir de venir à plusieurs des soirées des Mots d'Azur.


Et nous terminerons sous les applaudissements du vice président
CYRIL
A bientôt !
Rien qu'un petit mot de plus
pour quelques lumières sur ce lézard qui arpente les messages électroniques et courriels du président
Dans ce numéro Daniel Biga a publié un
poème sur Des revues littéraires et poétiques, des revues uniquement consacrées à la poésie ont
survécu à l'effondrement progressif
de la recherche poétique
de la fin du XX° siècle et du début du XXI° siècle, alors que l'invention poétique vivait un ultime et sublime instant créatif.
Sonia Delaunay et Pierre Garnier
Pochoir de Sonia Delaunay - Pour illustrer LES ILLUMINATIONS d’Arthur RIMBAUD
A Nice la revue "NUS" animée par 
Béatrice Bonhomme
Béatrice Bonhomme / image du net
nous fait entrer dans le méticuleux et subtil travail
de la langue
Au rang de ces revues qui ont survécu à tous les naufrages et qui essaient de donner un souffle nouveau aux approches de l'art, voire des lignes de conduites poétiques (ce qui me surprends toutefois) le Président Pierre-Jean Blazy
attire mon attention sur l'Editorial de
 Jean-Marie Corbusier 
dans le 
"Journal des poètes"
qui commence par un axiome...
En fait c'est le lyrisme subjectif passionné et personnel à l'auteur de ce texte qui attire mon attention, comme un retour
à ces souffles et conflits d'approches sensitives entre Romantique et Parnasse, voire Symbolisme. Texte qui conteste enfin Mallarmé, c'est-à-dire toute une source majeure de l'art contemporain et d'avant-garde au XX° siècle, dans ses dimensions expressives et plastiques,
et assoit par conséquence l'absence de "littérature" sauf dans la rédaction de cet éditorial.
Comme quoi il y a bien un état des lieux masqués, non avoués, peut-être "refoulé" des approches qui surgit ici comme le loup sort de la forêt.
 Le travail et l'approche de la langue n'est pas ici remis en question : il n'est même pas abordé.
Tant et si bien que je me pose la question à travers les concepts poétiques d'Henry Chopin
qui condamnait radicalement le "littéraire"...pour présenter de nouvelles sensibilités au-delà de leurs rédactions littéraires, ce que cet éditorial ne fait pas bien sûr... comment un éditorial se passerait-il de "littéraire" ? 
Nous n'en sommes pas encore là avec ce texte, bien sûr, qui me semble toutefois très intéressant par
ces méandres avec lesquelles tout le travail de recherche sur les sensibilités des grands chercheurs en poésies et poètes un peu colorés de post dadaïstes de la seconde moitié du XX° siècle - qui ne figurent dans aucune grande maison d'édition - ne sont pas des voies excessivement puissantes qui resurgissent en "nouveautés" ou en "questions" peut-être encore embuées mais bien présentes, dans ce premier quart du XXI° siècle.

Je vous livre ce texte pour une nouvelle entrée dans le monde de cette revue et des autres

"La poésie n'est pas dans le poème, elle ne s'y fixe pas.

         Détachée du monde, elle brille dans son espace, ce profond silence, lieu le plus habitable, la demeure éternelle du vivant. Il n'y a pas de hasard en poésie bien qu'elle soit sans mesure. Elle va quelque part hors du monde imposé, celui de l'exécrable résultat. Lieu d'apaisement, elle est un plein qui rayonne, à peine dicible, au prix d'un effort presque sans voix.
                    Elle est l'inconnu qui prend visage, le voyageur annoncé dont la silhouette se découpe sur le qui vide d'une gare. Ce n'est pas un jeu de mots mais un rapport qui nous lie à nous-mêmes et nous grandit. Sa face obscure est sa pleine lumière, le concret qui tire en avant notre désir et laisse à la fin échapper un soupir d'aise où la mort peut se regarder de face parce que la vie a lieu.
                       La poésie n'est saisissable qu'aux aurores. Fragile, aucun mot ne peut la matérialiser ; elle est sans définition parce qu'elle est un excès de conscience. Le cœur peut se donner, libre de ses entraves fabriquées. Là-bas revenu ici, autre, tel autre là-bas, le secret des possibles".

Plus loin dans cette revue on peut lire ce très beau texte de
Gabriel Ringlet
extrait de cet ouvrage
présenté par
Yves Namur

"    Cendre des montagnes qui viennent buter, parfois, contre les rochers, ou préfèrent se cacher sous la neige.
          Cendres des herbes et des jardins semés à deux pas, sur la pelouse ou dans le sous-bois, dans les champs de blé et même au bord de la route. Prennent-elles alors le goût des myrtilles et la couleur des coquelicots ?
          Toutes ce cendres cousines écrivent le même poème sous la dictée du vent".

Pour poursuive cette amorce de réflexion
sur le rapport du poétique au littéraire
je vous propose de vous emmener dans un des mes ateliers de poésie en psychiatrie institutionnelle
Ce que j'exploite en thérapie par la poésie, ce n'est pas l'atelier d'écriture. C'est beaucoup plus simple et beaucoup plus complet. Evidemment ce principe fait appel à une grande culture poétique et à une riche bibliothèque de l'antiquité à nos jours en abordant toutes les formes et tous les mouvement pour que chaque atelier soit différent. Mais ça c'est mon travail de préparation de l'atelier, ce travail littéraire masqué aux usagers qui vont venir en séance d'une heure pour construire un groupe de parole  projectif à partir de deux textes préalablement sélectionnés et aux "impressions introjectées" par les lecture successives à haute voix de chacun des participants : première phase active de l'atelier.
Comme nous sommes dans le cadre des Mots d'Azur je vous présente un atelier réalisé à partir
 d'un poème de Pierre Jean Blazy et un autre de Pablo Neruda (le fait qu'un poème soit dans sa langue d'origine et l'autre dans une traduction n'a pas d'importance).  La lecture se fait de droite à gauche, suivant un ordre que j'ai préalablement déterminé, et les projections dessinées entre les deux lectures. Pour un retour sur les deux poèmes et les dessins - qui constituent le poème visuel du groupre, selon les principes de la poésie visuelle élaborée tout au long du XX° siècle depuis Stéphane Mallarmé et Arthur Rimbaud en support conceptuel jusqu'à Pierre et Isle Garnier - en fin d'atelier.
Entre les deux tableaux où j'ai écrit les poèmes un autre tableau blanc permettra entre les deux lectures, de faire projeter sous forme de dessin le ressenti introjecté par l'usager aux lectures, voire sa transformation par l'état psychique de l'usager.
Cette phase de dessin projectif d'un état poétique induit chez des personnes atteintes de pathologie mentale, est un état non littéraire que des patients en difficulté d'écriture peuvent exprimer de la même façon que des lettrés. Car ces ateliers s'adressent à tous les publics quelques soient leurs niveaux de culture et quelque soit peur pathologie, à condition bien évidemment de comprendre la langue française.
Un axiome guide ces ateliers : la personnalité de chaque usager n'est en aucun cas réductible à sa pathologie. La maladie est un univers pathologique qui doit être considéré à part de le construction psychique de l'usager en soin. Cause sinéquanone pour isoler la maladie du sujet et la traiter.
Ces ateliers ne font bien évidemment pas l'économie de tout le travail médical fait dans les services de soins ou en relations thérapeutiques avec les autres spécialités d'un service de psychiatrie.

Chaque poème donne lieu à un groupe de paroles et tous les aspects des différentes pathologie trouvent alors leur voie dans le champ intersubjectivé par les lectures, par les vers, par les bifurcations auxquelles les lectures et discussions donnent lieu. Toutes les digression sont en fait de précieux outils de thérapie de groupe et individuelle : on croit qu'on ne parle pas du poème et on se trompe car on parle de la réception du poème en parfaite corrélation avec chacun des individus du groupe qui trouve ainsi dans cet espace protégé le vecteur qui permet au thérapeute d'approcher la maladie, de façon très fine et de traiter, aspect après aspect, les blessures intra-psychiques aux origines des souffrances. 

Je vous propose de faire cet exercice avec des amis et un "moniteur de séance" extérieur au débat, 
et de comprendre ainsi ce qu'est le subjectif et le littéraire en poésie.
Et, bien sûr si vous connaissez les cadres pathologiques, vous amuser à comprendre un peu mieux vos amis sans pour autant tomber dans l'apprenti sorcier ou dans l'intervention qui pourrait créer une nouvelle blessure narcissique. Il faut être très doux dans la méthode et seule la poésie permet cette douceur en principe de triangulation projective.

Je vous propose un premier poème d'un auteur de langue allemande né en Roumanie en 1920 et décédé à Paris en 1970
Paul Celan
et un texte du grand poète romantique français né à Mâcon en 1790 et décédé à Paris en 1869
Alphonse de Lamartine
Pour refaire cet exercice chez vous avec vos amis, procurez-vous un support sur lequel vous pourrez dessiner entre les deux lectures, en commençant par le poème de Paul Celan.
Mon thème du jour était les étoiles et le cosmos car j'avais un objectif d'exploration qui ciblait plus particulièrement au sein du groupe une jeune patiente tout récemment admise en service de soins, dont il fallait, en accord avec le médecin, affiner les approches de la pathologie et l'aider elle-même à extérioriser une situation de deuil très floue. Mais chez vous n'en tenez pas compte.
Faites ces exercices comme un jeu du JE.

Alphonse de Lamartine                                                        Paul Celan

Les Etoiles  (premiers vers)                                                 Poème sans titre extrait Grille de parole       

Et puisque j'ai abordé le thème de la poésie visuelle
pourquoi ne pas s'offrir quelques belles vues de ce si beau pays de France ?
et pour commencer l'année 2016 voici un petit chef-d'oeuvre,
un haïku digne de Lamartine ou de Claudel, en poésie visuelle du siècle de la conquête des étoiles..

Nous repartons sur une nouvelle année
avec des merveilles. 
A mon tour de vous fêter une très bonne et heureuse année 
avec des œuvres d'art nées des terres et des cieux

BONNE ANNEE AVEC RENATA

BONNE ANNEE AVEC PIERRE-JEAN BLAZY
et deux petits secrets du coeur
rien que pour vous

                          J'étais

                          dans les noces de la nuit


                           Il y avait
                           L'immensité du ciel

                           Le domaine des murmures
                           et ce clochard céleste

                           qui marchait
                           dans la pluie des ombres

                            J'habite 
                            entre la solitude
                            et la peine

                            Viendra
                             le temps de la consolation
                             où je verrai
                             l'envers invisible

                             Un loup blessé
                             dans ta maison
                             est devenu
                             chien de berger

                            Pierre-Jean Blazy - 24 décembre 2015                                                                                      
                                                                                                                   J'étais

                                                                                                                   dans le matin des sept aurores

                                                                                                                   loin
                                                                                                                   de l’œil glacé du silence
                                                                                                                   des corps

                                                                                                                    Il y avait toi
                                                                                                                    et cet infini qui s'arrête
                                                                                                                    dans l'immensité du ciel
                                                                                                                     de nos désirs

                                                                                                                     Tes yeux je les vois
                                                                                                                      dans une ville bleue

                                                                                                                      Passager de l'instant
                                                                                                                     dans cette croisière du bonheur
                                                                                                                        je cherche
                                                                                                                      une nuit de sommeil enfin

                                                                                                                     dans ton amour qui me sauve
                                                  
                                                                                                                   

                                                                                                           Pierre-Jean Blazy - 31 décembre2015


BONNE ANNEE AVEC UN RETOUR DANS L'ART DE VIVRE DE L'ANTIQUITE TARDIVE
La mosaïque de l'atrium et ses compositions symboliques de l'architecture de la cour à péristyle romaine, lieu de célébration des maîtres et des divinités,
lieu des récits et poèmes de l'aristocratie lettrée antique du temps
où la poésie était un art de vivre supérieur des élites et des hommes de goûts :
Bientôt l'occident devait sombrer dans le chaos des invasions barbares. La chrétienté allait prendre son essor et les premiers poèmes apocryphes fleurir dans les nouveaux jardins à l'ombre des monastères, ancêtres universitaires;  Rutebeuf livré aux rigueurs des saisons et du chœur, François Villon pendu en embuscade, Charles d'Orléans sous son manteau de neige et d'hermine ...Ronsard en  Prince des Poètes vers ceux une nouvelle fois maudits à l'aube de la modernité...


et nous voici réunis avec 
les Mots d'Azur
de ce XXI° siècle pour une nouvelle année poétique.
La poésie et son cycle d'éternité.
qui recommence avec l'Assemblée Générale
des Mots d'Azur
le 15 janvier 2016
Encore un de nos plus chers et plus telentueux amis des 
Mots d'Azur
Christophe Forgeot
qui nous présente ses voeux
Les amis des
Mots d'Azur
sont très nombreux et parmi ceux-ci ou plus exactement celles-ci, la très talentueuse danseuse à la carrière internationale
Fabienne Courmont
qui nous adresse ses meilleurs vœux pour 2016
Mouans Sartoux
Rendez-vous au Château le 
Vendredi 5 février 2016
avant le tour du chant du Président
Rendez-vous
avec
Philippe Molino
Ce soir, vendredi 5 février, 
Les Mots d'Azur
présentent
Philippe Molino
et son dernier recueil de poésies

Chaman

édité aux très prisées éditions nantaises 

Le Petit Véhicule

Dans cet espace que je lui ai recomposé pour cette seule soirée, avec ses propres œuvres qui illustrent
son recueil de poèmes
Nous inaugurons ce soir de nouvelles démarches
des 
Mots d'Azur
avec un place renforcée pour les plasticiens
(décision de la dernière Assemblée Générale)

Le Président  et poète-auteur Pierre-Jean Blazy
devait lors de la soirée, souligner la présence désormais fidèle 
de 
RENATA
(voir sur ce blog les trois pages déjà consacrées à cette artiste plasticienne dont une de présentation de son Nouveau Symbolisme, dont celle avec Pierre Cardin au festival de Lacoste au Moulin de Sade,  dont celle avec le maître japonais Akira Murata à l'Espace Renoir d'Essoyes)
désormais bien connue et presque emblématique des soirées des Mots d'Azur 
ainsi que d'une nouvelle venue dans la sphère poétique et musicale
L'artiste internationale
Sally Ducrow
(voir sur ce blog " Sally Ducrox - Land Art et Sculpteur - artiste britannique et ...
http://coureur2.blogspot.fr/2013/01/sally-ducrow-land-art-et-sculpteur.html
(mois de janvier 2013)
Par leur présence ces deux remarquables plasticiennes unanimement reconnues, ont encore amené de l'excellence et un soutien précieux à l'action poétique sur la Côte d'Azur, à la Poésie en Mouvement des Mots d' Azur, 
devait souligner le Président Pierre-Jean Blazy

Soirée qui commençait très bien et qui allait être particulièrement brillante

Place à la poésie, à la musique, place
au spectacle, 
avec, aux côtés de 

Philippe Molino,

l'excellentissime contrebassiste

Eric Chapelle

de l'orchestre philharmonique de 

MONACO

Philippe Molino et Eric Chapelle
Je garde le bleu du texte et je quitte le blanc de la page...pour la profondeur de la musique rêveuse et anormale du poète à l'instrument parleur...
JE REVIENS AU BLANC PARFAIT...qui s'écrit...se prononce aussi...


                        Faucille hirsute, vire-andain,
                                                                      basse de pointe, toile, oeil
                        And so my quest : la vipérisation du surmulot T'sin
                        Antoine instaura la Papousie, rage buccale...
                        Shall, envenimement. Hé Karreleur. I'am disapointed fir "di" hexagone :
                        coucou de la forêt noire.
                        Bec de marousie, pied d'estampe, cor, pouf
                                  Buffet-couche, pull Crimson 3
                        Pécadille cartopérateur. Je suis le rayon de la roue
                        Tétine, gris, plainte du tam-tam in verte "woodland"
                                  Takakuraï ! Takakuraï
                                                                                             Ramoneur de Gascogne
                                                                                    Frileuse de poèle
                                                                              Atoll de chardonnerets
                                                                      Pistons sauvages.
                                                            embrigadés par Kroute in the graminacée plagiat

                                                                                      Tourterelles
                                                                              Icône
                                                                        Cravachapaille

                                    Rideau


C'est le moment de l’entracte, c'est le temps des applaudissements répétés, des regards qui se tournent, qui se croisent, qui reflètent l'instant passé en "petits objets de transports"
comme eut dit et écrit Pierre Courtaud
en acte poétique contemporain sur la recherche poétique du futur
c'est le temps de se séparer de
Philippe Monino
et de
Eric Chapelle
pour aller vers la scène ouverte
et de sortir des rangs

Avec 

Irène LENEUVEU
à qui revient la lourde responsabilité de lever le rideau de cette seconde partie du spectacle. 
Elle nous dit que" le poète est un être unique en de multiples exemplaires"
dans un texte composé d'un mélange étonnant et détonnant de Boris Vian et d'André Chenier
 en écho invisible à l'anthologie du printemps des poètes présentée dès cette soirée

Pourquoi tant d'émeutes, tant de rêves brisés dans des vers rompus  pour on ne sait qui pour on ne sait quoi ? Ne peut-on préférer parfois le silence intérieur ou la douceur de l'amour plus puissants que tous les crimes sur les champs d'honneurs ?

Ces mélanges que 

Maria Bachs

suivant ou précédant l'ouverture de la scène
entraîne  du cœur du poète éternel vers celle qui 
VEILLE
(poème inédit composé le 13 avril 2013)

Tu brodes le fil du temps
Avec l'amour de tes mains 
Tes caresses sont douces
Comme le soleil levant.

J'aimerais

Me baigner dans la source
Où tu prends ton plaisir
Pour laisser sur ta peau douce
L'empreinte de mon désir.

Ton pied d'aigle fin
Lorsqu'il prend son envol
Sous l'azur se dessine,
Un soupir de tournesol.

Tu marches sur les roses
De pétales effeuillés
Faisant de métamorphoses
Avec les perles de rosée.

T'abandonnes aux sirènes
Qui chantent tes louanges,
Le désir dans tes veines
Eclose sur les rivages.

Couchée sur la belle plante
L'ivoire de tes dents
Mordillant ses lèvres,
Font jaillir la source,

De plaisir ardent.
Le rossignol chante,
 Et moi je veille
T"attendant !

Ces instants de philosophie qui s'intègrent et se désintègrent en chant poétique.
Ce serait aussi le propos de la soirée de 

Daniel GALAND 

"Homme, Femme de la Terre, depuis longtemps tu marches. Mais en cet instant tu me rencontres, et cet instant est béni. Uni à Moi, tu peux mieux réaliser la grandeur de ton être dans toute sa vastitude. Acceptes-tu de te contempler en entier ?
Les mots en peuvent évoquer les dimensions de ton être qui hors du temps, mais tu peux en pressentir la beauté. Au coeur de ton âme vibre ton Nom secret, imprononçable, qui est vibration pure. Tu transportes en toi toute la richesse de tes expériences qui dépassent largement ta vie actuelle. Rien ne t'arrive que tu n'aies choisi, quelque soit le niveau de ton être qui ait émis ce choix. Tu portes aussi en toi les mémoires d'une hérédité humaine, et de différents chocs qui peuvent t'influencer. Cette partie-là est comme un enfant qui se croit orphelin et que le monde terrifie, qu'il se l'avoue ou non. Il construit une carapace pour se protéger. Je t'aiderai à lui faire comprendre que le Père-Mère lui ouvre ses bras.
Enfin, si tu veux être entier, il te faut pleinement intégrer ton corps physique. Il est intelligent, sensible, et souffre depuis des millénaires d'être vécu comme une prison, une limite intolérable pour l'âme avide de liberté. Il aspire pourtant à la Vie véritable - en résonance avec la Terre - et manifeste son appel de mille façons possibles.

Je suis Vav, bien aimé et je suis tout cela car Je suis ton Etre réunifié.

La philosophie poursuit ce soir son entrée en poésie avec

Marie-Solange Raymond
et son verre à moitié vide ou à moitié plein

                                      "Le verre à moitié plein
                                       Le verre à moitié vide
                                       C'est à nous de choisir
                                       Ou porter le regard
                                       Dans la vie pour s'abreuver
                                       De joie, de foi
                                        A tous nos infinis
                                        A tous nos possibles
                                       Ou sur le blanc
                                       Rester verrouiller
                                       Par toutes nos habitudes
                                       Par tous nos impossibles
                                       Par ce conditionnement
                                       Par le regard d'autrui
                                       Qui bloque nos élans
                                       Et nous fat tristement 
                                       Vivre nos vies
                                       En spectateurs amers
                                       Abouliques impuissants
                                       Au lieu de dire non
                                        Et se mettre debout
                                        Et décider enfin
                                       De jouir de la vie
                                       De son enchantement
                                       Et de son abondance
                                       A chacun proposé"

La philosophie de la vie retourne à l'amour, discret, à mi-mots couverts comme une issue probable, forgée par l'expérience du chemin,
comme un thème essentiel de cette soirée choisie par les auteurs de la scène ouverte, avec

Muriel BROSSET
Remettre sur l'enclume l'ouvrage de ta vie
                                 
                                     " Tu as perdu innocence, foi, confiance, tous tes buts élevés
                                         Tu as rendu par déviance froids, tes immenses champs incultivés
                                         Tu n'as plus de conscience, de joie, tes rêves se sont évaporés.

                                         Mais jusqu'à quand, en ministre, ton cœur de bitume
                                         Celé  d'un grand volcan sinistre de peurs qui fume
                                         Jouera ce registre tronçonné d'amertume ?

                                         A l'insu de tes silences ami(e), ta protection
                                         J'ai entendu ta méfiance, tes non-dits à foison
                                         J'ai vu tes souffrances d'aujourd'hui, ta résignation

                                         Alors j'ai su ta différence dans ta vibration...
                                          Or, j'ai connu les malchances aussi, la trahison
                                          Dès lors, j'ai cru fort en ma chance pour consolation.
                                     
                                          Au risque de souffrir, j'ai choisi de m'ouvrir à tort ou à raison
                                          Seul risque de grandir, je choisis de t'offrir mon trésor en moisson
                                          Risque de t'embellir si tu choisis de t'en servir à ta façon.

                                          Par frousse d'être blessé(e), remonté(e), tu t'es blindé(e)
                                          Ta frimousse ne laisse rien passer, tu es fermé(e)
                                          Sous housse bien gardée, tu crains sans fin d'être aimé(e).

                                          Dis, pourquoi ne pas remettre l'ouvrage de ta vie sur l'enclume
                                          Lui permettre d'évoluer sans cage, sans penser perdre plume
                                          Émettre l'idée d'évacuer chaque rage de son écume ?
                                          Et si l'amour  frappe à ta porte en amont, cesse d'espérer
                                          Si à ton tour, t'attrape, t'emporte de son profond souffle léger
                                          Ne soit sourd(e) d'aucune sorte, aie ce front de le laisser circuler."

Retrouvez ce texte sur le site  murielbrosset.wix.com/poussieredetoile ou sur You Tube
Prochaine publication en librairie d'un roman de Muriel Brosset :
Existence calvaire ou riche de sens ?
 l'amour est au rendez-vous
 sort  aux Editions du Panthéon le 26 février à la Fnac, Cultura, Amazone, librairie de Cap 3000.
Pour vos contacts  :                                                        
                    


Alors que 

Patrice ALZINA
,
sur ces voies de la profonde remise en question de son art poétique, nous propose ce soir de sa voix puissante et métallique
une pièce baroque tout à fait inattendue, issue d'un magasin de chapeaux, conciliant accumulations et installations avec des ouvertures ménagées par le contrôle savant de la lumière. Ces thèmes essentiels aux compositions de l'art baroque, picturales ou architecturales, en clair-obscur et contorsions savantes, qui naquit dans l'esprit des élévations spirituelles avec la Réforme du Carmel de Saint-Thérèse d'Avilla dans cette ambiance de la Réforme et Contre-Réforme de la fin du XVI° siècle, autour du Concile de Trente où naissait aussi le mot "maniérisme" sous la plume du premier historien d'art : GiorgioVasari. Tout n'est pas Caravage mais tout est quasi mystique de la lumière en Europe à partir du poète Jean de La Croix et du guide spirituel et écrivain Sainte-Thérèse. Même Georges de la Tour n'a rien de commun avec Caravage hormis la mystique/plastique de la nuit qui n'est pas née de Caravage, tout comme Rembrandt...
Nous voyons au XXI° siècle, en ce moment, des artistes qui croient être révolutionnaires en repartant sur les bases de la martyrologie scolastique, cette culture qui hante en nous nos mythes fondateurs qu'ils soient antiques ou médiévaux, qu'ils soient ceux traumatiques de nos inquisitions archaïques ou atomiques, voire chimiques. Tel auteur saignera de la main ou du poignet et tel autre du cœur alors que l'autre accompagnera Saint-Laurent sur son grill... se consumant...sur les feux purificateurs des pratiques orientales...
(Pour des repères pratiques, voir sur ce blog au mois de décembre 2012 : La Véronique, image ou non de la représentationhttp://coureur2.blogspot.fr/2012/12/la-veronique-de-la-legende-lart.html)
Toutes les formes de culture qui nous ont construit ont donc leur place en ce début du XXI° siècle pour des voies potentiellement ouvertes vers de nouvelles créations dans une ambiance très maniériste de l'actuelle réception conceptuelle ou simplement imitative d'une idée toute faite de l'art contemporain qui pourrait n'avoir plus rien à dire depuis pas mal de temps déjà s'il en restait là. Même le choix de ceux autorisés en anthologie du Printemps des Poètes semble bien étrange face à ce que des gens comme moi pourraient en attendre en miroir de la création du XX° siècle. C'est difficile de créer une anthologie surtout quand la recherche poétique n'en n'est pas le maître mot. Fort heureusement notre société a dépassé ces codes culturels des diktats des publications subventionnées ou sans subventions, et internet comble ces incertitudes... Lisez donc ce blog comme beaucoup d'autres à travers le monde s'y sont déjà abonnés...

Le monde s'ouvre par des retours en arrière et des retours en avant : écoutons Patrice Alzina... qui n'a aucune responsabilité dans les propos que je viens de tenir, mais qui est bel et bien l'auteur contemporain du texte qui vient sur ce chemin...

                                          "       La boutique du chapelier

                                  L'heure était incertaine et coulait sur la ville;
                                                   Heure entre deux lumières, hésitante et qui doute,
                                                   Le jour n'est plus fringant, le soir est sur la route,
                                                   Le soleil noie dans l'ombre ses derniers traits futiles.

                                                   Les chalands fatigués martelaient leurs pas lourds
                                                   Sur les pavés polis de la rue piétonnière,
                                                   Où quelques devantures s'éclairaient tout à tour,
                                                   Rappelant aux passants les courses coutumières.

                                                   Blottie sous l'avancée d'arcades protectrices,
                                                   Modeste fleur cachée, s'ouvrait une boutique
                                                   Dont les rayons offraient , tentation séductrice,
                                                   Myriades de chapeaux discrets ou emphatiques.
                                                   Sous les formes de bois, s'alignait une foule
                                                   De feutres de pailles, de plumes et de tulles,
                                                    Des bérets aux gibus, des képis aux cagoules,
                                                    Turbans extravagants ou bibis ridicules;

                                                     Dans le fond clair-obscur de ce capharnaüm,
                                                     Une alcôve faisant office d'atelier
                                                     Offrait son établi à l'ouvrage d'un homme,
                                                     Fantaisien tout à trac modiste et chapelier.

                                                     C'était l'un de ces jours où l'humeur est morose,
                                                     Mélancolie prégnant le banal quotidien;
                                                     Et le vieil artisan s'abîmait  dans la chose,
                                                     Laissant tous ses regrets se répandre sans liens;
                                                     "Qu'est-ce donc que mon cours, ô banale existence,
                                                      De l'aube au crépuscule tailler, coudre, former;
                                                      Je n'ai rien vu du monde et sa magnificence 
                                                      Me restera secrète, interdite à jamais !"
                                                      De sa bouche plaintive, un souffle s'échappa,
                                                      Et s'envola jusques aux chapeaux exposés.
                                                      "Que racontes-tu là" s'exclama un panama,
                                                      "Que fais-tu de mes frères que tes mains ont créés,
                                                      Qui sur transatlantiques ou yacht embarqués
                                                      Ont porté par les mers les œuvres de tes doigts?" 

                                                      "Et les garden parties, et les coktails mondains
                                                       Où mes sœurs ont régné," dit une capeline,
                                                       "N'est-ce donc pas ton art qu'elles ont proclamé,
                                                       N'as-tu pas côtoyé par nous tout le gratin ?"

                                                       "Et moi, ne t'ai-je pas conduit jusqu'à Venise
                                                       Voguer dans les gondoles ?" s'écrie le canotier;

                                                        "Et le Grand Nord" glapissent les tuques et les toques,

                                                        " Et moi le chapeau cloche dans les dans les bastringues baroques ?"

                                                         "ça ne vaudrait-il rien ?" dit borsalino
                                                          "Que d'avoir mis à l'ombre Marseille et Chicago ?"

                                                          "Les quatorze juillet compteraient pour zéro ?"
                                                          Clament de concert le bicorne et le shako.

                                                          Voilà qu'un brouhaha enfle dans la boutique,
                                                          Chaque coiffe voulant narrer sa répartie,
                                                          Une chapka chantant un hymne soviétique,
                                                          Un stretson entonnant une chanson country,
                                                          Et tous les couvre-chefs qui s'invitent au bal,
                                                          Tels des âmes damnées dans une bacchanale...

                                                           Dans le magasin sombre, la pénombre est tombée depuis longtemps déjà
                                                          lorsque l'homme s'ébroue, et tressaille, et s'éveille, tout encore habité du rêve fantasmé.
                                                         Ses doigts vont et s'attardent sur un cabriolet, il en palpe la forme, et un
                                                           sourire éclaire son visage en tâtant l'étoffe familière.
                                                           Voilà que son esprit comprend enfin la chose :
                                                           Oui, chaque créature porte des bribes d'âme de l'artiste inspiré qui lui a
                                                           donné sa vie, et même ces objets qu'on dit aninimés emportent avec eux dans 
                                                            les joies ou les drames, du père créateur, l'essence de l'esprit." 
                                                      
              Passer du monde baroque de la mystique des nuits au monde romantique qui réveille la modernité, avec Alphonse de Lamartine chez Patrice Alzina : on célèbre toujours l'objet avec Milly ou la terre natale sortie d'on ne sait quel intérieur ténébreux brusquement illuminé par une naissance...

                                                        "Chaumière où du foyer étincelait la flamme
                                                         Toit que le pèlerin aimait à voir fumer,
                                                         Objets inanimés, avez-vous donc une âme
                                                         Qui s'attache à notre âme et la force d'aimer ?..."

Et on enchaîne avec Le lac, autre monument poétique de Lamartine
                                                                
                     "Ainsi toujours poussés vers de nouveaux rivages,
                        Dans la nuit éternel emportés sans retour,
                        Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges..."

Pour remonter encore le et les siècles avec
Les  Nourritures Terrestres d'André Gide  :
                                        "Que l'importance soit dans ton regard, non dans la chose regardée...Car, je te le dis en vérité, Nathanaël, chaque désir m'a plus enrichi que la possession toujours fausse...[...]...Il faut Nathanaël, que tu brûles en toi tout les livres".
                                         " Nathanaël, jette mon livre, ne t'y satisfais point..., tu possèdes Dieu et tu ne t'en étais pas aperçu !"

Qui nous amène au TRANSIT de Jacques Gasc, à d'autres sublimes facettes  de l'art contemporain des années 1995, (a)encré dans nos racines rustiques de l'image à la langue . L'art contemporain ce n'est pas celui seulement des cités et des cités difficiles..." Ca commence par un abandon provisoire des couleurs. Depuis les bois, les prés, quelques étangs immobiles mais que troubleraient toute métaphore jusqu'à les rendre méconnaissables, la terre se cherche un langage...Et le livre, différemment, témoin de trop de cicatrices, d'interdits, de chutes sur la vénérable vieillesse du sol. Dans la mobilité de la mémoire , les blessures se ferment mal. Elles perdurent par l'histoire d'un longue migration que n'a pas limitée  l'assise du granit, ni retenu la crypte dans l'imminence du trésor à découvrir. Mais la pierre reste peuplée de songes et le sang retrouve parfois la fluidité de l'eau comme sa régénérescence. Par le sésame du rocher. C'est de lui que le ciel reconquis se dégage par-delà le mur ténébreux, sacrificiel. C'est peu pour transmettre l'oralité de la plaie qui souffre aux flancs d'un pays. Peu aussi pour l'affirmation d'une victoire. Mais ceux qui en ont eu connaissance n'ont désormais rien à prouver.
                              Ils sont entrés dans l'allégeance."
                                                 ( Le paysage creusois - Claude Peynaud - Pierre Garnier - Rémy Pénard - Pierre Courtaud - avant-propos de Jacques Gasc. La Main courante 1995).
        
                
                 Ainsi le monde poétique permet-il ces glissements quasi existentiels et sans âge à travers nos classements d'écoles qui ne sont pas ceux de nos âmes en vagabondage, en création.

       Merci

Patrice Alzina
pour ces traits de lumières et de grisailles en clair-obscur des arrières boutiques aux devantures qui nous ont permis de franchir les siècles et leurs écritures spirituelles.
Une autre spiritualité poétique est née au XX° siècle, mais c'est une autre histoire et ce qu'on nous montre en arts contemporains même à travers certains printemps est encore très loin de fleurir. Pourtant ce nouveau monde des âmes sensibles chemine chaque jour et chaque jour trace son chemin. A nous de cueillir ces germes aux prochains printemps des fleurs déjà fanées

Retrouvons alors bien vite une autre terre d'art et de culture
sur ces terroirs littéraires ferments de nos futurs,
 avec
Jackie Raimondi
et son amour pour l'île de Beauté
Kallisté

Jackie Raimondi

dans le cadre du printemps des poètes
nous a présenté ce soir en avant première des poèmes de
Andrée CHEDID

Alors que les auteurs et artistes ce soir aux Mots d'Azur créent un cercle d'amitié et de complicité autour du Président, voici qu'arrive du fond des coulisses celui  qu'on espérait toujours

PIERROT KOZLOWSKI

- faisant irruption loin, très loin du parterre des auteurs très convenus de l'édition du Printemps des Poètes, messagère de tant de querelles et de combats sans poésie en ces temps où nous avons tant besoin d'amour, de nouvelles écritures pour retrouver et construire l'amour entre les peuples  -
affirme son art de la vie, indépendant, son écriture et sa rédaction de sa scène
POUR TOUT CONTACT
06 20 14 57 85
kozlowskipierrot@yahoo.fr

Pierrot Kozlowski
travaille aussi fréquemment
avec une partenaire musicienne
Caroline WYLER

Après cette brillante remise en question de la fonction à l'expression de l'art poétique contemporain par les voies de l'indépendance de l'artiste de métier affranchi, par l'enfant de la balle,
voici celle qui prolonge ces remises en questions
de l'art poétique scénique
en dehors des sentiers convenus subventionnés

C'est bien sûr

Michelle FREUD

et son public inconditionnel
Ce soir cette artiste aura droit
à deux rappels
car figurez-vous que Michelle Freud parle à son coq et à sa pendule. Mais pas à n'importe quel coq.
Eh non !
Au coq qui est amoureux de sa pendule
Au revoir Michelle Freud, au revoir au coq transi et à la pendule " qui avait les nerfs en pelote et qui se tricotait une belle déprime".

NOUS VENONS DE VIVRE SUCCESSIVEMENT DE GRANDS MOMENTS DE VIE ET DE POESIE.

Revenons pour terminer le spectacle à la poésie chantée et si bien chantée par

la soprano
Suzanne Tychkevitch

magnifiquement accompagnée au violon par
Jürgen Donaü
POUR TROIS INTERVENTIONS 
 Une mise à l'honneur de la poésie chantée de
Pierre Tomeï
 
Souvenances
                             Je me souviens encor des matins de printemps
                                           Où nous partions, joyeux, cueillir des pâquerettes
                                           Dont je tressais pour toi ces blanches collerettes,
                                                               Que tu gardas longtemps.

                                           Je me souviens aussi d'une plage d'été.
                                           Nous dessinions un cœur, un seul cœur, sur le sable,
                                           Mais j'ai longtemps pleuré l'emblème insaisissable
                                                                Par la vague emporté.
                                            
                             Je me souviens toujours de ce bois mordoré
                                           Où, mollement couchés sur les feuilles d'automne,
                                           La brise nous berçait, plaintive et monotone,
                                                                Dans un songe doré.

                                           Je me souviens surtout de ces tristes hivers
                                           Où tu poussais sans bruit la porte de ma chambre
                                           Pour écrire avec moi, dans la nuit de décembre,
                                                              Les plus beaux de nos rêves...     

Des étoiles 
Suzanne Tychkévitch
et
Jürgen Donaü
 nous projetèrent dans l'arc en ciel du Magicien d'Oz

qui nous conduisit vers la complainte de
Dona Dona
(titre original en Yiddish -: le veau)
"Donna" en tant qu'abréviation de "ADONAÏ" soit "DIEU" en hébreu.

Oyfn firl ligt dos kelbl                   Sur un chariot, ligoté
ligt gebundn mit a shtrik                                                      Gît un veau condamné                            
hoikh in himl flit dos shvelbl                                                 Au-dessus vole une hirondelle
freyt zikh dreyt zikh hin un krik.                                           Qui fend également le ciel
Lakht der vint in korn                                                           Le vent rit dans le blés
lakht un lakht un lakhtt                                                         Il rit de toutes ses forces   
lakht er op a tog a gantsn                                                    Il rit encore toute la journée.
mit a halber nakht.                                                               Jusqu'au milieu de la nuit.
Dona, dona, dona, dona,                                                     Dona, dona, dona, dona
Dona, dona, dona, da,                                                         Dona
Dona, dona, dona, dona,
Dona, dona, dona, da.
Shreit dos kelbl zogt der poyer                                            Quand le veau crie, le paysan dit:                                
ver zhe heyst dikh zein a kalb                                             "Qui t"a ordonné d'être un veau ?
volst gekent tzu zein a foygl                                                 Si tu voulais, tu pourrais être un oiseau.
volst gekent tzu zein a shvalb.                                             Si tu voulais, tu pourrais être une hirondelle"
Lakht der vint in korn…                                                        Les veaux humble on ligote                          
Bidne kelber tut men bindn                                                   et on les charrie et on les abat.
un men shlept zey un men shekht                                       Qui a des ailes vole vers le ciel,
ver s'hot fligl, flit aroyftzu                                                      N'est un valet chez personne
                                       Paroles de Aaron Zeitlin
                                                             musique de Sholom Secunda

Le spectacle se termine ainsi sur ce chant rendu célèbre à travers le monde par Joan Baez et par Donavan.
En France Claude François en livra une version texte assez éloignée de l'original
mais l'air et le refrain sont toujours dans toutes les mémoires.

Temps de recueillement et temps d'applaudissements pour ces deux excellents artistes, très purs,
et temps de retrouvailles autour d'un verre de l'amitié

Il est alors temps de compléter les verres par des assiettes autour de
l'excellent buffet toujours préparé avec soin par

Marie Gay

Dans la salle à manger on retrouve bien sûr les artistes en famille et entre amis

Et comme les

Les Mots d'Azur
confirment leur ouverture sur les arts plastiques
entrons en matière avec un retour à l'installation que j'ai faite ce soir pour l'invité d'honneur Philippe Molino, avec ses propres œuvres.
Des cimaises au numérique
Je vous propose cette nouvelle installation.
C'est un simple jeu optique avec exactement le même et unique ton de vert.
Allez, quelques jalons essentiels pour vous y retrouver : de Goethe au Suprématisme et au Constructivisme, à Klee et à Vasarely....
Bonne recherche !
Autre forme d'art bien explorée dans la seconde moitié du XX° siècle mais restée toujours en retrait
L'art du publipostage depuis les cartes postales aux œuvres originales : ces "petits objets de transportcomme les appelait
Pierre Courtaud
(qui en fait un essai poétique publié sans image !)

Je commence par une enveloppe de l'industrie touristique,
ces cartes postales qu'utilisait fréquemment en multiples exemplaires pour un seul message
Pierre Garnier

Ces concepts sont également ceux portés au niveau d'art contemporain par des artistes comme
Danielle Bénitsa-Chaminant
en composition d'images détournées et oeuvre originale
en image et mots
(liens potentiels  historiques avec les manchettes des journaux de Mallarmé, que j'ai pu recomposer 
avec d'autres liens de l'histoire de l'art évoqués avec le montage plus haut des cimaises au numérique de Phiippe Molino - Je reprends bien sûr le vocable "petites images de transport" ou " petits objets de transport" inventé et porté en dimension poétique par Pierre Courtaud )

Autre variante avec 
Rémi Pénard
qui livre, non, expédie une oeuvre entièrement conçue de l'image à la rédaction et à l'expédition sauf le timbre qui est de l'industrie des postes françaises - recto-verso- comme une création quasi-totale d'artiste en exercice de tautologie contemporaine de lien social et commercial
 fonctionnant en friction-fiction aux sources contemporaines pouvant être sensibles dans les Finneganes Wake de 
James Joyce.
[J'ai fait le choix de ce montage du recto-verso pour éviter tout lien avec les mécanismes épiphaniques que James Joyce développe dans un autre monumental ouvrage "Ulysse" où La Véronique (Véritable Icône) est une "catin" (sic)].

Voilà, en reprenant ce compte-rendu de la soirée au château de Mouans-Sartoux du 5 février 2015, depuis les sources scolastiques, baroques et romantiques  des filiations historiques d'entrées en matière avec l'incidence de la poésie et de la littérature sur la recherche des arts plastiques et appliqués contemporains. 
N'oublions pas non plus les très belles expériences menées par
Marie Gay
 seule ou avec son frère 
Emmanuel Gay
sur les compositions en images, photographies et poésie originales, qui sont encore une variante de ces recherches sur les rapports du monde sensible au monde visuel contemporain.

Alors que vient de sortir aux éditions du "Petit Véhicule" un autre recueil de 
Marie Gay
avec des interventions plastiques de
Christine Cavellec
qui sont une fois de plus l'occasion dans cette filiation de l'évolution des rapports des mots à l'image  en artéfacts  - depuis Mallarmé, Rimbaud, Rouault, Cendrars/Delaunay, Apollinaire, le Cubisme en remontant vers Raoul Hausmann, certains Surréaliste, le Lettrisme d'Isidore Isou et les poésies visuelles du couple Garnier et la dactylopoésie d'Henry Chopin jusqu'à Pierre Courtaud - de repenser le concept même d'Illustration qui tend de plus en plus à être obsolète ou impuissant à rendre compte de cette évolution souterraine et essentielle de l'art contemporain depuis les albums romains, les graffitis de tous âges, les Livres d'Heures et livres enluminés dans les monastères du Moyen Âge à la révolution de l'imprimerie jusqu'au au XIX° siècle ou la poésie en image ou imagée regagne le croquis et le mur avec un véritable démarrage moderne par les portraits-charges parisiens et les Limericks irlandais.
Il faut aller puiser dans ces laboratoires de recherches des petites éditions et d'auteur ignorés des grandes éditions subventionnées par les technocrates des affaires culturelles qui n'ont plus rien de commun avec un esprit culturel novateur et de recherche artistique pertinente, pour trouver les voies de la création française la plus neuve, la plus inventive, la plus riche, la plus porteuse de renouveau de civilisation et de culture,  
 qui nous permettent de dépasser les clichés des marchés de l'art et d'école d'art en matière de recherche artistique contemporaine sur des filiations puissantes de l'histoire de l'art portée au niveau d'une véritable science. 
On peut se tromper mais on avance au lieu de piétiner et finalement de régresser et de tourner en rond jusqu'à l'usure de la culture et de l'expression artistique pourtant si nécessaire : cette indispensable poursuite de l'inutile qu'évoquait Flaubert. 

En attendant que je vous livre d'autres analyses vous pouvez toujours retrouver certaines de mes expériences sur ce blog aux pages

Claude Peynaud - Clichés et antithèses
http://coureur2.blogspot.fr/2015/05/cliches-et-antitheses.html
(mois de mai 2015)

Claude Peynaud - Joggings - Méthode d'élaboration d'un jogging
http://coureur2.blogspot.fr/2014/05/methode-delaboration-dun-jogging-method.html
(mois de mai 2014)
[et tous mes autres articles de ce blog consacrés aux Joggings et aux Nus)

Retrouvez cette publication dans l'historique des publications de Marie Gay
sur ce blog dans
Marie Gay - Pierre-Jean Blazy - Auteurs et Edition(s) - Fondateurs des Mots d'Azur
http://coureur2.blogspot.fr/2016/03/marie-gay-pierre-jean-blazy-auteurs-et.html 


Au nombre de pages consultées chaque jour je vois que vous êtes nombreux à attendre
le compte-rendu du Printemps des Poètes à
Vallauris.
Je vais prochainement ouvrir une page spéciale sur ce blog, consacrée à cette brillante prestation en plein air, mise en scène par Philippe Molino et magnifique par la qualité des prestations et le haut niveau des artistes présents.
Je terminerai cet article par un élargissement vers Cannes
où nous nous sommes rendus en soirée pour le Printemps des Poètes au Moulin Forville où nous avons eu la joie de retrouver des artistes qui avaient déjà honoré de leur présence
les soirées des Mots d'Azur au château de Mouans-Sartoux.

Le rayonnement des Mots d'Azur sur les arts est maintenant un fait de rencontres, de présences et d'amitiés partagées : ce cénacle qui rayonne désormais sur toute la Côte d'Azur et au-delà.
Je vous livre ces petits montages avant-coureurs non exhaustifs de ce que vous pourrez découvrir sur la prochaine page.

De Vallauris à Cannes - Le Printemps des Poètes sur la Côte d'Azur avec Les Mots d'Azur
http://coureur2.blogspot.fr/2016/03/de-vallauris-cannes-la-cote-dazur-en.html

Ceux qui sont absents de ces montages ne sont pas moins valeureux que ceux qui y sont présents.

Avec ce printemps des poètes la poésie française
s'ouvre vers la poésie américaine, comme elle s'était déjà ouverte à la poésie en Russie avec Bruno Niver.

Bien évidemment les échanges sont partagés et j'ai le plaisir de vous présenter notre
première ambassadrice aux USA, trait d'union avec l'Alliance Française, à l'heure où les Mots d'Azur s'ouvrent eux aussi aux regards plurivectoriels sur les Arts plastiques

With this spring poets French poetry
open to American poetry, as it was already open to poetry in Russia with Bruno Niver.
Obviously exchanges are shared and I am pleased to introduce our
first ambassador to the USA, the link with the French Alliance, at a time when the words Riviera also open the eyes plurivectoriels the Arts

Alliance Française - Tiffani Taylor - Savannah Art Walk - ...
http://coureur2.blogspot.fr/2016/01/tiffani-taylor-gallery-une-artiste.html

Rendez-vous le 10 juin 2016





Claude
Dans cette attente je vous propose de rejoindre un instant notre ami
Christophe Forgeot
qui nous dit
avec 
Angèle Paoli
Poète originaire du Cap-Corse
 créatrice du blog poétique et de critique littéraire
"Terres de Femmes"


Ruisseau de cristal qui
scintille nostalgique dans le désordre du temps,
et bouleverse nos consciences

"Sous mes yeux
ce ruisseau de cristal
était
infinie tristesse

Demain
me semblait plus pâle
qu'un lointain souvenir"

Pierre- Jean Blazy (livraison du 1° février 2016)



Rendez- vous au jardin 

Duo Danse et Poésie
Vendredi 10 juin/19h
1 chemin des garrigues   Coudoux

Danse-lecture   : «  Et il y eut un corps »

Geneviève Bertrand          Auteur/lectrice

       Marie Hélène Desmaris       Danseuse /chorégraphe

 « Le souffle travaille la glaise
La glaise enfante un corps_____et il danse »
G.B.


Libre participation aux frais

Le verre de l’amitié clôturera la performance 
Repas tiré du sac pour ceux qui souhaitent profiter du jardin

Informations/réservations : 06.88.92.01.69 (Geneviève Bertrand)

Association Virgule et Pointillés/Cie Marie Hélène Desmaris/Aix –en-Provence
Avec le soutien de la Mairie de Coudoux


Et n'oubliez pas, 
Les Mots d'Azur
c'est aussi du chant Lyrique et de la musique
au plus haut niveau, qui essaime
en France.
Rendez-vous cet été à
Lavoûte-Chilhac
en son monumental prieuré
dans la superbe vallée de L'Allier


 Nous sommes le 
10 juin 2016
et voilà
avec la présence de Monsieur
Pierre Aschieri
maire de Mouans-Sartoux
Premier Magistrat d'une petite ville qui
"donne le ton"
aux arts et à la culture contemporaine sur la Côte d'Azur, dans ses lumières comme dans ses ombres.
A vous de choisir dans ces programmes culturels éclectiques ce qui vous apporte et ce qui vous désapporte, car, de soirée en soirée, tout est là et les 
Mots d'Azur
accueillent à chaque soirée le haut du panier du nec plus ultra tout autant que des marginaux  et des contestataires des outils culturels contemporains qui feront la France de demain car ces soirées, en contre courant des mouvements de la déculturisation nationale, sont en Français où nos amis amoureux de notre langue et de la leur nous rejoignent au moins quatre fois par an.
Ce soir l'Invitée d'Honneur est une universitaire de Nice

Colette Guedj

ce soir accompagnée de l'ancien Président de l'Université de Nice-Sophia Antipolis
Albert Marouani

Notre Emphytrion sera

Pierre-Jean Blazy

Président des Mots d'Azur
aux recettes, la Trésorière d'Association
Nicole Renaud
En maîtresse de cérémonie et première dame d'Honneur, celle dont l'art à Sapho est la rivale aux
Mots d'Azur

Marie Gay


en discrètes et non moins efficaces chevilles ouvrières de l'ombre
Cyril Brenner, Vice- Président des Mots d'Azur, et son épouse Patricia, aux côtés de la délicieuse chanteuse Florence Person qui clôturera la soirée

Les invités peuvent donc parvenir jusqu'au château devenu temples de l'Art Concret, association du minéral créé aux premiers temps de la construction de notre monde pour un art contemporain qui associé à ces nouvelles expressions celle d'une humanité vivantes bâtie sur les roches et minéraux antiques.
La plasticienne, écrivain poète et essayiste 
Myriam Holley
donne le ton
rejointe par  deux poétesses
Elisa Verna
et 
Florence Martinié
Tout aussi beaux et belles, d'autres arrivent,
et finalement s'installent

jusque dans le vestibule. Même Monsieur le maire ne pourra pas entrer dans la salle archi-comble 
Colette  Guedj 
entre alors en scène présentée par le Président Pierre-Jean Blazy
qui, 
pour la circonstance, donne les citations sur la poésie en prose qu'il avait déjà inscrite en entête de son propre recueil de poésies "Le cri du Cormoran" publié en 1983 dans la collection Janus Poésie qu'il dirigeait alors depuis Clermont-Ferrand
Voir sur ce blog
Marie Gay - Pierre-Jean Blazy - Auteurs et Edition(s) - Fondateurs des Mots d'Azur
http://coureur2.blogspot.fr/2016/03/marie-gay-pierre-jean-blazy-auteurs-et.html 
La citation est de Charles Baudelaire, créateur de la poésiee en prose (référence : Petits poèmes en prose, publiés en 1869. Pour une approche de l'art symboliste, avec référence bibliographique, voire sur ce blog la page
http://coureur2.blogspot.fr/2016/06/de-luighi-salesio-1869-1936-renata.html
Voici cette citation lue par Pierre Jean Blazy :
  " Quel est celui de nous qui n'a pas, dans ses jours d'ambition, rêvé le miracle d'une prose poétique, musicale sans rythme et sans rime, assez souple et assez heurtée pour s'adapter aux mouvements lyriques de l'âme, aux ondulations de la rêverie, aux soubresauts de la conscience ?".
Car

Colette Guedj
professeur de lettres à l'université de Nice-Sophia-Antipolis écrit en prose. 
  Habiter le vide  (extraits)                       
"Soirée d'une infinie douceur. La lumière finissante a une transparence de cristal. La fraîcheur du soir s'étend sur le jardin, un voile de brume imprègne la terre de sa bienveillance. Et la terre la lui rend bien. Les feuilles en sont humides de plaisir.
Donner recevoir, tel est le rite du don.

L'air est chargé d'infimes vibrations qui se communiquent à la terre, au ciel, en moi. Mystérieux échanges entre la nature et l'homme, l'une et l'autre se nourrissant de la même sève. Je suis en vie."

                     "Ils habitent le vide.

                      Je me souviens. "

            Temps de la parole - du vide -  temps musical et chant du poète
Du violon de
 Bruno Roman-Ruiz
et du piano à la flûte de
Cécile Chassoulier

Lumières (extrait)
                      [...]

" Hiver glacial a Canada, dans sa transparente beauté. L'air semble fait de milliers de cristaux. il est si palpable dans sa mince armure qu'on pourrait presque le toucher ; on le dirait tendu dans le filet invisible d'une multitude de fleurs de givre, prêtes à craquer, à se fendre."
                                        [...]
Un petit entracte est suffisant pour que chacun se retrouve, échange les premières impressions de la soirée
Avant l'arrivée des bouquets de fleurs
Retrouvez sur ce blog des tonnes de fleurs de l'Alliance Française avec l'artiste Américaine
Tiffany Taylor
Alliance Française - Tiffani Taylor - Savannah Art Walk - ...
http://coureur2.blogspot.fr/2016/01/tiffani-taylor-gallery-une-artiste.html 
Mais retrouvez aussi la seconde partie de la soirée des
Mots d'Azur
avec
Louis Champavier
qui nous amène, dans cette alliance des Mots d'Azur, un bouquet de son 

jardin pour chaque artiste !

Entente parfaite du cœur et des mots
des poèmes en bouquets de fleurs  et des femmes
aux bouquets de femmes

 aux femmes-fées inondées dans les fleurs et les forêts de fleurs

Aux femmes qui bouleversent le langage des fleurs et de la peinture contemporaine, cette fameuse "idée de peinture"
voir sur ce blog
Mag-Bert ou la peinture mnémonique de gestualité figurative
http://coureur2.blogspot.fr/2014/10/mag-bert-ou-la-peinture-mnemonique-de.html

Pour un retour aux sources conradictoire de "l'idée de peinture"
"Je préfère la peinture à l'idée de peinture"

H.Wood - Un artiste de l'Ecole Anglaise  à Paris au milieu du XIX° siècle
http://coureur2.blogspot.fr/2016/05/hwood-un-artiste-peintre-de-lecole.html


Cadre disloqué

Pour une rose Catalane

Maria Bachs

qui nous emmène ce soir dans
La Robe Bleue


FORGERONS


                                                  Mes doigts étaient forgerons 
                                                                        De tendresse.
                                                  Depuis ton abandon
                                                  Ils n'sculptent point ton corps.
                                                  Et mon cœur erre rempli d'ivresse
                                                  Sans trouver d'amarre à aucun port.
                                                  Mon âme à ton souvenir enchaînée
                                                  Se perd dans les nuits froides
                                                  Sans trouver sa liberté.
                                                                        Maria Bachs - Chants d'Amour - La nouvelle Pléiade
                                                                                                                                     2013, p.48
Des amours douloureuses aux amitiés heureuses
Irene Leneveu
accompagnée au piano par
Jean-Pierre Chaase
nous chante avec une rare émotion
cette magnifique chanson de
Giani Esposito
"Le clown"

S'accompagnant d'un doigt ou quelques doigts, le clown se
meurt
S'accompagnant d'un doigt ou quelques doigts, le clown se
meurt
Sur un petit violon et pour quelques spectateurs
Sur un petit violon et pour quelques spectateurs.

Ma chè n'ha fatto de male, sta povera creatura
Ma chè c'iavete da ridere e portaije iettatura!

D'une petite voix comme il n'en avait jamais eue
D'une petite voix comme il n'en avait jamais eue
Il parle de l'amour, de la joie sans être cru.

Se voi non comprendete, si vous ne comprenez pas
Se voi non comprendete, si vous ne comprenez pas
Almeno non ridete, au moins ne riez pas!
Almeno non ridete, au moins ne riez pas!

Ouvrez donc les lumières puisque le clown est mort
Ouvrez donc les lumières puisque le clown est mort
Et vous applaudissez, admirez son effort
Et vous applaudissez, admirez son effort.



Le clown est mort, voici

Dame Lune

Au firmament des étoiles brille

Marie Solange Raymond

Beauté
Beauté en Soi
Beauté pour Soi
Fil d'Ariane de nos vies
Qui mets nos cœurs en joie
Au de la de nos mots 
Au de la de nos maux 
Au de la de nos têtes 
Toujours si encombrées
Beauté qui ouvre en nous 
Cet espace infini
Ou le rire et la joie 
Font pétiller la vie  
                                         Marie Solange Raymond le   24.3.10 

Merci les poètes, à Louis Champavier, à Irene Leneveu, à Maria Bachs, à Marie-Solange Raymond de nous rappeler si simplement, si modestement par l'espace de quelques vers en découpes intérieures et extérieures, de larmes et de rires parfois,

la poésie au cœur des célébrations de toutes le étapes de la vie, des états d'âmes et du cœur, et ces fleurs qui en apaisent tous les instants,
qu'on les découpe, qu'on les colle, qu'on en change les coloris ou qu'on en invente les nuances, qu'on recompose et qu'on réinstalle dans nos vies au gré de nos fantaisies et de nos beautés réceptives de l'autre et de soi,
l'artiste est là, d'ici et d'ailleurs
Josette Kotarski
et
Jean-Christian Estaque


"Il nous restera ça quand le temps de nos amis..."

nous dit

Myriam Holley


Reprenant
"Si je porte à mon cou le souvenir de vous..."

Pierrot Kozlowski

La poésie des amours, du souvenir et du temps qui passe c'est bien sûr le célèbre 
"Pont Mirabeau"
de Guillaume Apollinaire

                                 " Sous le pont Mirabeau coule la Seine
                                               Et nos amours
                                          Faut-il qu'il m'en souvienne
                                    La joie venait toujours après la peine

                                          Vienne la nuit sonne l'heure
                                          Les jours s'en vont je demeure

                                   Les mains dans les mains restons face à face
                                           Tandis que sous 
                                      Le pont de nos bras passe
                                  Des éternels regards l'onde si lasse

                                          Vienne la nuit sonne l'heure
                                          Les jours s'en vont je demeure

                                   L'amour s'en va comme cette eau courante
                                              L'amour s'en va
                                          Comme la vie est lente
                                  Et comme l'espérance est violente

                                          Vienne la nuit sonne l'heure
                                          Les jours s'en vont je demeure

                                   Passent les jours et passent les semaines
                                             Ni temps passé
                                          Ni les amours reviennent
                                  Sous le pont Mirabeau coule la seine

                                           Vienne la nuit sonne l'heure
                                           Les jours s'en vont je demeure "

                                 
         
La fleur est toujours à l'honneur avec 

" fleur de pissenlit"


de

Florence Martinie

Trait de Poésie dédiée à l'autre reine des près et des sentiers,
chemins de nos amours et de nos peines semés dans le vent qui disperse la fleur.
Fantaisie toujours sur le chemin de deux auteurs
recueillis autour des fleurs,
l'instant d'un poème :
Florence sur son portable fleuri de pissenlits, Pierre-Jean sous la niche de son alcove fleurie d’hortensias
Ce monde de la poésie qui nous fait aimer chaque instant de la vie, et les hasards de ces instants
qui nous amènent encore vers d'autres poèmes
vers une autre fleur écarlate,
épanouie d'amour

Marie Gay

                                                   "Ton corps s'est affaissé
                                                     au bord d'u lac tranquille
                                                     ta voix s'est éteinte
                                                     dans le bruissement du vent

                                                     Ta muse t'a emporté
                                                     aux confins de la terre
                                                     pour que tu puisses enfin
                                                     nous peindre la lumière
                                                     sculpter avec tes doigts
                                                     savourer l'eau du ciel
                                                     sourire au soleil

                                                     Ton âme a voyagé
                                                     dans l'univers des mots
                                                     pour écrire des poésies."
de Robert Lamoureux

présenté ce soir par

Elisabeth Leneveu


                             Éloge de la fatigue

                                       "Vous me dites, Monsieur que j'ai mauvaise mine
                                         qu'avec cette vie que je mène, je me ruine.
                                         que l'on ne gagne rien à trop se prodiguer
                                         Vous me dites enfin que je suis fatigué.

                                         Oui je suis fatigué, Monsieur, et je m'en flatte.
                                         J'ai tout de fatigué, la voix, le cœur, la rate.
                                         Je m'endors épuisé, je me réveille las,
                                         Mais grâce à Dieu, Monsieur je ne m'en soucie pas.
                                         Ou quand je m'en soucie, je me ridiculise.
                                         On n'est jamais aussi fatigué qu'on le croit !
                                         Et quand cela serait, n'en n'a t-on pas le droit ?

                                         Je ne vous parle pas des sombres lassitudes,
                                         Qu'on a lorsque le corps harassé d'habitude,
                                         N'a plus pour se mouvoir que de pâles raisons...
                                         Lorsqu'on a rien à perdre, à vaincre, ou à défendre...
                                         Cette fatigue-là est mauvaise à entendre ;
                                         Elle fait le front lourd, l’œil morne, le dos rond
                                         Et nous donne l'aspect d'un vivant moribond.

                                         Mais se sentir plier sous le poids formidable
                                         Des vies dont un beau jour on s'est fait responsable, 
                                         Savoir qu'on a des joies ou des pleurs dans ses mains,
                                         Savoir qu'on est l'outils, qu'on est le lendemain.
                                         Savoir qu'on est le chef, savoir qu'on est la source.
                                         Aider une existence à continuer sa course,
                                         Et pour cela se battre à s'en tirer le cœur...  
                                         Cette fatigue-là, Monsieur, c'est du bonheur.

                                         Et sur qu'à chaque pas, à chaque assaut qu'on livre,
                                         On va aider un être à vivre ou à survivre;
                                         Et sûr qu'on est le port et la route et le quai,
                                         Où prendrait-on le droit d'être trop fatigué ?
                                         Ceux qui font leur vie une belle aventure
                                          Marquant chaque victoire, en creux, sur la fatigue.
                                          Et quand le malheur vient y mettre un creux de plus
                                          Parmi tant d'autres creux il passe inaperçu.

                                          La  fatigue, Monsieur, c'est un prix toujours juste.
                                          C'est le prix d'une journée d'efforts et de luttes
                                          C'est le prix d'un labeur, dun mur ou d'un exploit.
                                          Non pas que le prix qu'on paie, mais celui qu'on reçoit
                                          C'est le prix d'un travail, d'une journée bien remplie,
                                          C'est la preuve, Monsieur, qu'on marche avec la vie.    

                                          Quand je rentre la nuit et que ma maison dort,
                                           J'écoute mes sommeils, et là, je me sens fort ;
                                           Je me sens tout gonflé de mon humble souffrance,
                                           Et ma fatigue est une récompense.

                                           Et vous me conseillez d'aller me reposer !
                                           Mais i j'acceptais là, ce que vous me proposez,
                                           Si j'abandonnais à votre douce intrigue...
                                           Mais je mourrais, Monsieur, tristement...de fatigue."
                           
                                                                                                 Robert Lamoureux

Le loup et l'agneau

                                              " Un agneau se désaltérait
                                                 Dans le courant d'une onde pure.
                                   Un loup survint à jeun, qui cherchait aventure,
                                          Et que la faim en ces lieux attirait.
                                   Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage?
                                                 Dit cet animal plein de rage:
                                   Tu sera châtié de ta témérité.
                                   Sire, répond l'agneau, que Votre Majesté
                                                  Ne se mette pas en colère ;
                                                  Mais plutôt qu'elle considère
                                                  Que je me vas désaltérant
                                                             Dans le courant
                                                  Plus de vingt pas au-dessous d'elle;
                                    Et que, par conséquent, en aucune façon
                                                  Je ne peux troubler sa boisson. -
                                    Tu la trouble ! reprit cette bête cruelle;
                                    Et je sais que de moi tu médis l'an passé. -
                                    Comment l'aurais-je fait, si je n'étais pas né ?
                                            Repris l'agneau ; je tette encore ma mère. -
                                                  Si ce n'est toi c'est donc ton frère.-
                                            Je n'en n'ais point.-C'est donc quelqu'un des tiens,
                                                   Car vous ne m'épargnez guère,
                                                   Vous vos bergers et vos chiens:
                                             On me l'a dit. Il faut que je me venge.
                                                   Là-dessus, au fond des forêts
                                                   Le loup l'emporte et le mange,
                                                   Sans autre forme de procès."
                                                                                                          
                                                                                   Jean de La Fontaine


Alors que faisant suite au festin du loup de la fable

Laurenne Nocq
s'en prend au monde de la consommation

Rose fleur et rose poète

Dans ce monde du végétal à celui des symboles, au milieu du jardin enchanté des milles senteurs et des milles couleurs

Nathalie Dloussky


nous fait basculer dans le monde antique des métamorphoses d'Ovide, avec son poème
arachnéen suspendu au fil de l'araignée et de la mère arachnide créatrice et tentaculaire. 

L'auteur tisse l'équilibre de son poème, de son écriture, comme la jeune Lydienne Arachné excellant dans son art du tissage fixait sur sa toile les métamorphoses des Dieux briguant la séduction des humains. La déesse grecque Athéna (Minerve ou Pallas selon certains auteurs et selon d'autres Minerve et Pallas sont distinctes) jalouse de tant de talents déchira la toile d'Arachné qui se pendit. Mais Athéna lui rendit la vie en la métamorphosant en araignée pour qu'elle ne cesse jamais de tisser, faisant connaître aux générations le châtiment de la déesse.

Dans la Divine Comédie de Dante, Arachné est deux fois une représentation de l'artiste, cet artiste qui tisse des images des crimes des dieux, refusant de louer Dieu.
C'est l'artiste profane, maudit (en quelque sorte), contre le divin : c'est une image des Enfers représentée par Gustave Dorée dans ses illustrations de la Divine Comédie

Les métamorphoses de 
Nathalie Dloussky


sont plus heureuses

tout comme celles
de

Pierre-Jean Blazy
passant sans transition du rôle d’amphitryon à celui
d'auteur livrant ses propres vers,
métamorphose d'un voyage dans le cristal
à la manière d'une conte de la Bonne Dame de Nohant se souvenant d'un voyage...lequel dans ces nuits et ces jours fleuris et fanés tout à la fois... transparence des souvenirs...opacité des émotions

La couleur des sentiments
                                                                                   
                                                                   " La couleur des sentiments
                                                                      est le blanc 
                                                                      comme ta peau au printemps
                                                                      ce commerce de promesses
                                                                      quand le doute et l'espérance
                                                                      Sont la perspective du Diable

                                                                      Voici 
                                                                      une année de nuages
                                                                      et l'amour 
                                                                      comme une île inaccessible

                                                                      La couleur des souvenirs
                                                                      est destination ténèbres
                                                                      où j'écris
                                                                      quelques nuits d'hiver
                                                                      dans la pulsion de mon désir"

                                                                                                              Pierre-Jean Blazy

Le poids de l'ombre
   
                               " L'obscurité

                                                                 Tes verdures 
                                                                 gardent le silence

                                                                 La voix 
                                                                 de la pluie
                                                                 le ruissellement 
                                                                 de l'eau

                                                                 Mes souvenirs
                                                                emportés noyés
                                                                par le vent fou

                                                                Tes cheveux
                                                                Ce poids d'ombres
                                                                et de frissons

                                                                Une jeune forêt
                                                                 sous ma main

Pierre-Jean Blazy

qui nous présente maintenant, sans transition, en nouvelle et soudaine métamorphose
de

Michelle Freud




qui entre en scène en nous disant qu'elle a la voix fatiguée...

Mais comme il est question de famille la gouaille revient vite...
et pour ceux qui sont sourds elle a amené de quoi lire, pour un arbre de Noël chargé de cadeau
au mois de juin 


La Diva des Mot d'Azur s'est une fois de plus surpassée en adoptant la mode 

Castelbajac

faisant jaillir les couleurs des mots


à son style d'écriture car il y a un style

Michelle Freud

mais hélas elle ne m'a jamais confié le moindre texte...
Nous verrons ça avec elle sur la saison
2016-2017
des Mots d'Azur

En attendant profitons en images des prodiges de drôleries dont elle nous gratifie

Molière rêvait de devenir un grand dramaturge, rival de Racine et de Corneilles, il fut le maître du rire et l'inventeur du théâtre comique français



Et tout finissant par des chansons, même les plus belles histoires d'amour

surtout interprétées ce soir par la ravissante et talentueuse

Florence Person



La Javanaise
J'avoue j'en ai bavé pas vous mon amour
Avant d'avoir eu vent de vous mon amour
Ne vous déplaise
En dansant la Javanaise
Nous nous aimions
Le temps d'une chanson
À votre avis qu'avons-nous vu de l'amour?
De vous à moi vous m'avez eu mon amour
Ne vous déplaise
En dansant la Javanaise
Nous nous aimions
Le temps d'une chanson
Hélas avril en vain me voue à l'amour
J'avais envie de voir en vous cet amour
Ne vous déplaise
En dansant la Javanaise
Nous nous aimions
Le temps d'une chanson
La vie ne vaut d'être vécue sans amour
Mais c'est vous qui l'avez voulu mon amour
Ne vous déplaise
En dansant la Javanaise
Nous nous aimions
Le temps d'une chanson.
Paroliers : Serge Gainsbourg





C'est ainsi que q'achève le spectacle de cette soirée du 10 juin 2016

Et déjà la parole est aux prochains artistes candidats pour performances sur la scène des
Mots d'Azur
alors que l'apéritif d'honneur est déjà servi aux invités et participants de la soirée
l'apéritif avant le buffet dans la salle à manger du château 
le salé est ici, le sucré est dans une autre salle
Place aux convives !
Et place aux artistes fleuris
pour une fin de soirée où on continue à s'amuser dans les salles du château qui se vides des masques et bergamasques eut dit Verlaine
et la dernière photo est celle du souvenir de
Colette Guedj et de Pierre-Jean Blazy


Place maintenant à la saison des
Mots d'Azur
2016-2017
avec la première soirée au château le 23
septembre 2016

Retrouvez-nous sur ce lien ci-dessous
de la page 2016-2017

Des poèmes sur la Riviera aux couleurs des Mots d'Azur : suite des rencontres maralpines de poésie http://coureur2.blogspot.fr/2016/09/des-poemes-sur-la-riviera-aux-couleurs.html



______[_____
RDV pour le 21 juin, 3° Nuit de la Poésie et de la Musique au Suquet - Cannes le 21 juin 2016
Sur ce blog, la page consacrée à cette nuit


3° Nuit de la Poésie et de la Musique au Suquet - Cannes le 21 juin 2016
http://coureur2.blogspot.fr/2016/06/3-nuit-de-la-poesie-et-de-la-musique-du.html


__________________
______De notre ami Christophe Forgeot___
___
_______
_ 
Pour un retour en lien
avec quelques articles sur les 145 de ce blog, qui présentent des œuvres, des approches d’œuvres et des artistes
For a return to links
with some 145 articles on this blog, which exhibit works of art and the artists approaches
Pour aller directement sur les articles ou pages, vous pouvez utiliser deux chemins, le clic direct ne fonctionnant pas :
1: Surlignez la ligne http ou le titre de l'article qui vous intéresse, puis faites un copier/coller sur la barre d'adresses en haut de page;
2 : surlignez la ligne http, puis clique droit, et sur la boite de dialogue qui s'ouvre allez à la ligne " accédez à la http..."

c'est simple et vous pouvez le faire avec autant d'articles que vous le souhaitez. 
Pour les autres articles encore non inscrits sur la liste ci-dessous vous pouvez allez à droite de la page sur "moteur de recherches" ou "archives du blog" en cliquant sur l'année et le mois qui vous intéressent. 

Bonnes lectures et bon voyage dans les merveilles de l'art, le plus souvent totalement inédites et toujours parfaitement originales à l'auteur de ce blog.
C'est aussi un blog d'informations, de culture et de voyages



Sommaire/Editorial
(le blog est sous copyright) 

Les Mots d'Azur au château de Mouans-Sartoux - Saison 2017-2018
https://coureur2.blogspot.fr/2017/10/les-mots-dazur-au-chateau-de-mouans.html

  Les mots d'azur au printemps des muses - suite 2016/2017 des soirées au Château de Mouans-Sartoux
    http://coureur2.blogspot.fr/2017/05/les-mots-dazur-au-printemps-des-muses.html

Des poèmes sur la Riviera aux couleurs des Mots d'Azur : suite des rencontres maralpines de poésie
saison 2016-2017
http://coureur2.blogspot.fr/2016/09/des-poemes-sur-la-riviera-aux-couleurs.html

Festival du Livre à Mouans-Sartoux avec les Mots d'Azur
 - 6-7-8 octobre 2017
https://coureur2.blogspot.fr/2017/10/festival-du-livre-de-mouans-sartoux.html

Festival du Livre à Mouans-Sartoux - 7-8-9 octobre 2016 - avec Les Mots d'Azur
http://coureur2.blogspot.fr/2016/10/festival-du-livre-de-mouans-sartoux-7-8.html

Rencontres maralpines de Poésie - Mots d'Azur 2015-2016
http://coureur2.blogspot.fr/2015/09/rencontres-maralpines-de-poesie-et.html

Marie Gay - Pierre-Jean Blazy - Auteurs et Editions - Fondateurs des Mots d'Azur - Marie Gay -
http://coureur2.blogspot.fr/2016/03/marie-gay-pierre-jean-blazy-auteurs-et.html

Psychiatrie - Une histoire et des concepts - l'humain et l'art en enjeux
http://coureur2.blogspot.fr/2016/11/psychiatrie-une-histoire-et-des.html

Des poèmes sur la Riviera aux couleurs des Mots d'Azur : suite des rencontres maralpines de poésie
saison 2016-2017
http://coureur2.blogspot.fr/2016/09/des-poemes-sur-la-riviera-aux-couleurs.html

Jean-Marie Bouet - Fresselines/Larzac - de la poésie aux planches au festival de Fresselines, au Larzac
https://coureur2.blogspot.fr/2012/06/jean-marie-bouet-des-chansonniers-aux.html

Renata- Sculpture contemporaine
http://coureur2.blogspot.fr/2014/06/sculpture-contemporaine-renata-et-le.html

Renata - Pierre Cardin Lacoste - Moulin de Sade - Lubéron 2015
http://coureur2.blogspot.fr/2015/07/renata-pierre-cardin-lacoste-moulin-de.html

Renata - Akira Murata - Espace Auguste Renoir à Essoyes
http://coureur2.blogspot.fr/2015/08/renata-akira-murata-essoyes-ville.html

Renata chez Pierre Cardin - Le regard de Lydia Harambourg Historienne et critiques d'art, correspndans de 'Institut des Beaux Arts de l'Académie de France
http://coureur2.blogspot.fr/2016/07/renata-chez-pierre-cardin-le-regard-de.html

Mag-Bert ou la peinture mnémonique de gestualité figurative
http://coureur2.blogspot.fr/2014/10/mag-bert-ou-la-peinture-mnemonique-de.html

Claude Peynaud - Clichés et antithèses...
http://coureur2.blogspot.fr/2015/05/cliches-et-antitheses.html

Claude Peynaud - Jogging - Méthode d'élaboration d'un Jogging
http://coureur2.blogspot.fr/2014/05/methode-delaboration-dun-jogging-method.html

Claude Peynaud - Le cercle des oiseaux
http://coureur2.blogspot.fr/2011/09/le-cercle-des-oiseaux-allegorie-de-la.html

Claude Peynaud - Le don de l'aïeule
http://coureur2.blogspot.fr/2011/07/une-theorie-de-construction.html

Claude Peynaud - Une théorie de Construction
http://coureur2.blogspot.fr/2011/07/une-theorie-de-construction.html

Danielle Benitsa Chaminant - Artiste et mémoire de...
http://coureur2.blogspot.fr/2013/01/danielle-benitsa-chaminant-artiste-et.html

Alliot - Vincent Alliot - Visite d'atelier
http://coureur2.blogspot.fr/2014/02/alio-visite-datelier-une-gestualite.html

Rémy Pénard - Art et souvenirs autour de Pierre Courtaud
http://coureur2.blogspot.fr/2013/12/remy-penard-art-et-souvenirs-autour-de.html

Henry Chopin et la bibliothèque de Valérie Peynaud
http://coureur2.blogspot.fr/2013/12/henri-chopin-et-la-bibliotheque-de.html

Sally Ducrow - Land Art et sculpteur ...
http://coureur2.blogspot.fr/2013/01/sally-ducrow-land-art-et-sculpteur.html

Sally Ducrow l'année 2017 - Nationale et internationale - Sculptures - Land-Art - Installatons - Performances...
https://coureur2.blogspot.fr/2017/08/sally-ducrow-lannee-2017-nationale-et.html

Sally Ducrow l'année 2018 - en suivant le chemin de l'aventure internationale de Sally Ducrow
https://coureur2.blogspot.com/2018/07/sally-ducrow-lannee-2018-de-1017-2018.html

CREPS - Boulouris-Saint-Raphaël - Land Art - Sally Ducrow invitée d'honneur
https://coureur2.blogspot.fr/2017/10/creps-paca-boulouris-saint-raphael-land.html

Sally Ducrow : poésie plastique contemporaine
https://coureur2.blogspot.com/2019/06/sally-ducrow-poesie-plastique.html
Valbonne - Echiquier et Mots d'Azur - Fest'in Val - Festival international de Valbonne
http://coureur2.blogspot.fr/2015/08/renata-akira-murata-essoyes-ville.html

Pierre Marchetti magazine...
http://coureur2.blogspot.fr/2011/12/magazine-pierre-marchetti-un-peintre-un.html

La pochade - Pierre Marchetti et l'art de la pochade.
 http://coureur2.blogspot.fr/2012/09/la-pochade-lart-de-la-pochade-et-pierre.html

L'impressionnisme tardif par les souvenirs de Pierre Teillet - Du plainarisme romantique au
 https://coureur2.blogspot.fr/2012/11/limpressionnisme-inedit-par-les.html

Alliance Française - Tiffani Taylor - Savannah Art Walk - ...
http://coureur2.blogspot.fr/2016/01/tiffani-taylor-gallery-une-artiste.html

H.Wood  - un peintre Anglais à Paris au milieu du XIX° siècle
http://coureur2.blogspot.fr/2016/05/hwood-un-artiste-peintre-de-lecole.html

Sophie Marty Huguenin, sculpteur et le marché de Noël à Biot - Les crèches de Cannes - Le partage du pain du père Guy Gilbert
http://coureur2.blogspot.fr/2016/12/sophie-marty-huguenin-sculpteur-et-le.html

Evolution de la gravure à Venise et en Europe du XV° au XVI° siècles - Histoire et techniques
http://coureur2.blogspot.fr/2017/02/la-gravure-venise-et-en-europe-du-xv-au.html

Aux aurores de la peinture moderne et contemporaine occidentale - Giorgione - Les Trois Philisophes
http://coureur2.blogspot.fr/2017/03/aux-aurores-de-la-peinture-moderne-et.html

La décoration intérieure ou la démocratie de l'art
https://coureur2.blogspot.fr/2012/11/wall-painting-fast-track-collection-une.html

Magda Igyarto - Vibrations et expériences de la matière : du visible à l'indicible et de l'indécible au dicible - Peintre, poète et sculpteur
https://coureur2.blogspot.fr/2018/01/magda-igyarto-vibrations-et-experiences.html

Pour ceux qui aiment jouer aux experts 

Vrai ou faux - Houdon ou Houdon
https://coureur2.blogspot.fr/2014/01/houdon-ou-pas-houdon-jouez-lexpert-en.html

Vrai ou faux - Un tableau inconnu de la Renaissance
https://coureur2.blogspot.fr/2013/01/un-tableau-inconnu-de-la-renaissance.html

Vrai ou faux - Traduction originale du manuscrit de Qumram sur la mer morte ( en cours)
https://coureur2.blogspot.fr/2015/01/vrai-ou-faux-traduction-originale-du.html

Pour ceux qui aiment la recherche en académies de nus - modèles vivants
Nus 2015
https://coureur2.blogspot.fr/2015/03/nus-2015-nackt-2015-nude-2015-2015-2015.html
Nus 2014-2015
https://coureur2.blogspot.fr/2014/09/nus-2014-2015-abac-modeles-vivants-nus.html
Nus 2013-2014
https://coureur2.blogspot.fr/2013/09/nus-2012-2013-abac-nus-2012-2013-2012.html 
Nus 2012-2013
https://coureur2.blogspot.fr/2012/10/nus-abac-20122013-associations-des.html

Et pour ceux et celles qui aiment l'archéologie et l'architecture
voici encore un échantillon de mes recherches sur ce blog
And for those who love archeology and architecture
Here again a sample of my research on this blog

L'ancienne église Saint-Nicolas de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2012/01/monaco-ancienne-eglise-saint-Nicolas-le.html

Techniques et vocabulaires de l'art de la façade peinte
http://coureur2.blogspot.fr/2012/08/un-tour-dans-le-massif-central.html

Les Vecteurs Impériaux de la polychromie occidentale
http://coureur2.blogspot.fr/2012/06/philippines-les-Vecteurs-imperiaux-de.html

Le clocher des Frères Perret à Saint-Vaury
http://coureur2.blogspot.fr/2012/01/perret-freres-le-clocher-des-freres_10.html

Histoire de la Principauté de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2012/07/histoire-de-la-principaute-de-monaco.html

Le Palais Princier de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2012/09/palais-princier-de-Monaco-palais-of.html

Versailles - Monaco - Carnolès - Menton: présence de l'art français en Principauté de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2012/09/versaillesmonaco-larchitecture.html

Primitifs Niçois - Les chapelles peintes des Alpes Maritimes
http://coureur2.blogspot.fr/2012/03/primitis-nicois-les-Chapelles-facades.html

Eglises du sud-ouest de la France A travers l'art de la polychromie architecturale
http://coureur2.blogspot.fr/2013/02/eglises-du-Sud-Ouest-des-alpes-alpes.html

Des cérémonies et des fêtes Autour de Saint-Nicolas de Monaco
http://coureur2.blogspot.fr/2013/09/des-cérémonies-et-des-fêtes-Autour-de.html

Langages de l'art contemporain - répétition, bifurcation, ...
http://coureur2.blogspot.fr/2013/09/repetition-ordinaire-bifurcation-art-du.html

La polychromie architecturale et l'art de la façade peinte (1° partie) - des édifices civils dans les Alpes-Maritimes
http://coureur2.blogspot.fr/2014/07/la-polychromie-architecturale-et-lart.html

Façades peintes - édifices civils du sud-ouest des Alpes - 2° partie - XX° siècle
http://coureur2.blogspot.fr/2015/01/facades-peintes-edifices-civils-du-sud.html

Aspects de l'évolution des seigneuries historiques de la Principauté de Monaco à travers quelques 
exemples d'architectures polychromes ponctuelles.
http://coureur2.blogspot.fr/2016/01/aspects-de-levolution-des-seigneuries.html

                                                                  
Châteaux de la Creuse - de la fin du moyen âge - XV et XVI° siècle
http://coureur2.blogspot.fr/2011/09/une-histoire-de-lescalier-en-vis.html


1° partie - Archéologie Médiévale - Aspects et singularités du château en France à la fin du Moyen Âge (XV° et XVI° siècles)
http://coureur2.blogspot.fr/2013/10/archeologie-medievale-aspects-et.html

2° partie - Archéologie Médiévale - Aspects et singularités du château en France à la fin du Moyen Âge (XV° et XVI° siècles)
http://coureur2.blogspot.fr/2014/11/2-partie-archeologie-medievale-aspects.html


3° partie - suite des parties 2 et 3 d'Archéologie Médiévale consacrées aux aspects et singularités du château en France autour des XV° au XVI° siècles
http://coureur2.blogspot.fr/2016/04/3-partie-suite-des-parties-parties-1-et.html

Yviers/Charente - Archéologie médiévale - Une synthèse sur l'évolution architecturale du XV° au XVI° et XVII° s. en France - Mutations des donjons et maisons-tours des petits châteaux de la fin de la Guerre de Cent-Ans vers les donjons résidentiels de la fin du XV° siècle au XVI° siècle et  des incidences dans le classicisme français.
https://coureur2.blogspot.fr/2018/04/yvierscharente-archeologie-medievale.html

Allemans en Périgord - Manoir du lau - Archéologie Médiévale
https://coureur2.blogspot.com/2018/09/allemans-en-perigord-manoir-du-lau.html

Maisons-tours et donjons-tours - architectures médiévales françaises du XIII°/XIV° au XVI° - Archéologie médiévale
https://coureur2.blogspot.com/2019/06/maisons-tours-et-donjons-tours.html

Curac - Les énigmes de son château - Département de la Charente - Archéologie Médiévale
https://coureur2.blogspot.com/2019/10/curac-les-enigmes-de-son-chateau.html

Fonctions religieuses apotropaïques et traditions funéraires en France -
http://coureur2.blogspot.fr/2015/08/fonctions-religieuses-apotropaiques-et.html 

Maisons alpines d'économie rurale (Alpes-Maritimes)
https://coureur2.blogspot.com/2011/11/maisons-alpines-deconomie-rurale.html

Pour ceux qui aiment l'iconologie, et l'iconographie
For those who like iconology, and inconography

         Autour du rocaille. Dessin préparatoire d'étude - Le jugement de Pâris
             https://coureur2.blogspot.com/2011/07/dessin-preparatoire-pour-une.html  

La Véronique - Image ou non de la représentation
http://coureur2.blogspot.fr/2012/12/la-veronique-de-la-legende-lart.html 

Langages de l'art contemporain - Répétition ordinaire - Bifurcations - Translation...
https://coureur2.blogspot.fr/2013/09/repetition-ordinaire-bifurcation-art-du.html

Fête de la musique à Nice - Place Garibaldi à Nice - Exposition d'artistes Polonais
https://coureur2.blogspot.fr/2013/07/la-fete-de-la-musique-expositions.html

La Mourachonne à Pégomas (exercice de recherche iconographique)
https://coureur2.blogspot.fr/2012/05/la-mourachone-pegomas-nouvelles.html

Cannes en 4 perspectives albertiennes recomposées - dessin panoramique à la mine de plomb
       https://coureur2.blogspot.fr/2018/02/cannes-en-4-perspectives-albertiennes.html 

Pour ceux qui aiment la poésie et qui en plus, comme moi, la reconnaisse comme la mère de tous les arts y compris de l'art contemporain
For those who love poetry and more, as I recognize it as the mother of all arts including contemporary art

Rencontres maralpines de Poésie - Mots d'Azur 2015-2016
http://coureur2.blogspot.fr/2015/09/rencontres-maralpines-de-poesie-et.html

Des poèmes sur la Riviera aux couleurs des Mots d'Azur : suite des rencontres maralpines de poésie 2016-2017
http://coureur2.blogspot.fr/2016/09/des-poemes-sur-la-riviera-aux-couleurs.html

Pierre Courtaud - Magazine - Un écrivain, un éditeur un poète, un chercheur en écritures - Un spécialiste de nombreux auteurs.
http://coureur2.blogspot.fr/2012/03/pierre-courtaud-magazine-un-ecrivain-un.html

Henry Chopin et la bibliothèque de Valérie Peynaud
http://coureur2.blogspot.fr/2013/12/henri-chopin-et-la-bibliotheque-de.html

Cannes -1° nuit de la poésie et de la musique au Suquet - 21 juin 2014
http://coureur2.blogspot.fr/2014/06/cannes-1-nuit-de-la-poesiefete-de-la.html

 2° nuit de la musique et de la poésie - Cannes 21 juin 2015
http://coureur2.blogspot.fr/2015/05/2-nuit-de-la-poesie-et-de-la-musique-au.html

3° nuit de la poésie et de la musique  au Suquet- Cannes Moulin Forville le 21 juin 2016
http://coureur2.blogspot.fr/2016/06/3-nuit-de-la-poesie-et-de-la-musique-du.html

Golf-Juan - Performance poétique - Brigitte Broc - Cyril Cianciolo
http://coureur2.blogspot.fr/2015/03/golf-juan-performance-poetique-brigitte.html

Marie Gay - Pierre-Jean Blazy - Auteurs et Edition(s) - Fondateurs des Mots d'Azur
http://coureur2.blogspot.fr/2016/03/marie-gay-pierre-jean-blazy-auteurs-et.html

De Vallauris à Cannes - Le Printemps des Poètes sur la Côte d'Azur avec Les Mots d'Azur
http://coureur2.blogspot.fr/2016/03/de-vallauris-cannes-la-cote-dazur-en.html

 Christophe Forgeot : Poète  - Poésie - Poème
http://coureur2.blogspot.fr/2014/09/christophe-forgeot-un-poete.html

Zorica Sentic - Poète-romancière Franco-Serbe
https://coureur2.blogspot.fr/2012/09/zorica-sentic-poete-romancier.html

La Corse des poètes
https://coureur2.blogspot.fr/2015/08/la-corse-des-poetes-porticcio-village.html

Magda Igyarto - Vibrations et expériences de la matière : du visible à l'indicible et de l'indécible au dicible - Peintre, poète et sculpteur
https://coureur2.blogspot.fr/2018/01/magda-igyarto-vibrations-et-experiences.html

Pour ceux qui aiment les légendes
For those who love legends

The Woodcutter and the Revenant - Sedimentary Memory - Essay - Creuse
Http://coureur2.blogspot.fr/2013/07/la-creuse-memoire-sedimentaire.html

La Creuse - Le Bûcheron et le Revenant - Mémoire sédimentaire - Essai - Creuse
http://coureur2.blogspot.fr/2013/07/la-creuse-memoire-sedimentaire.html

Les routards de la baie d'Halong dans la tourmente https://coureur2.blogspot.fr/2013/10/les-routards-de-la-baie-dhalong-dans-la.html

Vietnam - La légende du Dieu des montagnes et du Dieu de la mer
https://coureur2.blogspot.fr/2014/05/vietnam-la-legende-du-dieu-des.html

Pour ceux qui aiment les voitures de collection
Vis-à-vis de Dion-Bouton type E 452 - La voiture emmurée aux enchères à Lyon
https://coureur2.blogspot.fr/2015/09/1900-vis-vis-de-dion-bouton-type-e-452.html

Pour ceux qui aiment l'art lyrique et la musique
Johanna Coutaud (prochainement)
Chanteuse lyrique - Soprano

Elzbieta Dedek - Pianiste virtuose internationale
http://coureur2.blogspot.fr/2016/09/pianiste-virtuose-internationale.html

Pour ceux qui aiment le cinéma
68° festival du cinéma - Alexandra Robin - Léopold Bellanger  - Cédric Bouet
http://coureur2.blogspot.fr/2015/05/68-festival-cinema-cannes-2015.html

Pour ceux qui aiment la danse
 48° Congrès Mondial de la Recherche en Danse - Avignon du 9 au 13 novembre 2016 - Fabienne Courmont présidente -  UNESCO-CID partenaires 
http://coureur2.blogspot.fr/2016/11/48-congres-mondial-de-recherche-en.html  

Festival d'Avignon à Mouans-Sartoux - Danser Baudelaire - Bruno Niver - Marina Sosnina - Répétition générale
https://coureur2.blogspot.fr/2015/02/du-festival-davignon-mouans-sartoux.html


Pour ceux qui aiment s'habiller et sortir
Eliane Horville - soirées - ville - élégance - conseils - coach
https://coureur2.blogspot.fr/2016/01/soirees-ville-elegance-every-wear.html

Sortir - Manifestations -Performances - Expositions...2012/2017
https://coureur2.blogspot.fr/2013/02/evenements-expositions-manifestations.html


Pour des participations citoyennes


Ordre national infirmier - Recommandations sanitaires
http://coureur2.blogspot.fr/2017/06/ordre-national-infirmier-recommandations.html

Pour ceux qui aiment les multiples beautés de la France 

Les oliviers fantastiques de Lucette
https://coureur2.blogspot.fr/2012/10/les-oliviers-fantastiques-de-lucette.html

Carnet de voyage - Ombres et Lumières - L'eau et les Sables, architectures de villégiatures
https://coureur2.blogspot.fr/2014/01/ombres-et-lumieres-leau-et-les-sables.html

2 - La France en vrac
https://coureur2.blogspot.fr/2014/10/visiteurs-des-pages-pour-voir-le-site.html

1 - CP La France en vrac 1
https://coureur2.blogspot.fr/2014/01/la-france-en-vrac-france-in-bulk-franca.html




                                                              







1 commentaire:

  1. Bonjour et merci Claude de partager ainsi tes trouvailles et tes restitutions des belles choses de ce monde.
    Poésie, peinture et même mécanique... le champ est large (et bien traité)
    @mitiés, Fabien T

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